#LMPC.7

1/ L’actualité du mois écoulé :

L’actualité ce moi-ci est encore une fois extrêmement chargée … avec de quoi faire plusieurs dossiers (mais il m’a fallu faire un choix) :

Pour commencer cette série de news, abordons un sujet d’actualité important (pour lequel j’aurais pu également faire un dossier … mais j’avais envie de continuer sur ma lancée du mois dernier) :

Des hommes armés s’en sont pris à nos concitoyens dans la capitale en déclenchant une série d’attentats meurtriers. Cela aurait pu être vous, cela aurait pu être moi. Il y a eu de nombreux morts, cent vingt neuf et plus de trois cent cinquante blessés. Ces hommes doivent donc être arrêtés et jugés par les lois de notre pays. Ceux qui ont tenu les fusils et tirés devront être punis ainsi que ceux qui ont aidé ces gens à faire cet acte terrible. Tous les complices.  Cela fait deux fois que cela arrive cette années dans notre pays. Deux fois de trop diront certains.

Or, en quelques jours notre pays a semble-t-il basculé dans la peur. Ce ne sont pas de nouveaux attentats qui ont fait basculer notre pays dans la peur, ce sont ceux qui le dirigent, ces prétendus hommes sages, élus par leurs pairs, élus par nous. Tous les partis politiques ont été sur la même longueur d’onde depuis cet infâme vendredi : des discours de guerre, bellicistes et pousse-au-crime ont fait écho de tout part.

Paris, le 19 novembre 2015 — L’Assemblée nationale a voté aujourd’hui le projet de loi sur la refonte de l’état d’urgence1, adopté en extrême urgence dans un climat de surenchère autoritaire sans précédent. La Quadrature du Net s’inquiète de plusieurs mesures contenues dans la loi, notamment concernant les perquisitions informatiques, la censure d’Internet et la liberté d’association. À rebours de toute réflexion de fond sur les causes profondes des attentats et la manière de régler une situation complexe, la classe politique dans son ensemble se désavoue elle-même en répondant par la restriction générale des libertés publiques à une attaque sans précédent contre nos libertés.

Il faut le dire, par souci de transparence, Isabelle Attard est notre députée geek, du coup, elle a notre sympathie. Elle s’est notamment  illustrée en votant contre la Loi sur le renseignement et s’est battue autant qu’elle a pu pour que les questions posées par le scandale Amesys trouve des réponses. Pour une fois, nous allons relayer un communiqué de presse. Car le contenu est intéressant et montre que tous les représentants ne sont pas sur la même longueur d’ondes en ces temps troublés. Pour certains, le discours guerrier est un danger…

  « Nul, par la guerre, ne devient grand. »

Les massacres parisiens perpétrés par des terroristes fanatiques sont politiques. La classe politique française tente, à l’aune de l’ampleur du drame, d’évacuer ses responsabilités. L’unité affichée a un objectif principal : camoufler les raisons purement politiques de cette attaque, et surtout, les racines de celles-ci.

Analyse de la construction d’une « guerre » intérieure en cours, et des guerres extérieures fabriquées par des politiques françaises désastreuses.

Le collectif SavoirsCom1 exprime ses plus vives inquiétudes en réaction à la pente sécuritaire que le gouvernement et la grande majorité des représentants sont en train de suivre, suite aux attentats survenus le 13 novembre dernier.

L’adoption à une écrasante majorité par l’Assemblée nationale du projet de loi prolongeant l’état d’urgence pour une période de 3 mois en est une première manifestation. Mais le pire est sans doute à venir, notamment dans le cadre de la réforme de la Constitution annoncée par le Président de la République.

En tant que collectif dédié à la promotion des communs de la connaissance, nous tenons aujourd’hui à dénoncer cette spirale sécuritaire, parce qu’il y existe un lien consubstantiel entre les Communs et les libertés fondamentales.

Le Parlement a adopté définitivement la loi sur l’état d’urgence, avec plusieurs conséquences pour le numérique.

Après l’Assemblée nationale qui a adopté jeudi à 551 voix contre 6 la loi prorogeant l’état d’urgence, le Sénat a adopté vendredi à l’unanimité de 336 voix le texte qui prolonge de 3 mois l’état d’urgence, et modifie son cadre. Pendant ces périodes, l’État dispose de pouvoirs spéciaux pour répondre à une situation de crise, en dérogeant aux garanties apportées au respect des droits et des libertés. En particulier à l’encadrement judiciaire des mesures dérogatoires.

Les députés avaient adopté plusieurs amendements confirmés par le Sénat, qui permettent notamment d’obtenir le blocage immédiat de sites internet, ou de maintenir l’interdiction pour les suspects de communiquer par internet avec des contacts même lorsqu’ils ne sont plus assignés à résidence.

La loi donne la possibilité de copier sur place les données informatiques des ordinateurs ou smartphones présents lors des perquisitions administratives, ou de les utiliser pour accéder à distance aux données des services en ligne utilisés par la personne faisant l’objet de la perquisition.

« On doit parfois restreindre nos libertés pour assurer la sécurité des Français »

Manuel Valls, le 16 novembre 2015

Suite aux événements tragiques du 13 novembre dernier, j’ai pu constater 2 choses :

Les Français ont relevé la tête et ont affirmé d’une seule voix qu’ils ne céderaient pas devant la menace terroriste.
Le gouvernement et les députés ont profité du chaos ambiant pour passer toutes les lois sécuritaires qu’ils rêvent de passer depuis des années, au détriment de la constitution et des Français.

Du coup, j’ai lu pas mal de trucs sur ce qui est en train de se passer et comme c’est très embrouillé, je me suis dit que j’allais vous faire une petite liste de ce qui va concrètement changer.

Paris, le 23 novembre 2015 — Les tueries perpétrées à Paris et Saint-Denis dans la soirée du 13 novembre représentent un choc immense. Après le chagrin et le deuil, chacun d’entre nous tente de faire sens de l’incroyable violence de cet événement et de ce qu’il nous rappelle sur l’état du monde.

Cependant, face à cette situation, les postures étroitement belliqueuses et autoritaires adoptées par le gouvernement et la quasi-totalité de la classe politique nous apparaissent comme profondément inadéquates.

Si vous suivez un peu, vous avez sans doute remarqué que ça partait en sucette sévère, ces derniers jours… Quand il devient de plus en plus assumé que l’antiterrorisme n’est qu’un prétexte à lutter contre toutes les personnes qui dérangent, militants et écologiste en ligne de mire… Au fait, les terrorisme communiquent en clair. Mais on va quand même lutter contre le chiffrement. Parce que ta gueule. Ah oui, et puis les manifestations sont interdites, hein. Parce que les foules, c’est dangereux. Par contre continuez de vous entasser dans des centres commerciaux pour faire vos achats de Noël, hein, là ça va.

Consomme, et surtout ferme ta gueule.

Il suffit de deux exemples pour comprendre que l’extension de l’état d’urgence est une arme politique :

des agriculteurs bio en Dordogne ont vu leur ferme fouillée et leurs propriétaires interrogés. Des terroristes ? Non, pas du tout. Ce sont des citoyens militants syndiqués ayant participés à deux, trois manifestations dans le passé.
un membre de l’équipe juridique de la Coalition Climat a été assigné à résidence et doit pointer 3 fois par jour au commissariat. Un terroriste ? Non, pas du tout. C’est un militant associatif contre le chantier de Notre Dame Des Landes et la masquarade Cop21.

L’état d’urgence est donc une arme de repression, figeant la vie de gens, leur faisant perdre leur travail en les assignant à résidence, censurant la liberté de paroles.

L’état ne s’occupait pas du terrorisme avant, il ne s’en occupe pas plus maintenant : il s’occupe de ses ennemis sociaux et intellectuels, ils tentent de briser les gens en les agressant sous couvert de l’état d’urgence.

« Quand ils sont venus pour les autres, je n’ai rien dit. Quand ils sont venus pour moi, il n’y avait plus personne pour me défendre. »

Il y avait urgence, en effet. Urgence à calmer les ardeurs de ceux qui refusent le régime d’exception suite aux massacres du 13 novembre. Urgent d’étouffer toute contestation contre l’État et ses complices pollueurs qui vont encore se pavaner lors de la sinistre conférence mondiale sur le climat. Urgence à confondre mouvement social et terrorisme.
& pour terminer, je vous invite à écouter ceci :

Les bruits de bottes se font entendre chaque jour un peu plus fort. La rhétorique développée en son temps par George Bush et ses équipes de faucons est reprise par les dirigeants politiques français. La posture guerrière est-elle la seule réponse qu’une Démocratie doit retenir face à des événements terroristes comme ceux de janvier et de novembre ?

L’équipe de Radio Reflets a décidé de monter une émission sur ce thème dans l’urgence. Ce sera peut-être une goutte d’eau dans un océan, mais il nous semble important de réfléchir à cette problématique.

Passons maintenant aux « autres » actualités du mois écoulé (dans lesquels j’inclurais celles relatives à la COP21 qui fera peut-être l’objet d’un futur dossier) :

En cette période sombre de notre histoire, je vous propose un point de vue un peu différent, sur lequel je vous invite à réfléchir, que vous soyez citoyen, militant, élu du peuple, élite de la nation.

Les attentats du vendredi 13 novembre sont les plus meurtriers de notre histoire depuis la seconde guerre, ils laisseront une trace indélébile dans nos esprits, nos consciences et sans doute dans nos modes de vie, bien que tout le monde ait décidé de « résister » en allant picoler. Je ne vous jette pas la pierre, même moi j’ai besoin de prendre une cuite pour oublier la vie en ce moment.

Mais dans cet océan de ténèbres, j’ai cru déceler quelque chose de positif : vous, Internet.

Alors-même que la loi d’Axelle Lemaire sur le volet « libertés numériques » n’a toujours pas été officiellement transmise au Parlement, Emmanuel Macron présentera dès cette fin d’année les grandes lignes de la loi sur l’économie numérique qu’il présentera en Conseil des ministres en janvier 2016.
La COP 21 (Conférence des Nations unies sur le changement climatique) se déroulera à Paris du 29 novembre au 11 décembre 2015. Sous l’impulsion de deux de ses membres : Mickaël Laclé et Virginie Caura, le Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB) souhaite porter le revenu de base au cœur des discussions qui occuperont cette quinzaine. Cette dynamique interne a conduit le mouvement à rejoindre la Coalition Climat 21 dans le but de  participer entre autres au Sommet citoyen pour le Climat qui aura lieu à Paris, ainsi qu’à Montreuil le week-end des 5 et 6 décembre 2015, parallèlement à la COP. Un revenu de base peut en effet être l’outil qui autorisera le développement d’innovations économiques, sociales et locales tout en conciliant prospérité, écologie et cohésion sociale.
Un revenu de base, inconditionnel, universel et individuel, pourra difficilement se mettre en place en un jour. Il demande une multiplicité de réformes trop importantes pour être l’œuvre d’une seule loi. Nous proposons ici un cheminement possible pour une mise en oeuvre progressive d’un revenu de base inconditionnel, universel et individuel.
La fameuse COP21 ou Conférence Internationale sur le climat sera aussi une grande fête pour le lobbying, le greenwashing et autre “développement durable”, “croissance verte” seront bien évidemment de la partie. Car, derrière les enjeux climatiques et environnementaux, certaines multinationales ont bien compris qu’il sera possible de se faire un petit billet. De ce fait, il parait essentiel de pointer du doigt ce qui parait être [une fois de plus] une belle mascarade aux allures écologiques. Dans cette optique, l’Observatoire des multinationales, ainsi que Lobby Planet Paris et plusieurs autres partenaires français et européens ont décidé de créer un guide du lobbying et du greenwashing autour de ce sommet.
Entre 5000 et 10 000 personnes ont participé à une chaîne humaine à Paris le 29 novembre, à l’initiative d’Attac et d’Alternatiba, alors que s’ouvre la 21ème conférence internationale sur le climat. « Face aux interdictions de manifestations sur la voie publique (suite aux attentats du 13 novembre, ndlr), nous ne pouvions pas rester muets », explique Geneviève Azam, porte-parole d’Attac. « Cette chaine symbolise notre responsabilité partagée face à l’état d’urgence climatique. » Main dans la main sur plus de trois kilomètres, des citoyens sont ainsi venus montrer leur détermination à se mobiliser pour un « climat de paix », malgré la peur et l’état d’urgence. « Aucune armée ne pourra empêcher la fonte de la banquise », ironise Geneviève Azam. Jon Palais, du mouvement citoyen Alternatiba, met en avant l’importance « des solutions et des alternatives face à la machine à réchauffer la planète ». Un Village Mondial des Alternatives se tiendra d’ailleurs à Montreuil, à côté de Paris, les 5 et 6 décembre.
Numerama publie un droit de réponse de Pierre Lellouche qui nous accuse, par notre rappel systématique aux droits fondamentaux, d’avoir été le complice moral des attentats à travers une « attitude de cécité volontaire ou de déni » face au terrorisme. Le député nous incite à présenter des excuses. Les voici.

Découvrez ces « exégètes amateurs » qui s’opposent aux lois par le Droit – Politique – Numerama

Cette conférence amusante sur la forme mais très sérieuse sur le fond explique le travail fondamental du groupe des « exégètes amateurs » formé autour de la Quadrature du Net, French Data Network (FDN) et la Fédération FDN, pour analyser les lois et intenter des recours lorsqu’elles vont trop loin dans la violation des droits et libertés.

L’expression est celle du député socialiste Jean-Jacques Urvoas, qui avait cru y voir une insulte ou à tout le moins du mépris à l’encontre de ceux qui s’opposaient par des arguments de droit à la loi sur le renseignement dont il était le rapporteur. Elle est reprise comme un étendard par un groupe de juristes et bénévoles de La Quadrature du Net, French Data Network (FDN) et FFDN, qui enchaînent depuis un an les recours en justice contre des textes législatifs et réglementaires adoptés par le gouvernement.

Les « exégètes amateurs », qui ont désormais leur compte Twitter et qui auront bientôt leur site internet dédié, sont un groupe d’une petite dizaine de personnes très motivées qui se réunit tous les lundis pour discuter des lois ou décrets adoptés ou en cours d’élaboration et analyser leur impact.

2 heures qui valent vraiment la peine

J’aurais bien mis cette vidéo en « coup de coeur » s’il n’y avait pas un autre sujet plus urgent & important …

Après avoir voté un nouveau budget d’austérité pour 2016, le Parlement est en train de l’amender pour débloquer des centaines de millions d’euros de dépenses supplémentaires pour la sécurité, la justice et l’armée. Mais pour les dépenses d’éducation ou de santé, François Hollande maintient bel et bien sa ligne : réaliser les cinquante milliards d’euros prévus d’économies. En cause : la dette publique française qui représente aujourd’hui plus de 97 % du PIB. Au fait, pourquoi a-t-elle bondi depuis dix ans malgré un budget stable ? Et si on osait enfin poser les bonnes questions : d’où vient cette dette publique ? Pourquoi explose-t-elle depuis trente ans alors que les dépenses stagnent ? Enquête.
Dans le cadre de la consultation sur la loi pour une République numérique, le gouvernement a répondu à plus de 250 propositions faites par des internautes ou des organisations. Nous les avons triées et synthétisées pour voir ce que donnait ce premier effort de démocratie participative.
Dimanche, nous sommes appelés à voter pour le premier tour des élections régionales alors que la France est placée dans un état d’urgence qu’elle n’avait pas connu depuis le putsch des généraux à Alger en 1963. Un contexte inédit pour la grande majorité d’entre nous. Un contexte peu favorable au débat démocratique alors que ces élections régionales concernent des territoires qui viennent d’être remodelés et que les assemblées qui seront en place au 1er janvier prochain ne connaissent pas encore bien les compétences qui leur seront dévolues. Un contexte qui n’a cependant pas empêché certains groupes locaux du MFRB d’interpeller les candidats à propos du revenu de base. Rares sont ceux qui nous ont répondu. En voici un tour d’horizon.

Et pour conclure cette série de news (en lien avec le dossier à suivre) :

Quand la sociologie et la politique se rencontrent, cela donne des choses tout à fait curieuses, mais extrêmement intéressantes. Connaissez-vous l’injonction paradoxale ? Sans doute que non et pourtant vous en êtes victime à chaque période électorale. Dans cette vidéo, Réda nous explique ce principe et ce qu’il soulève comme type de raisonnements et de comportements chez un électeur ou chez un abstentionniste.

En effet, l’injonction paradoxale, pose un problème de choix “contre nature” dans une proposition qui n’est en fait pas un choix, mais une obligation. Elle se rapproche de la notion de double contrainte, qui elle, exprime deux contraintes en opposition que l’on vous impose par le biais d’un choix, qui en fait n’en est pas un. Concernant l’injonction paradoxale, il s’agit d’une illusion du choix par l’imposition d’une idée sous-jacente nous conditionnant à prendre le choix insinué dans la dite injonction.

Bref, vous n’avez rien compris, mais la vidéo l’explique bien mieux que moi. Bon visionnage ! 😀

À chaque élection, nous avons la même musique qui tourne en boucle. Il va falloir faire notre devoir de citoyen, il va falloir encore une fois jouer à ce “jeu”, que l’on soit pour ou contre il faudra y jouer. Et comme à chaque élection, une grande partie des citoyens ne veulent plus jouer à ce jeu, soit parce qu’ils n’y voient pas d’intérêt, soit parce qu’ils n’y croient plus ou parce qu’ils veulent exprimer leur mécontentement, leur opposition. Et nous pouvons le comprendre.

Les années d’élections n’ont pas vraiment changé les choses, nous voyons que les problèmes vont de mal en pis. En règle générale s’en suit des débats interminables entre les électeurs et les abstentionnistes, le marché à la foire d’empoigne ouvre ses portes, chacun y va avec entrain et enthousiasme, les noms d’oiseaux fusent à une vitesse supraluminique et on adore ça. Mais personne n’est vraiment capable d’apporter de réponses convenables une fois pour toutes. Alors, doit-on voter pour des maitres ou nous abstenir sans pour autant apporter de solutions concrètes ? Question cornélienne… Réponse Orwellienne ?

Je ne supporte plus qu’on fasse la morale aux uns ou aux autres selon qu’ils votent ou non. Chacun fait ce qu’il veut, sinon nous sommes des moutons, on n’a pas à préjuger des raisons de chacun qui sont si diverses.

Pardon les votants, mais en ce qui me concerne les articles et les débats les plus réfléchis sont à mon gout chez les abstentionnistes.

Je me positionne dans le camps de ceux qui pensent que notre système représentatif archaïque n’est pas démocratique, que ce scrutin est une arnaque aristocratique qu’il faut dénoncer et combattre.

 

Je vous parlerais une prochaine fois de quelques autres « bricoles » :

 

>>> Plus d’actualités @
shaarli.sweetux.org & rss.sweetux.org


2/ Le dossier du mois :

Démocratie Liquide

Pour faire suite au dossier du mois dernier, voici une « nouvelle » proposition qui pourrait être un bon compromis entre l’actuelle & celle présentée le mois dernier.

Comme toujours, commençons avec une petite définition issue de wikipedia :

La démocratie liquide aussi connue sous le nom de démocratie délégative est une forme de gouvernementdémocratique où le pouvoir de vote est confié à un délégué plutôt qu’à un représentant. On peut considérer ce système comme une synthèse entre la démocratie directe et la démocratie représentative. D’invention assez récente, cette innovation organisationnelle connaît un écho particulier dans le milieu informatique.

Le concept de démocratie liquide a été détaillé par Bryan Ford dans son article Delegative Democracy. Les principes suivants sont détaillés:

  1. Choix du rôle : Chaque membre peut choisir d’occuper soit un rôle passif en qualité d’individu, soit un rôle actif en qualité de délégué. On note ici la différence avec la forme représentative où seulement des représentants spécifiques sont autorisés. Les délégués peuvent choisir l’importance et le domaine de leur implication.
  2. Facilité d’accès : La difficulté et le coût engendré par le fait de devenir un délégué sont faibles. Il n’y a ni frais de campagne ni de compétition élective induite.
  3. Délégation d’autorité : Les délégués exercent leur pouvoir dans les processus d’organisation en leur nom et au nom des individus qui les ont choisi en tant que délégué. Différents délégués peuvent, néanmoins, exercer différents niveaux de pouvoir décisionnel.
  4. Confidentialité : Pour éviter la pression sociale ou la contrainte qui pourraient influencer les individus, les votes sont à bulletins secrets.
  5. Responsabilité des délégués : Afin d’assurer la responsabilité des délégués envers leurs électeurs et la communauté au sens large, toutes leurs décisions sont prises en public.
  6. Spécialisation par re-délégation : Les délégués ne peuvent pas uniquement agir directement au nom des individus, ils peuvent aussi déléguer leur pouvoir entre eux. Le délégué choisi sera alors considéré comme spécialiste d’un domaine.

Les variations autour de ce modèle général existent. Par exemple, dans « Joy of Revolution », les délégués peuvent devenir spécialistes par le seul vote des individus. De plus, ces principes généraux peuvent se voir agrémentés de « fluidité » de telle sorte que les individus puissent réviser leur vote à n’importe quel moment, en changeant de délégué pour en récuser un qui ne se comporterait pas comme attendu, où seulement parce que leur vision du problème a évolué.

Alors forcément, il y a quelques différences avec la démocratie représentative …

Il est crucial pour comprendre la démocratie liquide de bien appréhender le concept de démocratie représentative. En effet, la démocratie représentative est vue comme une forme de gouvernance où un seul vainqueur est choisi pour exercer son pouvoir dans un secteur déterminé avec une remise en cause de son statut à la fin de son mandat uniquement ou bien, dans quelques cas particuliers, si des élections anticipées sont organisées (par exemple en cas de dissolution de l’assemblée nationale, les élections législatives sont organisées une nouvelle fois).

Cela représente une démarcation avec les formes délégatives. Les délégués n’ont en effet pas de limite à leur mandat ni ne représentent une fonction spécifique.

Les différences clés du système représentatif peuvent se résumer ainsi :

  1. La durée du mandat est facultative ;
  2. La participation directe des individus est possible ;
  3. Le pouvoir du délégué est décidé par l’association volontaire d’individus plutôt que grâce à une victoire électorale pour une juridiction prédéfinie (voir aussi le Scrutin à vote unique transférable) ;
  4. Les délégués peuvent être récusés à n’importe quel moment et dans n’importe quelle proportion ;
  5. Souvent, les votants ont l’autorité pour rejeter une loi via un référendum populaire ce qui n’est généralement pas le cas en démocratie représentative ;
  6. La possibilité de différencier quels pouvoirs sont légués par les individus existe. Par exemple, on peut choisir un délégué uniquement pour les questions agricoles et/ou militaire.

… ainsi qu’avec la démocratie directe :

La démocratie directe est une forme de gouvernance populaire où toutes les décision collectives sont prises via le vote direct des membres de la communauté. Les deux différences principales sont :

  1. La participation directe aux scrutins est facultatives pour l’individu. La démocratie liquide peut en ce sens être appelée « démocratie volontaire directe » dans le sens où l’individu peut choisir d’être partie prenante des décisions, ou bien il peut décider de s’abstenir ou de déléguer son vote s’il manque de temps ou d’intérêt pour voter sur le sujet.
  2. Critique des décisions. Bien que non perçu comme un avantage, les décisions peuvent (suivant les règles choisies) être critiquées et révisées par les membres de la communauté. C’est une différence avec la démocratie directe où les décisions peuvent seulement être changées, les membres ayant déjà délibéré sur le sujet.

En dehors de ces 2 différences, les modèles délégatifs sont vu essentiellement comme une forme de démocratie directe. Certains même appelant cette forme de démocratie une « démocratie directe à mandataires délégués » (bien que cela soit peu commun).

Maintenant que vous y voyez un peu plus clair, je vous invite à lire cet excellent billet :

Ils liquident la démocratie, si nous la rendions liquide ? | Framablog

Avec un pourcentage très important d’abstentions, les dernières élections ont fait apparaître une fois encore l’insatisfaction éprouvée par tous ceux qui estiment que le mode de scrutin ne leur convient pas : pas de prise en compte des votes blancs dans les suffrages exprimés, candidats choisis et présentés par les partis et souvent parfaitement inconnus des électeurs, offre électorale réduite au choix du « moins pire » par l’élimination arithmétique des « petites listes » au deuxième tour, etc. Plus largement, et sans entrer dans les débats sur la tumultueuse situation actuelle, de gros doutes sur la représentativité des politiques une fois élus se sont durablement installés, au point que certains en viennent à souhaiter tourner la page de la démocratie représentative (notre framasoftien Gee est lui-même étonné d’avoir touché juste) et expliquent avec de solides arguments qu’ils n’ont pas voté et ne le feront pas.

Bien sûr des propositions existent, plus ou moins crédibles (à chacun d’en juger) : certains veulent passer à la VIe République, d’autres veulent un processus transparent et démocratique pour déterminer les candidats aux prochaines élections présidentielles, d’autres encore militent pour la prise en compte du vote blanc

L’article que Framalang a traduit pour vous détaille l’intérêt de la démocratie liquide, processus peu connu mais utilisé par plusieurs Partis Pirates avec l’outil LiquidFeedback (notez qu’il nécessite toutefois un tutoriel assez dense). Dans la même catégorie, il existe Loomio qui propose d’optimiser les prises de décision collectives et qui pourrait être proposé au cours de l’année prochaine dans le cadre de notre campagne Degooglisons.

Il se peut que vous trouviez la démocratie liquide une possibilité intéressante et à mettre en pratique, ou au contraire irréaliste, voire dangereuse (proposer le vote électronique même chiffré peut susciter des inquiétudes), nous souhaitons seulement en publiant cette traduction vous inviter à nous faire part librement de vos réactions.

La démocratie liquide : une véritable démocratie pour le 21e siècle

par Dominik Schiener

OUI, le système actuel est moribond, et vous le savez bien … (si vous avez un doute, lisez donc l’article qui suit :

Le deuil de la démocratie représentative | Grise Bouille

Les étapes du deuil

Tu connais peut-être les 5 étapes du deuil de Elisabeth Kübler-Ross. Ça n’a pas forcément une grande valeur scientifique, mais ça permet de schématiser certains mécanismes émotionnels. Laisse-moi te les énoncer :

  1. Déni
  2. Colère
  3. Marchandage
  4. Dépression
  5. Acceptation

Ami votant, je sais déjà que tu as dépassé le stade du déni : tu sais pertinemment que la démocratie représentative est morte. Sinon, tu voterais pour des idées qui te correspondent, tu voterais pour faire avancer la société, pour donner ton avis sur la direction à prendre. Mais tu ne fais pas cela : au contraire, tu votes « utile », tu votes pour faire barrage à un parti, tu votes pour « le moins pire ». C’est déjà un aveu que le système est mort.

… Il ne nous reste plus qu’à agir en conséquence, maintenant que nous avons fait « notre deuil » :

Je n’ai pas voté non plus – Cantos numériques

Bizarre comme titre, n’est-ce pas ? En fait, c’est en écho à cet article du copain Gee, auteur de Grisebouille, qui a su exprimer de manière assez claire les raisons pour lesquelles il ne vote pas (plus). La démocratie représentative serait-elle morte ? Oui. Nous avons besoin d’un reboot de la démocratie et c’est chez Jean-Jacques Rousseau qu’il faut en trouver l’amorce.

Et si vous avez encore un doute, sachez de différentes solutions sont envisageables … (c’est d’ailleurs la seconde que je vous présente ici, mais il y en a bien d’autres que vous trouverez facilement en surfant sur mon site & ailleurs!)

Il n’est pas impossible que régulièrement, je vous présente diverses alternatives envisageables … ainsi, chacun pourra faire son choix & agir en conséquence.

>>> Source(s) & plus d’infos @

https://fr.wikipedia.org/wiki/Démocratie_liquide

http://framablog.org/2015/12/09/democratie-liquide/

http://grisebouille.net/le-deuil-de-la-democratie-representative/

http://christophe.masutti.name/index.php?article66/je-n-ai-pas-vote-non-plus

http://grisebouille.net/a-voir-et-a-partager/

http://grisebouille.net/le-peuple-est-souverain/

http://korben.info/10-etapes-pour-pirater-la-france.html

http://korben.info/reboot-la-france-vous-etes-des-grands-malades.html

 

>>> Liens Bonus @

 


3/ Le coup de cœur ou le coup de gueule du mois :

Loi et logiciels libre : incompatibles ?

Je suis très étonné du relatif silence dans lequel ce texte de loi est en train de passer. Il faut dire que les diversions sont légions. C’est Philippe Pary, porteur du projet de logiciel libre de caisse enregistreuse Pastèque qui a lancé l’alerte il y a déjà pas mal de semaines.

Celle-ci est bien arrivée aux concernés, certaines communautés comme celle de Dolibarr ont d’ailleurs travaillé sur le sujet pour au moins faire un état précis du problème et évaluer les solutions techniques et juridiques possibles. Mais l’absence de réaction sur la liste du PlossRA sur laquelle pourtant se trouve bons nombre d’intégrateurs d’ERP open source m’interpelle cependant.

L’écho des gnous #120 Face B

Le PLF 2016 prévoit de rendre obligatoire, à compter du 1er janvier 2018, l’utilisation de logiciels et de systèmes de caisse sécurisés, afin de lutter contre la fraude à la TVA notamment.

Depuis plusieurs années, le gouvernement français s’est engagé dans une lutte contre la fraude à la TVA.

Le projet loi de finances 2016 comporte un article 38 qui interdira de fait la détention de logiciels libres de comptabilité, de gestion ou d’encaissement.

Je suis impliqué directement dans la lutte contre ce projet, ce journal vise à fournir une information de première main sur ce qui se passe.

Comme vous vous en doutez, ce problème me tracasse énormément, et comme il est « politique », j’en parle ici & non dans mon premier blog & avec un petit bonus que j’aurais pu diffuser ailleurs également … Espérons que les personnes bien placées arrivent à le résoudre rapidement … Parlez-en autours de vous si vous connaissez les « bonnes personnes » concernées à un titre ou à un autre par cette problématique (programmeur de logiciel libre, commerçant, comptable, politique …)

>>> Source(s) & plus d’infos @

http://wiki.chtinux.org/doku.php?id=echo_des_gnous:emission_120b

http://ludovic.grossard.fr/podcast/lecho-des-gnous-8-novembre-2015/

http://philippe.scoffoni.net/loi-finance-2016-fin-logiciels-libres-comptabilite-caisses/

>>> Bonus :


Rendez-vous l’année prochaine pour d’autres nouvelles, avec quelques changements …

Cordialement,

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#LMPC.6

 

1/ L’actualité du mois écoulé :

Les mois se suivent & ne se ressemblent pas : cette-fois, l’actualité est bien chargée ! (Trop chargée, même…)

Pour faire suite à mon précédent billet, voici quelques nouvelles …

…relatives au revenu de base :

Avec une belle constance qui semble plus témoigner d’une certitude obsessionnelle que d’une capacité à débattre, Jean-Marie Harribey vient de livrer sa dernière chronique contre le revenu de base (1). Cette fois, c’était dans Politis (2).
Nous reproduisons ci-dessous l’entretien de Manja Taylor avec Taku Fundira, chercheur principal en économie à l’Institut d’Etudes de la Pauvreté et des Inégalités, et directeur de recherche et promoteur de la campagne BIG (Basic Income Grant, Allocation d’un revenu de base) de la SADC (Southern African Developement Community, Communité de Développement de l’Afrique Australe). Il évoque toute la région de l’Afrique australe.
Depuis quelques mois, le revenu de base s’insère progressivement comme une préoccupation majeure du gouvernement namibien. Au retour d’une grande consultation à travers le pays, un rapport en cours d’élaboration devra permettre au Conseil des ministres puis à l’Assemblée nationale d’étudier sérieusement les possibilités de sa mise en place.
Le gouvernement finlandais vient de franchir une première étape pour tenir sa promesse d’expérimenter le revenu de base au cours de son mandat.
Le 12 octobre 2015 ont été réalisées à Périgueux des interviews de personnes aux profils variés. Il leur a été demandé leur avis sur l’idée du revenu de base inconditionnel.
Cheng Furui enseigne actuellement à l’Université d’Économie et de Commerce du Hebei. Elle est en train de lancer un nouveau projet de recherche se focalisant sur le revenu de base.
Alors qu’au Brésil, le revenu de base citoyen ou renda básica de cidadania est inscrit dans la Constitution depuis 2004 en tant qu’objectif à long terme, RFI Brésil s’intéresse à son actualité européenne.
En effet, le pays de la Bolsa Familia s’intéresse à ce qui se fait du côté du vieux continent et notamment à l’avancée du projet finlandais d’expérimentation d’un revenu de base, à travers un article qui s’appuie sur des points de vue français.
Aujourd’hui, la politique familiale française est rendue illisible par sa complexité : il est difficile pour les citoyens d’en comprendre le fonctionnement et d’identifier les bénéficiaires de ses nombreux mécanismes. En effet, la politique familiale combine pas moins de huit mécanismes principaux de redistribution monétaire, sous forme d’allocations ou de réductions d’impôts : les allocations familiales, leur majoration pour âge (à partir de 14 ans), le complément familial (pour un troisième enfant), l’allocation de base de la prestation d’accueil du jeune enfant (entre 0 et 2 ans), l’allocation de rentrée scolaire (de 6 à 18 ans), le supplément de RSA calculé par enfant, la diminution de l’impôt par le quotient familial et la réduction d’impôt pour scolarisation des enfants. Par ailleurs, d’autres prestations sont allouées en fonction de besoins spécifiques, comme les aides au logement, les bourses d’enseignement supérieur ou encore l’allocation de soutien familial.
…relatives au projet de loi « numérique » :
Paris, le 16 octobre 2015 — L’Observatoire des Libertés et du Numérique (OLN) a fait le choix de participer à la consultation relative au projet de loi pour une République Numérique dans l’objectif de l’améliorer et de renforcer les propositions positives déjà élaborées par de nombreux participants, afin de promouvoir les libertés dans cette « République Numérique ».
Communiqué commun de l’Observatoire des Libertés et du Numérique (OLN)

Comme vous le savez sans doute, le gouvernement à lancé une consultation sur l’avant-projet de loi « Pour une République numérique », qui se termine le dimanche 18 octobre 2015. C’est-à-dire dans quelques heures !

De nombreuses organisations – du libre, mais plus globalement défendant la notion de « (biens) communs » – ont fait de nombreuses propositions visant à enrichir ce projet de loi.

La consultation du gouvernement sur l’avant projet de loi « pour une République numérique » qui s’est terminée ce dimanche 18 octobre montre une véritable tendance de fond en faveur du logiciel libre, d’un internet neutre et des Communs. L’April remercie toutes les personnes qui se sont mobilisées et attend désormais les réponses du gouvernement sur chacune de ses propositions.

***

& Voici donc maintenant les nombreuses autres nouvelles, « en vrac » :

Ça  allait être super, cette Loi sur le renseignement. Que du bon. Enfin, on allait encadrer des pratiques a-légales. Enfin, on allait surveiller les surveillants avec une commission ad-hoc, bien dotée. Enfin, on allait prendre en compte la nécessaire protection de la vie privée. Jean-Jacques Urvoas nous l’avait promis. Manuel Valls, Bernard Cazeneuve aussi. Tous à l’unisson. Au Parlement, nos représentants votaient quasiment à l’unanimité ces nouvelles mesures. Et l’on pouvait désormais crier en coeur : « L’écoute massive, c’est la protection de la vie privée« . Si, si.

S’il y a des documentaires qu’il faut absolument voir sur l’économie, c’est bien la trilogie “l’argent-dette” réalisée par l’artiste-peintre Paul Grignon. C’est le type de documentaire qui vous ouvre les portes de la compréhension, face à un sujet qui parait bien souvent très obscur, voir inaccessible. Bien souvent, les questions telles que : d’où vient l’argent ? Comment et qui le créé ? Qu’est ce que la dette ? Obtiennent des réponses flous, des explications compliquées. Il suffit de demander à un de nos proches comment est créé l’argent pour nous apercevoir du vide de connaissance dans lequel beaucoup d’entre nous baignent, alors qu’il s’agit d’un sujet d’une importance cruciale.

Rares sont ceux qui osent critiquer l’économie monétaire en elle même. Elle est aujourd’hui devenue un sujet sacré. Impossible donc, pour nous simples humains, de remettre en cause un système pensé et mit en place par une intelligence supérieure à la notre. Qui sommes-nous pour contester ce système fonctionnant si bien ?

Paris, le 9 octobre 2015 — La Cour de Justice de l’Union européenne a invalidé le 6 octobre la décision 2000/520/CE autrement appelée accord « Safe Harbor » qui donnait un cadre légal au transfert des données des citoyens de l’Union européenne aux États-Unis et encadrait notamment l’export de données de la plupart des grandes plateformes mondiales. Après cette décision, La Quadrature du Net invite les citoyens à faire valoir leurs droits et à exprimer leurs inquiétudes auprès de la CNIL.

Si le doute persistait, nous savons désormais quel type de société souhaite le gouvernement français. Une société de la suspicion, du fichage. Le rêve de l’ultra-conservateur Nicolas Sarkozy se met peu à peu en place, par le truchement d’un gouvernement étiqueté à gauche. Paradoxe ?

La loi sur le renseignement instaure la collecte massive de données pour un traitement par des algorithmes. Une violation patente de l’un des piliers de notre démocratie : le secret des correspondances. Les plus rétifs à ce changement de paradigme y voient la manifestation de la transformation du pays en Etat totalitaire. Sur le papier, ce n’est pas complètement faux.

Nous vous parlions il y a quelques jours de la contribution française à la création des frontières « intelligentes ». Statewatch avait récupéré un document exposant la position française. Nous avions immédiatement demandé via le formulaire ad hoc au Conseil une copie de ce document.

Nous avons reçu une réponse à notre demande. Et, elle est, comment dire, assez instructive.

À l’occasion des élections régionales 2015 les 06 et 13 décembre, l’April relance l’initiative Candidats.fr afin de sensibiliser les futurs élus au logiciel libre. Pour informer les futurs élus sur les enjeux qui y sont associés, et notamment sur les questions de formats ouverts et d’usage des logiciels libres dans les collectivités, nous vous invitons à participer à cette campagne en contactant les candidats et en les encourageant à signer le Pacte du Logiciel Libre.

L’initiative Candidats.fr est un outil mis à la disposition de la communauté du Logiciel Libre pour faire prendre conscience aux responsables politiques du nombre d’utilisateurs français de logiciels libres et de l’importance que ces derniers attachent à l’avenir du Logiciel Libre. Les campagnes sont l’occasion de sensibiliser les responsables politiques aux enjeux du logiciel libre et aux menaces auxquelles il est exposé.

A l’heure des spots télévisuels gouvernementaux pour prévenir la radicalisation des jeunes Français (c’est-à-dire tenter d’éviter qu’une partie de la jeunesse bascule vers un extrémisme religieux menant au djihadisme), de nombreux signaux laissent entrevoir une forme plus ou moins subtil de propagande au sein de nombreuses sphères de la société. La guerre des propagandes a débuté, et ne pas se préoccuper de ce qu’elle véhicule en termes d’influence des esprits, ce qu’elle modifie dans la société,  est préoccupant. Photographie de la lutte d’influences en cours. Et de ses effets.

Pendant qu’en France, nos « représentants de la nation » votent des lois décriées par de très nombreuses associations, l’Europe s’inquiète.

Dans un communiqué de presse publié le 29 Octobre 2015, le Parlement Européen (PE) demande à la Commission Européenne de « veiller à ce que tous les transferts de données vers les États-Unis soient soumis à un niveau efficace de protection et demandent aux États membres de l’UE d’accorder une protection à Edward Snowden, en tant que « défenseur des droits de l’homme ». »

Paris, le 3 novembre 2015. Communiqué de presse.

Le 29 octobre 2015 le Parlement européen a adopté le rapport de Claude Moraes condamnant la surveillance de masse. Ce rapport appelle l’Union européenne à migrer vers le logiciel libre, et à ajouter le logiciel libre comme critère de sélection obligatoire dans les passations de marchés publics dans le domaine des TIC.

La résolution du Parlement européen du 29 octobre 2015 condamne la surveillance de masse après avoir fâcheusement supprimé dans la version finale toute demande d’enquête de la Commission européenne sur les lois de surveillance françaises.

Le paragraphe 47 appelle l’Union européenne au remplacement systématique des logiciels privateurs par du logiciel libre et à la mise en œuvre d’un critère de sélection « logiciel libre » obligatoire dans toutes les procédures de passation de marchés publics dans le domaine des TIC.

Le gouvernement a signalé au Journal Officiel qu’il avait modifié un décret autorisant la création du fichier de données personnelles « FSPRT », sur lequel on ne sait presque rien, si ce n’est qu’il doit faciliter le suivi des personnes surveillées, en particulier dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Un rapport du Sénat propose que le gouvernement supprime la Haute autorité pour la diffusion et la protection des œuvres sur internet (Hadopi). Comme François Hollande l’avait promis lorsqu’il était candidat à la présidence de la République.
Vous avez pu le voir sur nos réseaux sociaux, Wikimédia France participe, actuellement, à l’élaboration du projet de loi pour une République numérique. Les débats se cristallisent autour de l’article 8 qui contient la définition du domaine commun informationnel.  Il s’agit de la première reconnaissance législative des communs, d’où la colère des sociétés de gestion de droits d’auteurs, qui s’opposent violemment à toute évolution.

… Voilà le dilemme auquel était confronté Matignon ce matin, au sujet de l’article 8 du projet de loi pour une République numérique. Dilemme vite résolu, car, avant même le début de cette “réunion de travail”, il nous a été précisé que l’article serait retiré du texte général transmis au Conseil d’État.

Quel sens a cette démarche?

La secrétaire d’État au numérique Axelle Lemaire s’est dite d’accord avec le député Frédéric Lefebvre (Les Républicains), pour généraliser la possibilité de voter sur internet dans les élections politiques. Mais les quelques avantages attendus sont loin de compenser les problèmes d’opacité et de fiabilité du vote électronique.

DERNIÈRE MINUTE : VENDREDI 13

Paris : des dizaines de morts dans des attaques multiples

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Plusieurs fusillades et explosions ont éclaté ce soir à Paris, faisant au moins 120 morts et forçant la France à décréter l’état d’urgence et à fermer ses frontières. Au moins 100 personnes ont été tuées dans la salle de spectacle du Bataclan suite à une prise d’otage suivie d’un assaut des forces de l’ordre. De plus, des explosions ont retenti à proximité du Stade de France. Au total, au moins sept assaillants auraient été neutralisés.  → Lire la suite

3 jours de deuil national ont été décrétés.

Le groupe armé État islamique revendique les attentats de Paris Wikinews-logo Une.svg

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Plusieurs fusillades et explosions ont éclaté hier soir à Paris, provoquant un lourd bilan et forçant la France à décréter l’état d’urgence et à rétablir des contrôles aux frontières. Dans un communiqué, le groupe État islamique a revendiqué les attentats.→ Lire la suite

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2/ Le dossier du mois :

Démocratie Directe

Ce mois-ci, je voulais vous parler d’un sujet qui me tiens à cœur : la démocratie.

Pour commencer, comme à l’accoutumé, reprenons donc la définition :

Le terme démocratie (du grec ancien δημοκρατία / dēmokratía, aujourd’hui souvent interprété comme « souveraineté du peuple », combinaison de δῆμος / dêmos, « peuple » etκράτος / krátos, « pouvoir », ou encore kratein, « commander »), est le régime politique dans lequel le peuple a le pouvoir (avec la distinction à faire entre la notion de «peuple» et celle plus restrictive de « citoyens » : en effet la citoyenneté n’est pas forcément accordée à l’ensemble de la population). La première démocratie connue est la démocratie athénienne avec comme bases primordiales l’assemblée générale des citoyens et le tirage au sort en politique.

Selon la célèbre formule d’Abraham Lincoln (16e président des États-Unis de 1860 à 1865) prononcée lors du discours de Gettysburg, la démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». C’est l’une des définitions canoniques couramment reprises, ainsi qu’en témoigne l’introduction de la Constitution de 1958 de la Cinquième République française. Cette définition est proche du sens étymologique du terme démocratie.

(…)

De façon générale, un gouvernement est dit démocratique par opposition aux systèmes monarchiques d’une part, où le pouvoir est détenu par un seul, et d’autre part aux systèmes oligarchiques, où le pouvoir est détenu par un groupe restreint d’individus. Néanmoins, ces oppositions, héritées de la philosophie grecque (notamment de la classification d’Aristote et de Polybe) sont aujourd’hui équivoques de par l’existence de monarchies parlementaires. D’autres, dont Karl Popper notamment, définissent la démocratie par opposition à la dictature ou la tyrannie, considérant qu’elle permet au peuple de contrôler ses dirigeants, et de les évincer sans recourir à une révolution.

Notre ami jcfrog a publié dernièrement un article très intéressant :

De plus en plus de monde semble accepter l’idée que la France n’est pas une démocratie puisque c’est une démocratie représentative. Le peuple n’a aucun pouvoir sinon celui de voter pour des promesses rédigées par des agences de com sans obligation de résultat ni possibilité de révocation.

Nos gouvernements ne gouvernent pas selon le cap qu’on leur donne, il nous dirigent à leur gré.

En réponse à cette frustration nombreux sont ceux qui élaborent des plans B, les débats vont bon train dans les sphères intéressées. Démocratie participative? Directe? Liquide?… Beaucoup de voies possibles.

Une petite vidéo  était incluse dans ce billet :

Comme vous le savez, il existe différents types de démocraties … (ce que n’est pas ou plus notre pseudo démocratie actuelle qui ressemble plus à une oligarchie) … et celle évoquée aujourd’hui est la « directe » :

Dans la démocratie directe, le pouvoir est exercé directement par les citoyens, sans l’intermédiaire d’organes représentatifs. L’idée de démocratie directe se rapporte selon les penseurs à différentes conceptions de l’exercice direct de la souveraineté par le peuple. De même, selon les lieux et les époques, la démocratie directe a désigné différentes formes de gouvernements ou d’associations politiques, dans lesquels la population décide des lois. Si aujourd’hui le terme de démocratie renvoie généralement à l’idée de gouvernement représentatif, il fut longtemps associé à celle de démocratie directe, notamment en référence à la démocratie athénienne : les citoyens réunis en assemblée y décidaient des lois, les magistrats aux fonctions administratives et exécutives étaient tirés au sort, et les magistrats dont la fonction nécessitait une expertise étaient élus et révocables par les citoyens.

&

La démocratie directe est un régime politique dans lequel les citoyens exercent directement le pouvoir, sans l’intermédiaire de représentants. Initialement équivalente au concept de démocratie depuis l’antiquité grecque, la qualification progressive des régimes représentatifs comme démocraties a conduit parfois à l’usage du qualificatif « direct » pour distinguer techniquement les pratiques qui se rapprochent de l’expérience du siècle de Périclès. Appliquée au seul secteur économique, la démocratie directe est souvent appelée autogestion.

La démocratie athénienne, au vie siècle av. J.-C., est le premier et unique exemple de démocratie directe. Elle inspira de nombreux penseurs au cours des siècles, de Jean-Jacques Rousseau à Hannah Arendt et Cornelius Castoriadis.

Personnellement, j’aime bien le concept … et vous ?

Il serait je pense très intéressant de s’inspirer de la démocratie athénienne, tout en utilisant par exemple les outils numériques modernes à notre disposition :

Créer et maintenir les lois comme les logiciels libres?

Lorsque vous parcourez un article de l’encyclopédie libre Wikipédia, vous pouvez bien évidemment le lire, mais aussi écrire (le fameux bouton « Modifier ») et consulter tout son historique, sans oublier converser autour avec les autres contributeurs (lien « Discussion »). Il en va de même avec tout logiciel libre déposé sur une plateforme collaborative comme celle de GitHub (dont l’approche et les fonctionnalités sociales ont donné un coup de vieux à Sourceforge).

Il y a là une manière bien spécifique de fonctionner et une invitation à s’impliquer.

Dans la mesure ou Wikipédia ou GNU/Linux sont d’incontestables réussites, l’un des plus célèbres penseurs du Net, Clay Shirky, s’est récemment demandé, au cours d’une brillante intervention TED, si on ne pouvait pas fortement s’en inspirer pour faire évoluer la politique en générale et l’élaboration de nos lois en particulier.

Ce que l’on pourrait résumer également ainsi : est-ce que le logiciel libre a des choses à dire, voire à enseigner, à la démocratie ?

Voici donc cette vidéo très intéressante :

Il serait sans doute également judicieux de prendre en compte les votes blancs :

Et si on comptait les votes blancs ?

Vous avez peut-être déjà entendu parler de l’initiative Le Message d’Étienne Chouard. Pour faire bref, Étienne Chouard y démontre que le vote n’est pas démocratique et qu’au contraire il confisque le pouvoir au profit d’une minorité. De plus, une campagne électorale met en valeur ceux qui sont riches et bons communicateurs, qualités des moins importantes en regard de la fonction briguée.

Je ne peux que partager cette analyse, en ayant moi-même fait l’expérience.

Une solution serait de réécrire la constitution pour instituer le tirage au sort des représentants du peuple. La majorité des objections qu’on pourrait avoir face à ce système ont été levées par Étienne Chouard lors de ses multiples conférences. En théorie, je trouve l’idée séduisante.

Mais en pratique ? Il faudrait une majorité de citoyens pour soutenir l’idée afin de réécrire la constitution ? Irréaliste. Il faudrait que des politiciens élus traditionnellement renoncent à tout leurs acquis pour changer la loi ? C’est presqu’un coup d’état ! De plus, si un tel changement s’avère une mauvaise chose, le retour en arrière sera vraiment difficile.

Mais un pirate, Nico, a eu une idée génie : pourquoi ne pas tout simplement donner des sièges aux votes blancs. Et ces sièges seraient assignés à des personnes tirées au sort.

Plutôt que de militer pour un changement de constitution, Étienne Chouard et consort pourraient militer pour voter blanc. De plus, ce ne pourrait qu’être bénéfique pour la représentation démocratique : au conseil communal ou au parlement siégeraient d’illustres inconnus comme vous et moi, sans électorat.

Tout ceci ouvre des perspectives « nouvelles » qui feraient je l’espère avancer les choses dans une « autre » direction que celle suivie actuellement par nos politiques.

Je reviendrais  sur ces différents points lors de prochains billets … et en particulier sur les explications données par Étienne Chouard !

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3/ Le coup de cœur & le double coup de gueule du mois :

Vous l’aurez compris, enfin une bonne nouvelle du coté de l’Europe (c’est rare) :

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a suivi à la lettre les recommandations de son avocat général dans l’affaire Schrems, et décidé d’invalider le régime du Safe Harbor qui permettait aux entreprises américaines d’importer aux USA des données personnelles de citoyens européens.
Depuis au moins quatre ans, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) s’est imposée comme une juridiction supra-nationale cherchant à protéger au mieux les droits fondamentaux des internautes, comme l’a confirmé ce mardi l’arrêt invalidant le Safe Harbor accordé aux Etats-Unis. Le point sur la jurisprudence de la Cour.

***

Mais malheureusement, deux très mauvaises nouvelles sont également arrivées :

Strasbourg, le 27 octobre 2015 — Le Parlement européen a voté aujourd’hui (par 500 voix pour et 163 voix contre) le règlement sur les télécommunications, clôturant ainsi des années de négociations sur ce sujet. Malgré les appels des citoyens, malgré les appels répétés à l’international pour le soutien des amendements positifs, y compris de Tim Berners-Lee, ce texte ambigu contient des failles importantes qui ne permettent pas d’assurer la neutralité du réseau1. C’est une profonde déception pour tous ceux qui ont bataillé depuis des années pour enfin assurer la protection de ce principe en Europe.
Le Parlement européen a adopté mardi en seconde lecture la recommandation sur le Marché unique européen des communications électroniques, qui fixe un cadre sur la neutralité du net dont la portée réelle reste très douteuse.

&

Paris, le 27 octobre 2015 — Le Sénat français a voté ce soir la proposition de loi sur la surveillance internationale, légalisant la surveillance de masse au-delà des frontières de la France, qui porte également sur de très nombreux Français. La Quadrature du Net salue la constance française en matière d’atteintes graves aux droits de l’Homme.
Grâce aux révélations d’Edward Snowden, nous comprenons aujourd’hui que le niveau de surveillance dans nos sociétés est incompatible avec les droits de l’homme. Le harcèlement répété et les poursuites judiciaires que subissent les opposants, les sources et les journalistes (aux États-Unis et ailleurs) en sont la preuve. Nous devons réduire le niveau de surveillance, mais jusqu’où ? Où se situe exactement le seuil tolérable de surveillance que l’on doit faire en sorte de ne pas dépasser ? C’est le niveau au delà duquel la surveillance commence à interférer avec le fonctionnement de la démocratie : lorsque des lanceurs d’alerte comme Snowden sont susceptibles d’être arrêtés.

À QUOI SERT DONC CETTE SURVEILLANCE DE MASSE,

PUISQUE ÇA N’A PAS EMPÊCHÉ LES ATTENTATS D’HIER SOIR !?

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Rendez-vous le mois prochain pour d’autres nouvelles,

Cordialement,

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#LMPC.5

 

1/ L’actualité du mois écoulé :

L’actualité « politique » de ce mois n’est pas très « chargée », mise à part les coups de gueules habituels … il restent tout de même quelques sujets importants :

 

Il s’en passe de bien belles au Sénat en ce moment lors de l’examen du projet de loi « santé » de Marisol Touraine. Sur le front du tabac, Bluetouff nous a déjà fait un bel exposé sur les tirages de ficelles du lobby des buralistes pour s’octroyer l’exclusivité de la vente des vapoteuses. Le Canard, dans son édition d’hier, en rajoutait une couche sur le fameux « paquet neutre », que le gouvernement avait réussi à imposer en cours de route lors des débats à l’Assemblée au mois d’avril, et que les sénateurs et sénatrices, de tous bords, y compris socialo-cocos, ont rejeté en bloc. Mais dans cette loi, il y a d’autres belles occasions d’apprécier la porosité de nos parlementaires aux stratégies d’influence des industriels. Et pour qu’un texte sur la « santé publique » trouve quelques arrangements avec les intérêts privés.
Je n’y connais pas grand chose dans ce domaine, mais j’ai vu dernièrement dans la salle d’attente de mon médecin des affiches qui exposent les problématiques de cette loi & ça « fait peur » …
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Nous sommes toutes & tous concernés par ce qui sera finalement voté : il est « urgent d’agir » pour « limiter la casse » … si c’est encore possible !
Autre projet de loi très important à l’étude en ce moment … c’est pas encore gagné !

À propos du projet de loi « numérique » – PLog

Après trois ans d’attente, le projet de loi numérique maintes fois promis mais toujours remis sur le numérique a été mis en discussion en ligne.

L’intitulé du projet de loi est ambitieux, très ambitieux : « La République numérique ». Vaste programme ! Voyons ce que cela recouvre…

Avant de nous plonger dans le contenu, quelques mots sur le procédé…

Forcément, le « procédé » utilisé pose déjà problème … comment voulez-vous avancer ainsi dans la bonne direction ?
A mon tour de faire un retour sur mes différentes contributions au projet de loi relatif au numérique ou, comme il est présenté sur le site de contribution « République Numérique », le « projet de loi pour une République numérique ».

Là encore, on peut constater que nos dirigeants ne semble vraiment pas être « doués » dans ce domaine … pourtant nos « experts » en la matière ont pleins de très bonnes propositions …

Paris, le 2 octobre 2015 — La consultation publique sur l’avant-projet de loi numérique a pour objectif de faire remonter les demandes des citoyens et organisations quant aux améliorations à apporter sur le texte du projet de loi.

… mais seront-elles prises en compte ? J’ai malheureusement quelques doutes …

… quoique (puisque le gouvernement a mis une plateforme en ligne) :

Participez à la consultation sur l’avant-projet de loi « pour une République numérique »

Le gouvernement a lancé une consultation sur l’avant projet de loi « pour une République numérique » qui se termine le 18 octobre 2015. Ouverte à tous, elle a pour objectif de recueillir les avis de chacun sur le texte en cours d’élaboration. Chacun peut aussi proposer des amendements ou de nouveaux articles, avant que le projet de loi soit finalisé et déposé à l’Assemblée nationale. C’est une opportunité pour faire entendre notre voix.

L’April vous invite tous à participer : c’est en effet la première fois qu’un texte de loi du gouvernement est ainsi ouvert à la relecture et aux propositions citoyennes avant même sa présentation en Conseil des ministres. La plate-forme dédiée permet de formuler son opinion. Malgré ses limites, c’est une opportunité de s’exprimer sur chacun des sujets, de formuler des amendements voire de nouveaux articles. Le gouvernement s’est engagé à répondre aux propositions qui auront recueilli le plus de votes. Il est donc important de regarder attentivement les propositions qui ont déjà été soutenues, afin d’éviter l’éparpillement des propositions.

A propos de République numérique

Depuis quelques jours, et jusqu’au 18 octobre, il est possible de contribuer à la consultation République Numérique, reposant sur le rapport Ambition Numérique du CNNum. Mais le travail du CNNum est passé par les différents filtres ministériels. Certaines propositions sont remises à plus tard (une autre loi sur le numérique, plus orientée sur l’économie numérique ?), d’autres ont été diluées.

Où trouver les bons amendements ?

Bien des associations ont profité de l’occasion pour faire d’excellentes propositions :

Consultation « République numérique », soutenez les propositions de vos organisations préférées

Plus que quelques jours pour participer à la consultation sur l’avant-projet de loi français « République numérique » : lancée par le gouvernement, elle se termine ce dimanche.

Certes, personne n’est dupe, chacun reste méfiant et dubitatif, mais puisque cette possibilité est donnée, profitez de ces quelques jours qui restent pour voter, vous exprimer, faire des propositions, soumettre des modifications, des articles, enfin participer.

Le gouvernement s’est engagé à répondre aux propositions qui auront recueilli le plus de votes, et, bien entendu, ces réponses une fois publiées, seront à étudier attentivement.

Comme il reste très peu de temps pour analyser en détail les plus que nombreuses participations que l’on trouve sur le site du gouvernement (près de 5 000 à 6 jours de la clôture), voici regroupées les suggestions faites par les organisations les plus engagées autour des problématiques de libertés informatiques. Votre soutien sera le bienvenu.

Je note en particulier les propositions suivantes (coups de cœur parmi celles proposées) :

  • la publication du code source des logiciels par le secteur public ;
  • le recours aux systèmes libres et aux logiciels libres dans le secteur public ;
  • l’arrêt des racketiciels (vente forcée ordinateur/logiciels) ;
  • éviter la légalisation du copyfraud ;
  • élargir les possibilités d’action contre les atteintes au domaine commun informationnel ;
  • reconnaître les communs volontaires ;
  • préciser le périmètre d’application de la Neutralité du Net ;
  • affirmer le droit et encourager l’usage du chiffrement des communications ;
  • autoriser les actions de groupe notamment en matière d’atteinte au droit sur les données personnelles et la neutralité du Net ;
  • consacrer un droit d’information sur les modalités du stockage des fichiers et données-utilisateur ;
  • instaurer des sanctions pénales pour les atteintes au domaine commun informationnel ;
  • créer un Registre National du Domaine Public ;
  • créer un droit de citation audiovisuelle ;
  • promouvoir la mise à disposition de livres numériques dans les bibliothèques publiques ;
  • sur l’instauration de la liberté de panorama.

& je retiendrais tout particulièrement celle-ci :

A propos de ce dernier amendement, on constate qu’il permet à chaque internaute de récupérer ses données dans un format lisible par une machine pour les transférer chez un autre fournisseur de service.

Je vous encourage donc à voter pour ces amendements … (entre autres)

(tiens, on dirait encore un « mini dossier »…)

J’espère que malgré les quelques « bricoles » évoquées qui « coincent un peu », ces propositions aiderons nos gouvernants à mieux comprendre le « numérique » !

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2/ Le dossier du mois :

La semaine du revenu de base

 

Dans le cadre de la semaine du revenu de base qui a eu lieu le mois dernier, je voulais à nouveau revenir sur ce sujet ô combien important tant le malaise est grand dans la société d’aujourd’hui :

Choisi par UBI-Europe, le réseau européen pour le revenu de base,  le thème de la huitième édition internationale de la semaine du revenu de base, qui sera aussi la troisième  en France, sera « le revenu de base, un filet de sécurité pour la vie ». Tous les groupes locaux du MFRB se sont mobilisés pour organiser des événements du 14 au 20 septembre 2015. En voici la liste, non exhaustive, certaines annonces d’événements pouvant encore nous parvenir. Revenez visiter cette page…

De l’info est aussi assurée sur une page Facebook dédiée et sur notre compte twitter de manière ponctuelle. D’autres infos sur les événements créés au niveau européen sont disponibles sur le site du B.I.E.N.

Pour mémo, si vous voulez en savoir plus sur ce qu’est le revenu de base, je vous invite à consulter ce site :

Fin 2012, une joyeuse équipe toulousaine s’est réunie pour créer conjointement quatre œuvres sur le revenu de base :

Ce site web sert à financer, diffuser, valoriser ces différentes créations. Nous vous souhaitons une bonne visite !

ou encore cette définition :

Le revenu de base est un revenu versé par une communauté politique à tous ses membres, sur une base individuelle, sans conditions de ressources ni obligation de travail, selon la définition du Basic Income Earth Network (BIEN). Il reconnaît la participation de l’individu à la société, indépendamment de la mesure de l’emploi.

Partout à travers la planète, des actions sont menées pour « faire avancer » cette idée qui est « LA » solution aux problèmes actuels … il n’y a qu’à consulter cette liste :

Lancé l’année dernière grâce à une page Facebook à l’occasion de la 7ème Semaine internationale, Revenu de base Québec est une initiative citoyenne qui entend contribuer à la mise en place du revenu de base au Québec. Nos amis canadiens disposent maintenant d’un site où ils diffusent  l’état de la réflexion sur le projet dans leur état canadien. Pour Revenu de base Québec, le revenu de base sera le grand projet social du 21e siècle.

En collaboration avec d’autres associations québequoises également favorables au revenu de base, Revenu de base Québec s’inscrit pleinement dans la Semaine du revenu de base avec plusieurs événements.

Après l’Île-du-Prince-Édouard et les villes d’Edmonton et de Calgary, c’est cette fois la ville de Thunder Bay, dans l’Ontario, qui apporte publiquement son soutien au revenu de base. Son maire, Keith Hobbs, a déclaré que la mise en place d’un revenu de base, couplé à l’engagement de loger les sans-abri, constitue la meilleure stratégie pour redonner à chaque individu sa propre estime de soi, lutter contre la pauvreté, la toxicomanie et l’absence de domicile fixe.
Ce revenu de base peut être déterminé de différentes manières, chacun étant libre de ces choix, mais il faut prévoir tous les cas de figure, au cas où !
Tous les ans, les citoyens Alaskiens reçoivent un chèque issu de la rente pétrolière de son territoire. Cette année, le montant du dividende est très élevé, mais l’avenir de cette forme de revenu de base est aujourd’hui menacé par une partie de la classe politique.

Dans certains cas particulier, il y a urgence & il faudrait prendre les bonnes décisions :

L’Europe doit montrer une réelle solidarité avec la Grèce. UBIE, réseau européen pour un revenu de base, demande que s’applique à l’échelle européenne un revenu citoyen pour protéger les plus vulnérables.

Cet article est la reprise d’un communiqué de presse publié par UBIE (Unconditional Basic Income Europe), le réseau européen auquel le MFRB est affilié. Il a été initialement publié en anglais le 11 août dernier.

En effet, nos « grand économistes » commence à y penser fortement … j’ai hâte !

La Banque centrale européenne pourrait relancer l’économie en commençant à distribuer un revenu de base.

La zone euro a clairement besoin d’un instrument économique, autant flexible que structurel, qui puisse être utilisé par la banque centrale pour relancer l’économie quand il en est besoin. Une politique s’engageant, même de façon minime, dans la mise en place d’un revenu de base pour le peuple répondrait précisément à ce besoin.

Vous rappelez-vous comment était-ce avant la crise ? Lorsque le taux de croissance était au vert et que l’inflation était stable ? Lorsque la monnaie unique européenne semblait n’avoir que des avantages ? Les souvenirs de cette époque se sont vite évanouis. Surtout avec la stagnation persistante des salaires, les inégalités croissantes et les taux d’intérêt qui se sont réduits à un niveau qui n’a jamais été aussi bas. N’existe-t-il vraiment aucun moyen d’en sortir ?

Contraitement à ce que certains en pense, il y a de nombreux bénéfices à la mise en place d’un tel revenu « complémentaire » …

Pour un revenu de base émancipateur

Le gouvernement belge fait la chasse aux chômeurs, renforce l’exclusion des jeunes des allocations d’insertion et brandit fièrement l’injustice fiscale d’un prétendu « tax shift », faisant une fois de plus payer le prix fort aux ménages. L’Europe semble prisonnière de sa politique d’austérité, éloignant toujours un peu plus ses citoyens du projet européen de solidarité. Le monde vit une ère de mutation exceptionnelle : globalisation des échanges, changement climatique, révolutions technologiques, développement de l’économie sociale et solidaire… Nous vivons une époque de défis, de crises et de nouvelles opportunités.

… et il n’y a pas de « risques » pour les différents systèmes déjà en place (quoique, ça dépends des quels & de l’organisation choisie …)
Le revenu de base n’a pas vocation à poursuivre le détricotage du système français de protection sociale conquis de haute lutte au cours du XXème siècle. Au contraire, il doit venir le compléter, en vue d’assurer la continuité des besoins de la population en ce XXIème siècle où la production de richesses est en profonde mutation.

Et pour « ouvrir » vers un autre sujet lié : reste à savoir dans quelle monnaie ce revenu sera versé à chacun. Je préférerais une monnaie libre à l’€uro, bien sûr !

Pour commencer une nouvelle vidéo qui expose le sujet du « salaire à vie », un concept développé par Bernard Friot :
Qu’y voyons-nous du point de vue de la Théorie Relative de la Monnaie ? Tout d’abord l’absence totale du début à la fin de la prise en compte de l’existence d’un système monétaire qui a une certaine structure, laquelle structure influe sur la mesure.

>>> Source(s) & plus d’infos @

http://revenudebase.info/

http://revenudebase.info/evenement/semaine-rdb-2015/

http://www.creations-revenusdebase.org/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Revenu_de_base

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_partisans_du_revenu_de_base

>>>Liens Bonus @ 

http://shaarli.sweetux.org/?searchtags=ECONOMIE

http://shaarli.sweetux.org/?searchtags=REVENUDEBASE

 


3/ Le coup de cœur …

Lorsque j’ai pris connaissance de ce billet de notre amis JCFrog, ça m’a fait du bien : encore une initiative pour essayer de faire avancer les choses dans une autre direction & j’aime bien le concept proposé !

Ils ont réalisé un petit clip pour une présentation TEDx à venir (La Rochelle, 5-6 novembre prochain). Ils veulent parler de Démocratie, la vraie, pas la représentative. Du coup la vidéo commence à tourner un peu sur facebook et semble être bien reçue. A cette occasion on m’a remonté un besoin de sources: « heureusement que j’ai vu cette vidéo sur ton mur sinon j’aurais pensé à une manœuvre FN »

C’est légitime. Voilà donc ce que j’en sais.

Ce petit collectif  revendique de ne pas avoir de chef, mais à l’origine il y a notamment Quitterie de Villepin, une femme engagée qui a connu le monde politique auprès de François Bayrou et qui, j’espère ne pas trahir sa pensée, n’en pouvait plus de ce petit microcosme stérile. Elle aspire à de la Démocratie (type Démocratie ouverte), de la justice (combat Fashion Revolution), bref des trucs populistes comme ils disent sur les plateaux TV.

Je vous invite a regarder leur vidéo de présentation & leur site pour en savoir plus !

…& le coup de gueule du mois :

(encore & toujours contre toutes ces lois inutiles & liberticides … dois-je encore en parler ?)

Paris, le 15 septembre 2015 — Après la censure par le Conseil constitutionnel des mesures concernant la surveillance internationale dans la loi sur le renseignement, le gouvernement revient à la charge avec une proposition de loi qui sera examinée dès la fin du mois de septembre à l’Assemblée nationale. La Quadrature du Net rejette avec vigueur les dispositions inacceptables contenues dans cette proposition de loi, qui instaurent une véritable course à la guerre du renseignement contre nos partenaires européens et internationaux.
Destinée à patcher la loi sur le renseignement, une proposition de loi sera examinée en procédure accélérée par le parlement. En parallèle, une association d’avocats et juristes franco-américains porte plainte pour atteinte au secret professionnel et au secret des correspondances.
Paris, le 21 septembre 2015 — La proposition de loi sur la surveillance internationale a été adoptée sans amendement et quasiment sans discussion le 16 septembre par la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale.
Paris, 30 Septembre 2015 — L’examen de la proposition de loi relative aux mesures de surveillance des communications électroniques internationales débutera à bas bruit le 1er octobre 2015. On lui prédit déjà un avenir radieux, fait d’examens éclair et débats expédiés. Après la censure du Conseil constitutionnel, qui avait amputé le système généralisé de renseignement de sa branche internationale, ce texte prétend combler le vide et introduire un « progrès décisif » : l’encadrement des activités du renseignement extérieur.
Paris, le 30 septembre 2015 — La commission de la défense a rejeté massivement tous les amendements proposés par Laure de La Raudière, Lionel Tardy et Sergio Coronado (avec le groupe EELV) et ne conserve que des amendements de forme. Patricia Adam, présidente de la Commission de la Défense et rapporteure de la loi ne cherche même plus à cacher sa volonté d’étouffer tout débat sur le régime de surveillance internationale et l’énorme atteinte aux droits et libertés qu’il institue.
Francis Delon ayant été officiellement désigné ce vendredi au Journal Officiel comme le premier président de la nouvelle Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR), la loi entrera en vigueur demain.
L’association de la presse judiciaire annonce une requête devant la cour européenne des droits de l’homme pour contester la loi sur le renseignement, entrée en vigueur ce samedi.
Paris, le 2 octobre 2015 — Sans surprise, l’Assemblée nationale a voté hier la surveillance internationale de masse sans apporter de modification majeure au texte. Un seul député, Sergio Coronado, est venu défendre les libertés fondamentales dans un hémicycle presque vide.

>>> Source(s) & plus d’infos @

http://www.ma-voix.fr/

http://shaarli.sweetux.org/?searchtags=BIGBROTHER

http://shaarli.sweetux.org/?searchtags=LOILIBERTICIDE


Rendez-vous le mois prochain pour d’autres nouvelles,

Cordialement,

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#LMPC.4

1/ L’actualité des 2 mois écoulés :

L’actualité de ces dernières semaines a été chargée & compte-tenu des congés estivaux, je n’en ai pas autant diffusé via mon shaarli que je ne l’aurais fait habituellement, voici donc l’essentiel de ce que j’en ai retenu :

Titre : 1984, Foucault, société de surveillance et Libre Intervenants :
Intervenants : Véronique Bonnet – Luc Fievet
Date : mai 2015
Durée : 43 min 58
Lien vers la vidéo
Transcription
Je vous recommande bien évidemment de regardé cette vidéo très intéressante !
Le projet de loi sur le renseignement ouvre décidément la porte à des pratiques jamais ou très rarement vues. Après avoir été l’un des très rares textes de la 5ème République à avoir été présenté par le Premier ministre lui-même à l’Assemblée nationale, après avoir été sans doute le premier texte censé renforcer la lutte contre le terrorisme à avoir uni contre lui des magistrats anti-terroristes et une association de victimes du terrorisme (renforçant le sentiment d’une rare unanimité de la société civile contre un projet de loi), après avoir été le premier texte de l’Histoire à faire l’objet d’une saisine du Conseil constitutionnel par le président de la République, voici que le projet de loi Renseignement fait même sortir de sa réserve une administration publique, qui tente jusqu’au bout de peser sur le sort du texte.
Je sais, la loi a été votée depuis la publication de cet article … cf. mon point n°3 ci-dessous !
La théorie de la « destruction créatrice » développée par Joseph Schumpeter a-t-elle encore un sens au 21ème siècle, malgré l’accélération continue du rythme des cycles d’innovations technologiques ? Nous entrons dans une ère où il devient plus facile et rapide de détruire des emplois que d’en re-créer, ce qui impose de se poser pour réfléchir aux conséquences sociales, et aux moyens de soutenir à la fois le développement technologique et le développement humain.
Voici une « problématique » très intéressante : nos « politiques » devraient s’y intéresser de plus prêt pour essayer de trouver/proposer des solutions plus « pertinentes » & plus justes…

11 juillet 2015. – Un amendement inattendu concernant l’enfouissement des déchets radioactifs a été introduit dans la loi Macron concernant la croissance, l’activité, et l’égalité des chances économiques, à l’article 201.

Techniquement, l’amendement concerne la commune de Bure utilisée comme laboratoire pour y mettre le Centre industriel de stockage géologique (Cigéo), une invention de l’ Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra). Les déchets ne seront qu’à 500 mètres sous la terre de cette commune de 86 habitants. En réalité, personne ne veut de ces déchets dans sa commune en raison du danger que représente leur radioactivité.

Il a été adopté le vendredi 10 juillet sans vote. L’absence de vote est lié à l’utilisation du controversé procédé dit du 49.3.

De point de vue des écologistes, il s’agit d’un «  un insupportable coup de force ».

13 juillet 2015. – Le lundi 13 juillet, la Conférence internationale sur le financement du développement s’ouvre à Addis Abeba. Elle va durer jusqu’au 16 juillet. L’absence de François Hollande est regrettée.

Cette conférence regroupe 93 Etats membres des Nations unies (ONU). Une vingtaine de chefs d’Etat ou de gouvernement y seront présents.

Cette conférence vise à discuter de l’extrême pauvreté. D’après Le Monde « Un milliard d’êtres humains vivent avec moins de 1,25 dollar (1,10 euro) par jour . »

Dommage … Que faisait-‘il ce jour là ? Un déjeuner avec son premier ministre à 13h & une réception à 18h30 au Ministère de la défense ! (Pour sa défense, il y avait le défilé le lendemain en présence du président Mexicain en visite officielle pour 3 jours & la veille il assistait au sommet de la zone euro sur la Grèce à Bruxelle !)

Hourra ! Encore un énième attentat terroriste déjoué pas plus tard que le 13 juillet 2015. Le cinquième depuis le début de l’année nous dit-on.

Le hasard fait bien les choses tout de même, un attentat déjoué le 13 juillet, à la veille d’une fête nationale, moins d’une semaine avant la décision du Conseil Constitutionnel sur la loi renseignement, quel superbe coup médiatique.

Attention, chers lecteurs, je ne remets pas en question la véracité des actes déjoués, je n’ai d’ailleurs pas assez d’éléments pour savoir s’ils sont réels ou non.

Non. Ce qui me dérange, c’est une série de coïncidences assez étranges pour que j’arrête de les considérer comme de simples coïncidences.

+1 !
20 juillet 2015. – Deux personnalités françaises, François Hollande, et Jacques Delors appellent à refonder la zone euro. Cet appel fait suite aux clivages causés par une renégociation de la dette grecque par la zone euro et l’union européenne. Les difficultés liées à cette renégociation ouvrent la porte à la question d’une intégration plus poussée de la zone euro. Cette déclaration intervient également deux années avant l’élection présidentielle française. Ce qui conduit le monde des affaires à accueillir cette déclaration avec scepticisme; ils la considèrent comme est purement politique.

Je ne suis pas sûr que ça soit la meilleure solution … écoutez-donc les idées proposées par Stéphane Laborde , Gérard Foucher ou encore l’équipe du Revenu de base !

Je suis sur qu’il en ressortira de bien meilleures pistes … et vous ?

Au delà de toutes les conséquences néfastes que notre merveilleux système engendre, il y a une cause qui semble être plus importante que les autres : le pouvoir décisionnel. Appelé aussi “cause des causes” par Étienne Chouard, il s’agit du levier qui interagit sur tout, aussi bien l’économie que l’éducation, les médias, l’énergie, ou encore l’agriculture. Bien que tout ces domaines soient de plus en plus “hackés” par des citoyens conscients des problématiques de notre civilisation, il semble aussi important de noter le manque de solutions concrètes concernant le domaine politique.

Je vous invite donc à visionner cette vidéo très instructive :

Cofondateur du Mouvement Français pour le Revenu de base, créateur d’un site et d’un journal dédié à la question, Stanislas Jourdan affirme que le principe d’un revenu pour tous et sans condition finira nécessairement par s’imposer dans les pays développés. Interview.
Ça serait un excellent début pour résoudre partiellement les « soucis » évoqués plus haut !
Le professeur Joseph Cannataci, rapporteur spécial à l’ONU pour la vie privée, demande l’élaboration d’un traité international pour mieux protéger la vie privée des citoyens, contre les Etats et contre les entreprises sur Internet.
Excellente initiative !
Le passionnant interview ci dessous est une republication d’un post originalement publié sur toolinux. On y cause politique, logiciel libre, fablabs, nouveau monde quoi 🙂
Tiens donc ! voici un bon petit billet qui aborde pleins de sujets comme je les aiment (dans mes autres blogs)

Dans le monde du logiciel Libre et GNU Linux, nous apprécions d’avoir le choix de notre système d’exploitation et de nos logiciels.

C’est notre force, celle de ne pas suivre une voie imposée par une multinationale américaine de type Microsoft, Google ou Apple.

Cela nous permet de contrôler nos outils et notre machine. Cela nous permet d’être indépendant, d’être libre.

C’est vraiment dommage ! Qu’attendons nous ?

Le Parlement européen a adopté mardi par 371 voix contre 293 le rapport Schaake, qui demande à la Commission de respecter le droit au chiffrement et même de systématiser chez les acteurs privés l’adoption de normes de chiffrement de bout en bout sur les messageries. Les eurodéputés veulent empêcher l’interception des messages de correspondance privée, y compris par les services de renseignement.

C’est une bonne nouvelle … en espérant que ça se finalise bien !

Le Parlement européen a une nouvelle fois demandé mardi à la Commission et aux états membres de faire en sorte d’accorder l’asile politique aux lanceurs d’alertes « qui dénoncent des pratiques de surveillance abusives ».
Encore une « bonne idée » …
Les députés Patricia Adam et Philippe Nauche ont déposé à la demande du gouvernement leur proposition de loi sur la surveillance internationale des communications électroniques, qui vise à apposer un patch sur le seul trou laissé par le Conseil constitutionnel après la loi Renseignement. Le texte doit faciliter l’interception massive des communications sur internet, et les conversations téléphoniques.
…et une moins bonne !
***
Évoquons maintenant deux sujets dramatiques sur des sujets habituellement non abordés sur mon site :

11 septembre 2015. – Une grue a chuté sur la Grande Mosquée de La Mecque, en Arabie saoudite, faisant de nombreux morts. Le bilan est très lourd : au moins 107 morts et 238 blessés. L’accident a eu lieu vers 17h45, peu avant la prière de 18h30 du vendredi.

Selon les premières constatations, la grue d’un chantier voisin est tombée dans la Grande Mosquée en raison des mauvaises conditions météorologiques. En effet, de fortes bourrasques de vents secouaient la région lors de la chute de la grue. L’engin de chantier aurait été déséquilibré et a transpercé le toit de l’édifice religieux, s’écrasant sur des fidèles et des ouvriers. Des témoignages évoquent un éclair qui aurait frappé la grue et provoqué sa chute.

Cet accident survient au moment où débute la période de pèlerinage où des millions de personnes se rendent à La Mecque.

(Notez la date de cet accident) … Quelque soit votre religion, priez pour les familles & les proches des victimes …
  • Pour le second sujet d’actualité que je souhaite aborder en quelques mots, il n’y a malheureusement pas à ma connaissance de « source libre » ayant diffusé de billets à ce propos. Il s’agit du drame des réfugiés (ou crise des migrants) arrivant en Europe : Cette situation aux proportions inhabituelle est difficile pour tous (pour les personnes qui fuient leur pays quel-qu’en soit la raison & pour les pays d’accueils qui doivent gérer l’afflux important). Dans l’urgence, il faut essayer de faire au mieux afin d’accueillir si possible temporairement ces personnes dans des conditions humaines & dignes. Il faudra ensuite essayer de « résoudre (politiquement & paisiblement) les causes » ayant provoqué ces fuites afin que ces personnes puissent envisager un retour chez eu, en toute sécurité une fois les risques éliminés… si c’est humainement possible.
Où va le monde ? Pourquoi tant de violence & de haine ?
***

>>> Plus d’actualités @
shaarli.sweetux.org & rss.sweetux.org

… mais aussi sur news.sweetux.org !


2/ Le dossier du mois :

INVENTONS L’ÉCOLE DE DEMAIN – Partie 2 :

POLITIQUE & ÉDUCATION

Petits rappels d’une définition importantes pour débuter la seconde partie de ce dossier qui sera constitué en grande partie d’extraits des différentes publications citées en fin de celui-ci:

POLITIQUE :

Notion polysémique, la politique recouvre :

  • la politique en son sens plus large, celui de civilité ou Politikos, indique le cadre général d’une société organisée et développée ;

  • plus précisément, la politique, au sens de Politeia, renvoie à la constitution et concerne donc la structure et le fonctionnement (méthodique, théorique et pratique) d’une communauté, d’une société, d’un groupe social. La politique porte sur les actions, l’équilibre, le développement interne ou externe de cette société, ses rapports internes et ses rapports à d’autres ensembles. La politique est donc principalement ce qui a trait au collectif, à une somme d’individualités et/ou de multiplicités. C’est dans cette optique que les études politiques ou la science politique s’élargissent à tous les domaines d’une société (économie, droit, sociologie, etc.) ;

  • dans une acception beaucoup plus restreinte, la politique, au sens de Politikè, ou d’art politique se réfère à la pratique du pouvoir, soit donc aux luttes de pouvoir et de représentativité entre des hommes et femmes de pouvoir, et aux différents partis politiques auxquels ils peuvent appartenir, tout comme à la gestion de ce même pouvoir.

  • la politique est le plus souvent assortie d’un épithète qui détermine sa définition : on va parler de stratégie politique par exemple pour expliquer comment elle se situe dans une perception combinatoire et planifiée de nature à lui faire atteindre ses objectifs.

Dans le cas présent, je prends en compte LA définition dans son sens LARGE, bien évidemment …

Quelque-soit le parti politique en place, les personnes au pouvoir se doivent d’agir dans « la bonne direction » (celle de la liberté & de l’ouverture à la culture libre… afin que chacun puisse être son « propre maître », si vous voyez ce que je veux dire).

De ce fait, comme évoqué dans la première partie de ce dossier :

La liberté du logiciel joue un rôle fondamental dans l’éducation. Les établissements d’enseignement de tous niveaux doivent utiliser et enseigner le logiciel libre car seul celui-ci leur permet de remplir leurs missions essentielles : diffuser le savoir et préparer les élèves à être de bons membres de leur communauté. Le code source, ainsi que les méthodes du logiciel libre, font partie des savoirs humains…

C’est pourquoi les écoles doivent utiliser exclusivement du logiciel libre !

Les activités liées à l’éducation, y compris les écoles depuis le jardin d’enfants jusqu’à l’université, ont pour devoir moral de n’enseigner que le logiciel libre.

Tout utilisateur d’informatique devrait exiger des logiciels libres car ils lui donnent la possibilité de contrôler son propre ordinateur – avec les logiciels privateurs en effet, le programme fait ce que son propriétaire ou son développeur veut qu’il fasse, pas ce que l’utilisateur veut qu’il fasse. Le logiciel libre donne également aux utilisateurs la liberté de coopérer, de vivre dans la droiture morale. Ces raisons s’appliquent aux écoles comme à tout le monde. Toutefois, le but de cet article est de présenter les arguments supplémentaires qui s’appliquent spécifiquement à l’éducation.

Donc nos « dirigeant » (qui se doivent d’être bienveillants) doivent en toute logique faire ce choix … mais malheureusement les programmes scolaires ne sont pas encore tout à fait « au point » dans ce domaine & les outils mis à dispositions sont loin d’être libres (pour la très grande majorité d’entre eux…)

A l’école du bricodage – alterlibriste

Ainsi, François Hollande souhaite « l’apprentissage des sciences du numérique et également la diffusion du codage dès l’école primaire »

L’utilisation de la formule « diffusion du codage » en dit long sur les connaissances informatiques du Président et de ses conseillers, mais après avoir parcouru divers articles et les propositions de loi, c’est bien le terme de codage qui semble être couramment utilisé comme traduction bête et méchante de « coding » alors que le terme de programmation comme il était utilisé à notre époque serait plus approprié. D’ailleurs, où est la révolution dans tout ça ? Moi aussi, j’ai appris le codage il y a 30 ans à l’école avec les Thomson MO5 et Amstrad CPC (voir mon parcours avec l’informatique). Je ne sais pas si les politiques en ont fait tout un foin mais les ordinateurs sont entrés dans les écoles aussi vite que dans les foyers à l’époque. Et nous n’avions pas d’autre choix que d’écrire des programmes pour qu’il se passe quelque chose. Je ne peux pas dire quand et pourquoi cet apprentissage a disparu mais c’est bien ça le problème.

Une solution serait peut-être la suivante :

Moi Président, je ferme les écoles

Françaises, Français,

Nous le savons tous, l’école est un lieu de perdition.

On y apprend la crainte des plus forts, l’injustice face au casting du corps enseignant, le pourcentage d’adultes dépassés par une mission impossible, l’inaptitude d’un monde à se remettre en question. On y découvre la vie en groupe dans ce qu’elle a de plus injuste, le faible n’est pas protégé. On s’obstine à croire qu’on y socialise nos enfants quand ils vivent ce que nous ne supporterions pas: aucune entreprise ne tournerait dans un climat de tension et de flicage qu’on impose à nos écoliers.

La fermeture des écoles s’accompagne évidemment d’un ensemble de réformes structurelles du pays. Il n’est bien sûr pas question de fermer l’Education Nationale, mais d’en abandonner ses casernes.

Je vous invite à lire la suite @ http://jcfrog.com/blog/moi-president-je-ferme-les-ecoles/

Il y a de très bonnes idées … sauf celle de fermer les écoles : au contraire, se sont elles qu’il faut « fibrer » en premier pour que chaque élève & étudiant puisse se connecter aux supports de cours en ligne … en ayant « sous la main » un professeur « en chair & en os », ce qui est plus pratique tout de même !

Pour le moment, nous en sommes encore loin :

Programme d’informatique dès l’école primaire ?

La France a fait le choix depuis de nombreuses années de considérer l’informatique à l’école et jusqu’au collège, uniquement à travers ses usages via le B2I. L’Éducation nationale perçoit le numérique comme un outil utile aux autres apprentissages.

Cette vision n’est pas forcément mauvaise mais elle semble trop restrictive. Le numérique ne peut se limiter à son seul usage au service des autres disciplines. Il pourrait être pertinent de mettre en place un réel enseignement de l’informatique comme il en existe dans d’autres pays ou même en France (mais seulement en option au lycée).

Les programmes de l’école primaire étant en pleine ré-écriture actuellement, Serge Abiteboul, Jean-Pierre Archambault, Gérard Berry, Colin de la Higuera, Gilles Dowek et Maurice Nivat ont envoyé au Conseil supérieur des programmes ce texte, que nous reproduisons ci-dessous, présentant les grandes orientations de ce que pourrait être un programme d’informatique à l’école primaire.

Prenez le temps de lire ce long billet : La encore, il y a de très bonnes propositions … à quand leurs mises en pratique ?

Au lieu de ça, nous avons droit @

Geektionnerd - Simon Gee Giraudot - CC by-sa

Geektionnerd - Simon Gee Giraudot - CC by-sa

Le Permis Internet pour les enfants : la pédagogie par la peur !

Permis InternetLa Gendarmerie nationale et l’association AXA Prévention (association de loi 1901 dont la mission affichée est « la pédagogie et l’ aux risques » )  ont présenté en grande pompe médiatique jeudi 12 décembre 2013 un programme  national pour responsabiliser enfants et parents à l’usage du Web et des  réseaux sociaux : un permis Internet .
Voici la présentation faite par le dossier de presse :
(…)

Pour en finir avec cette approche du web par la peur : pour une véritable mise en œuvre de l’EMI

L’UNESCO propose un programme d’éducation aux médias et à l’information  qu’il serait bon de prendre enfin en compte de façon sérieuse en France  afin d’enseigner les compétences nécessaires pour profiter pleinement  des avantages du droit à la liberté d’opinion et d’expression. Depuis  des années, le saupoudrage s’avère inefficace, et amène même à des  dérives du type de celle à laquelle nous sommes en train d’assister.L’appel à des entreprises privées pour remplacer les enseignants s’est déjà produit à plusieurs reprises avec des résultats fort mitigés.
C’est  à la fois un recul énorme que de brandir la « peur », un manque de  perspective indéniable sur ce qui se fait dans les établissements (les professeurs documentalistes encore une fois sont totalement mis de côté.
Je vous invite à prendre connaissance de l’intégralité de ce billet rédigé par le collectif

Celui-ci se termine par cette petite vidéo très instructive :

Voici également une explication instructive concernant le système scolaire :

Il y a un grand malaise dans la société actuelle, il faut donc agir contre les causes & non contre les conséquences :

Éradiquons la source du terrorisme ! | ploum.net

Ne nous voilons pas la face, faisons fi du politiquement correct : il est désormais évident que la plupart des terroristes sont issus d’une partie bien identifiée de la population.

Certes, la majorité des individus la composant ne deviennent pas terroristes. Mais cette population reste néanmoins le terreau, le berceau qui permet à l’horreur de grandir et d’exister.

Aujourd’hui, je pense qu’il est indispensable d’ouvrir les yeux et de prendre des mesures pour éradiquer cette partie de la population, pour faire en sorte qu’elle ne puisse plus exister dans nos pays. Nous n’avons rien à attendre des politiques ou de l’état. Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. Et nous en avons les moyens. Aujourd’hui, individuellement, nous pouvons prendre des mesures, nous pouvons lutter afin de réduire cette partie de la population qui donne naissance au terrorisme : la classe sociale humainement pauvre et peu éduquée.

Eh oui, l’Éducation (la bonne!) permettrais sans doute de solutionner certains « gros problèmes »…

Peut-être aussi faut-il diffuser ces petites vidéos pédagogiques dans toutes les écoles :

Droits de l’hommes : des vidéos pour enfants libres de diffusion

A l’occasion du 25ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), dont l’application laisse à désirer même en France, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCHD) a mis en ligne sur son site internet une série de cinq vidéos pédagogiques à destination des plus jeunes.

Coproduites avec le Centre national de documentation pédagogique, chaque vidéo de 2 minutes 30 aborde successivement la non-discrimination, la liberté d’expression, le logement, la différence et le racket, avec des personnages de fruits et de légumes. L’ensemble est plutôt bien réussi et participe d’une bonne intention.

Hélas, alors que le communiqué de presse « encourage les médias et toutes les institutions accueillant de jeunes publics à diffuser les cinq films « Graines de citoyens » sur leurs sites Internet », rien n’est fait pour faciliter cette mise en ligne, que ce soit au plan pratique ou juridique. Les vidéos ne sont pour le moment proposées qu’au format MP4 sans outil d’intégration (embed), et aucune licence ne précise leur régime juridique. Pire, un « copyright » est même affiché sans réserves à la fin de chaque vidéo, ce qui met en doute la possibilité de les reprendre.

Heureusement, le CNCDH nous a fait savoir que les films « sont faits pour être repris et diffusés sans licence », et qu’il ne faut donc « pas hésiter ». De quoi faire bondir un juriste zélé, mais qui est rafraîchissant.

Bien sûr, pour travailler dans de bonnes conditions, il faut généraliser les formats ouverts dans l’Éducation nationale (et dans les administrations & services publiques également), mais il faut aussi les matériels « numériques » adéquates (adaptés à l’age des « apprenants » & aux besoins des enseignants) et surtout des supports pédagogiques diffusés sous licence libre… tout ceci fera l’objet de la troisième partie de ce dossier qui sera prochainement diffusée sur mon troisième blog…

>>> Sources & plus d’infos @

>>> Liens vers les 3 parties de ce dossier @

>>> Liens Bonus @

 


3/ Le coup de cœur ou le coup de gueule du mois :

Ce moi-ci, ça sera sous la forme d’un « mini-dossier » avec divers extraits de billets publiés au cours de l’été :
Et voilà, ce qui devait arriver, arriva… Le dernier rempart avant la surveillance de masse vient de tomber.
***

Voilà, le Conseil Constitutionnel vient de valider l’essentiel de la loi Renseignement. Oui, il y aura bien des boites noires en France destinées à surveiller des pans entiers de l’Internet français. Oui, la surveillance de masse (pas généralisée, mais de masse) est maintenant autorisée par la loi.

Le communiqué de presse de l’Élysée fleure bon la langue de bois comme jamais.

***
Paris, le 23 juillet 2015 —  En validant la quasi-totalité des mesures de surveillance prévues par la loi sur le renseignement votée le 25 juin dernier, le Conseil constitutionnel légalise la surveillance de masse et avalise un recul historique des droits fondamentaux. Les boîtes noires algorithmiques sont validées. Seule la surveillance internationale a été jugée non conforme à la Constitution.
***

France, 24 juillet 2015. Aujourd’hui, ma France n’a pas la même odeur qu’hier, aujourd’hui, elle me donne la nausée. Une nausée qui m’a fait passer une nuit blanche, où je me suis imaginé de doux rêves révolutionnaires pour me consoler de la bien maigre censure du Conseil des sages face à la loi sur le renseignement.

Des heures de travail, ces centaines d’heures de travail, des milliers si je compte le travail méticuleux des très nombreux opposants au projet de loi, encore plus si je compte les heures de ceux qui ont émis de sérieuses réserves face à ce projet de loi.

***
24 juillet 2015. – Le Comité des droits de l’Homme de l’ONU a publié un rapport ce jeudi, dans lequel il s’alarme des « pouvoirs excessivement larges de surveillance » qu’accorde la loi sur le renseignement. Les 18 experts indépendants qui composent ce comité, chargé de veiller au respect des obligations du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, critiquent ainsi l’action du gouvernement français en matière de renseignement.
***
Le Conseil constitutionnel a validé la quasi-totalité du texte de loi sur le renseignement. Suite à cette décision, plusieurs réactions ont eu lieu dans les médias ou sur les réseaux sociaux. Voici les principaux commentaires à retenir.
Alors que le Conseil Constitutionnel vient de valider l’essentiel de la loi Renseignement (et donc la mise en place de la surveillance de masse en France[1]), voici quelques articles à ce sujet, certains précédant l’annonce, d’autres l’analysant (note : liste d’articles mise à jour au fil de l’eau) :

Les lumières qui guident le peuple, éveillent les consciences, chérissent la réflexion et la raison à tout autre chose, prônent la tolérance, l’esprit critique, la réflexion politique, celles opposées à toute forme d’obscurantisme.

Ces lumières qui guident le peuple, celles dont nous devrions être fiers, que sont-elles devenues, qu’avons-nous fait ?

Paris, le 3 septembre 2015 — L’association FDN, la Fédération FDN et La Quadrature du Net ont annoncé ce jour avoir déposé deux recours devant le Conseil d’État contre les activités de surveillance d’Internet de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Alors que le gouvernement vient d’annoncer le dépôt prochain d’une proposition de loi sur la surveillance internationale, ces recours rappellent la nécessité que soient encadrées strictement a priori ces mesures de surveillance.

Eh oui, sachez que nous sommes tous désormais https://sous-surveillance.fr/#/

En décidant de ne pas censurer les dispositions qui posent le plus de risques pour la violation massive de la vie privée et qui sont très probablement contraires au droit international, le Conseil constitutionnel n’a pas seulement permis l’entrée en vigueur de loi Renseignement et de ses boîtes noires. Il a montré les failles d’un contrôle démocratique qui n’est plus adapté à l’époque moderne.
Eh oui … c’est bien ça le problème :
CONTRAIRE AU DROIT INTERNATIONAL, PAS A LA CONSTITUTION
(…)
C’est donc là la principale leçon de la décision du Conseil constitutionnel. Elle a mis en lumière les failles d’un contrôle démocratique qui n’est plus au goût du jour et qui permet d’obtenir la promulgation de lois contraires aux droits fondamentaux protégés par le droit international, et leur application, en toute « légalité ». Sans doute est-ce un signe supplémentaire de la nécessité de changer la Constitution, sur ce point comme sur d’autres. Il temps de re-penser la démocratie.

>>> Source(s) & plus d’infos @

 


 

Rendez-vous le mois prochain pour d’autres nouvelles,

Cordialement,

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#LMPC.3

1/ L’actualité du mois écoulé :

Hasard du calendrier, le 14 du mois de juillet tombe un jour férié !

Dois-je ou non publier un billet ce jour là ? Eh bien j’ose tout de même !

Dois-je revenir sur sur l’actualité « politique » de ces dernières semaines … sans doute un peu tout de même (même s’il est sans doute malheureusement « trop tard » pour y changer quoique se soit), car le sujet est important en ce jour de fête nationale

Dans quelques heures, la loi sur le renseignement sera votée, puis le conseil constitutionnel sera saisi par la représentation nationale.Hier, Wikileaks a commencé à diffuser des documents liés à la France et aux décisions des chefs du gouvernement sur divers sujets.Dans une délicieuse actualité, les documents de Wikileaks attestent de la surveillance des trois derniers présidents de la république, à savoir Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande.

Elle « tombe à pic » cette annonce (encore un hasard du calendrier !) …

Alors que le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve appelle sans relâche à “réguler Internet”, considérant le réseau comme un espace de non-droit où se radicalisent les esprits faibles et où les pires crimes se fomentent, (encore ce week-end, où des adolescents ont trouvé la mort en fabriquant des fumigènes artisanaux dont ils avaient trouvé la recette sur internet), il est temps pour chaque citoyen de prendre ses responsabilités et de mettre la main à la pâte.

Soyons fous ! il faut  bannir l’internet actuel & revenir au bon vieux minitel 2.0 :

 

Mais revenons donc sur l’actualité de ces dernières semaines … bien chargée dans différents « domaines » :

C’est la fin des kits mains libres en voiture, ou même en vélo. L’utilisation d’une oreillette Bluetooth ou d’un casque au volant sera désormais puni d’une amende de 4ème classe et du retrait de 3 points sur le permis de conduire. Le texte publié au Journal Officiel est d’effet immédiat.

Petit coup de gueule : je ne vois pas en quoi ça dérange plus que l’autoradio ou de converser avec les passager de la voiture !

Paris, 24 juin 2015 — En cours depuis de nombreux mois, une nouvelle étape des négociations en trilogue sur le futur règlement européen concernant la protection des données personnelles démarrera aujourd’hui. Comme le montre le document publié le 8 juin dernier, le Conseil de l’Union européenne tentera de balayer la plupart des dispositions protectrices pour les citoyens du texte final. Bien qu’elle soit encore trop faible, il est fondamental que les représentants des citoyens dans ces négociations n’infléchissent pas la position adoptée par le Parlement le 12 mars 2014.
Tiens, encore un sujet « qui fâche » & qui concerne notre vie privée !
Paris, 30 juin 2015 — Après des mois de discussions à huis-clos entre le Conseil de l’Union européenne, la Commission et le Parlement européen (trilogue), le texte très positif sur la neutralité du Net voté en avril 2014 par le Parlement européen est devenu ambigu et affaibli : la neutralité du Net a besoin de plus de garanties et La Quadrature du Net regrette un accord au rabais.

Je le répète depuis de longues années (comme bien d’autres) : la neutralité du net est primordiale dans une société comme la nôtre !

 

Après un report de dernière minute en juin, le rapport de Bernd Lange sur le TTIP (Transatlantic Trade and Investment partnership, Partenariat transatlantique sur le commerce et l’investissement) devrait finalement être débattu puis voté les 8 et 9 juillet 2015. Les groupes politiques ont en effet annoncé être arrivés à un compromis pour mettre en place une nouvelle version du mécanisme de règlement des différends (ISDS). L’April regrette qu’une fois de plus la solution qui s’imposait, à savoir la suppression de ce type de mécanisme, n’ait pas été retenue et appelle les eurodéputés à voter contre ce texte.
Il faut absolument rester vigilant pour que le lobbyistes ne fassent pas pencher la balance dans le sens qui les intéressent !
Je n’ai jamais été fier d’être Français, pas plus que d’être blanc ou de sexe masculin. Je me sens avant tout humain, et même pas humain puisque, à l’image des Grecs anciens, je respecte les dauphins autant que mes semblables. Je suis un être conscient, et en ce sens je respecte toutes les consciences.Mais si je ne peux être fier d’être Français, je peux en avoir honte. C’est aujourd’hui le cas. J’ai honte que mon représentant à la tête de la nation où je suis né refuse de donner l’asile politique à Julian Paul Assange, jugé coupable de dire des vérités fâcheuses.

(et l’auteur de ce billet n’est pas le seul à penser cela…)

Selon Arthur Mignon, l’argent n’a pas vocation à refléter la « richesse » qu’auraient produit des travailleurs par leurs activités, aliénées ou non, ce qui explique pourquoi ceux qui défendent le salaire des « producteurs de richesses » se fourvoient.
Contrairement à ce qu’affirme une expression bien connue, j’estime que la propriété n’est pas le vol. Pour être volée, il faudrait que la propriété ait de la valeur. Partons du postulat que les fruits du travail qui sont la propriété de leurs propriétaires n’ont pas de valeur intrinsèque, seulement une valeur économique. Les produits du travail dans le régime salarié ne sont plus alors des richesses, seulement des produits économiques destinés à produire de la valeur économique. Ils ne peuvent donc être volés car ils sont les instruments d’un régime de coercition dont le libéralisme économique est l’idéologie maîtresse. L’émancipation des travailleurs ne passera pas par la réappropriation du capital accumulé par leur propre travail, elle passera par l’anéantissement pur et simple du travail.
Réflexion très intéressante … à creuser !
Les 5èmes rencontres des monnaies libres du 4 au 7 juin 2015 étaient l’occasion pour les informaticiens de faire le point et d’avancer sur le code du projet de monnaie libre uCoin et de le faire découvrir ensuite aux contributeurs présents qui ont pu créer leur premier compte de monnaie libre lors d’une après midi découverte.
Je vous recommande vivement de visionner la série de vidéo de cet article pour en savoir plus… (j’aurais pu en faire un dossier sans doute … mais l’actualité m’a fait opérer un autre choix !) … Vivement les 6ème rencontre en novembre prochain !
La nouvelle coalition de centre-droite en Finlande s’est engagée à lancer un projet pilote de revenu de base. Mais d’après Otto Lehto, président de BIEN-Finlande, il est peu probable qu’un véritable revenu de base inconditionnel ait une chance d’être expérimenté. Interview.
Dommage … ça serait tellement mieux si ça pouvait être la priorité de tous les gouvernements !
A l’occasion de sa séance plénière du 6 juillet, le Conseil Régional d’Aquitaine a voté à l’unanimité des votants une motion présentée par le groupe des Verts, visant à expérimenter sur le territoire un RSA inconditionnel. Un pas supplémentaire vers l’instauration d’un revenu de base.

Vivement que cette expérience se généralise à toute la France ! (…puis à toute l’Europe ?)

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2/ Le dossier du mois :

Prise de la Bastille le 14 juillet 1789 par HoüelPrise de la Bastille le 14 juillet 1789 par Hoüel.

Aujourd’hui, j’aurais pu faire un dossier sur la Révolution Française (avec la petite chronologie des « grandes dates importantes »), mais finalement, ça ne sera pas le cas : l’année prochaine peut-être!)

Ça ne sera as non plus véritablement un dossier, mais plutôt un « focus » sur l’actualité économique du moment tant le problème est sérieux … Il est rédigé suite au long billet suivant (très intéressant) & pour « présenter » le cas actuel de la Grèce :

Ceci est une lettre ouverte à l’attention de la commission de l’Assemblée Nationale relative à la dette souveraine des États. Elle est une réponse au rapport et aux propositions émises qui traitent de la Dette comme un outil de domination des politiques sociales et économiques. Cette lettre est fondamentale pour comprendre les racines techniques de l’endettement des États et changer réellement de modèle de société, désignant l’intérêt général comme supérieur aux intérêts particuliers.

… Pour débuter, deux petites vidéos de notre ami Gérard :

La guerre des classes, la Grèce, la dette et la monnaie

&

… & pour conclure, une petite « reprise » de notre ami Jérôme :

La dette #moustaki #grece

 

>>> Source(s) & plus d’infos @

http://www.creationmonetaire.info/2015/07/game-over-for-greece-play-again-same-rules.html

https://www.youtube.com/user/GerardFoucher75018/

http://jcfrog.com/blog/la-dette-moustaki-grece/


3/ Le coup de gueule du mois :

Nouvel attentat, nouvelle justification de la surveillance et du projet de loi renseignement. Mais que demanderont de plus les responsables politiques lorsque la loi renseignement entrera en vigueur, et que se produira tout de même un nouvel attentat ?

Bien sûr, l’actualité relative à cette loi liberticide est toujours présente ce moi-ci (& j’aime à rappeler en ce jour particulier mes griefs à l’encontre de son volet « séparation des pouvoirs« …).

Pour le moment, nous sommes encore en attente des réponses du Conseil Constitutionnel suite aux différents recours déposés … J’espère qu’ils jetterons ce texte « à la poubelle » (mais j’ai malheureusement quelques doutes au vue de la pression politique actuelle).

>>> Source(s) & plus d’infos @

http://shaarli.sweetux.org/?QSjYKghttp://shaarli.sweetux.org/?5EC0Zg http://shaarli.sweetux.org/?wtUe-w + http://shaarli.sweetux.org/?1Pe3cQ

http://shaarli.sweetux.org/?ZAVXZwhttp://shaarli.sweetux.org/?5hEPcQhttp://shaarli.sweetux.org/?4Ej1rg

http://shaarli.sweetux.org/?searchtags=LOILIBERTICIDE

http://shaarli.sweetux.org/?searchtags=SEPARATIONDESPOUVOIRS


>>> Lien Bonus :

J’ai découvert cette affiche tout dernièrement en ville :

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Alors j’ai souhaité en savoir un peu plus sur ce mouvement politique … qui organise une opération en ce « grand jour » : http://www.mouvement-14-juillet.fr/

… je vous laisse donc découvrir leur site internet très bien expliqué & documenté (que je ne peux « recopier » ici n’ayant aucune informations relatives aux licences des contenus):

http://www.conseilnational.fr/

Voici à toutes fins utiles leur vidéo de présentation :

Paix et harmonie à toute l’humanité !

 

 

Pour conclure ce billet, je vous livre cette invitation à la vigilance :

Je n’ai pas l’habitude sur ce blog de faire dans la prospective politique : déjà que la situation est assez compliquée, faire des plans sur la comète me paraît assez incertain, voire risqué. Ceux qui prédisent le futur se trompent invariablement. Pourtant, au risque donc de me tromper lourdement, je ne peux pas m’empêcher de vous faire part d’une petite réflexion qui m’étreint à l’instant.
(…)
Aussi faisons attention : les prochaines « révolutions » pourraient bien être un pas supplémentaire vers l’oppression. Aussi soyons vigilants avec ceux à qui nous donnons les clefs et en qui nous plaçons nos espoirs.

Additif en date du 15/07/15 :

France : proclamation d’un Conseil National de Transition

15 juillet 2015. – Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblés hier à Paris, « au nom du peuple souverain », pour « reprendre la gouvernance du pays ». Par un appel lancé le 18 juin , des citoyens lambda s’étaient regroupés pour proclamer la naissance d’un Conseil National de Transition (CNT). Ce groupe formé de citoyens volontaires proclame représenter la seule autorité légitime de la nation.

Les français avaient rejetté par référendum le projet constitutionnel européen de 2005. Cette décision avait été contournée deux ans plus tard par la ratification d’un nouveau traité, sans que le peuple soit consulté. La souveraineté du peuple étant inaliénable et imprescriptible, les responsables censés le représenter se seraient rendus complices de haute trahison.

Le CNT avance que la présidence de la République, les gouvernements succéssifs, et les parlementaires (Assemblée nationale et Sénat) seraient depuis 2007 illégitimes au regard du peuple souverain. Et c’est dans cette démarche citoyenne que le CNT envisageait de prendre symboliquement ses fonctions le 14 juillet 2015.

L’information, reprise par Le Monde et Le Figaro, n’a suscité aucun commentaire officiel[1],[2]. Ni l’Élysée, ni Matignon, ni le Palais du Luxembourg ne semblent avoir été approchés. Seules quelques personnes auraient été arrêtées aux alentours du Palais Bourbon.


Rendez-vous dans 2 mois pour d’autres nouvelles… (pause estivale oblige)

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#LMPC.2

1/ L’actualité du mois écoulé :

Comme chaque mois, je vais donc vous livrer ici les « liens + extraits » des billets qui m’ont semblé être les plus intéressants parmi ceux « rediffusés » via mon shaarli (ainsi que mes éventuels commentaires) :

Cette fois encore, je n’aborderais pas dans cette première rubrique la loi renseignement qui accapare une grande partie de l’actualité politique … (je la garde pour le coup de gueule du mois !)

Comment est créé la monnaie ? Voici une très bonne question qui mérite de s’y pencher dix minutes. Cette question est essentielle, car nous travaillons perpétuellement pour cette raison: accumuler de la monnaie afin de subvenir à nos besoins vitaux  et nos loisirs. Le système étant globalement dirigé par ce mécanisme, il est essentiel de s’y plonger et d’en comprendre le fonctionnement. Connaitre le mécanisme de création monétaire c’est comprendre la gestion du monde, la gestion du cheptel humain.“Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin.”
Henry Ford. (1863-1947)
C’est en effet une très bonne question … une fois les bases acquises, on comprends mieux pourquoi l’économie va si mal !

 

Les Incroyables Comestibles sont un mouvement citoyen qui, venu d’une petite ville d’Angleterre, Todmorden, se propage aujourd’hui dans le monde entier comme une trainée de poudre.Les Incroyables, ca vient d’ou ?

C’est une belle initiative … qui doit continuer à se développer …

Le 29 mai 2005, à la question : « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une constitution pour l’Europe ? », le non recueille 54.88 % des suffrages exprimés parmi 69.34 % des inscrits.
À quoi ça sert de dire NON si nos politiques font finalement le contraire ?

 

Paris, le 5 juin 2015 — Le Conseil d’État a publié ce jour sa décision de renvoi de la Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) déposée par la Fédération FDN, French Data Network et La Quadrature du Net contre l’article 20 de la Loi de Programmation Militaire adoptée en 2013. Cette décision est fondamentale dans la lutte contre la surveillance généralisée et l’accès des services de renseignement aux données de connexion. Elle prend donc une place importante dans les débats sur l’actuel projet de loi sur le renseignement.

Excellente nouvelle … dommage que cette « décision » n’ai pas été prise plus tôt …

Le 27 mai 2015, une nouvelle version fuitée de TiSA (Trade in Services Agreement, Accord sur le commerce des services) a été publiée. TiSA est un accord commercial international actuellement négocié en secret par 5O pays, dont l’UE et les États-Unis. Dans cette version, un article empêche explicitement un État de donner la priorité au logiciel libre. L’April dénonce ce texte et appelle les gouvernements européens à rejeter ces négociations dangereuses et opaques.
Encore un gros délire de nos « élites » ! Quelle aberration : interdire le logiciel libre !
Paris, 18 mai 2015 — La Commission européenne a publié le 6 mai sa stratégie à l’horizon 2020 pour la mise en place d’un marché unique du numérique. De nombreux domaines liés au numérique sont ainsi concernés par cet agenda, depuis le droit d’auteur à la criminalité, en passant par les télécommunications et l’harmonisation de la TVA. S’il est positif de voir la Commission se saisir de ces enjeux, La Quadrature du Net ne peut accueillir ces chantiers qu’avec la plus grande prudence, tant les tentatives précédentes ont été désastreuses sur le plan de la protection des droits fondamentaux.

Il ne faut surtout pas se laisser dicter les lois par les puissants lobbies économiques !

Tous bords confondus, nous sommes nombreux, je crois, à rêver d’un monde meilleur, plus juste, moins pollué.Les urgences sont sans précédent. Le climat s’effondre, les richesses se concentrent, le chômage explose, aucune raison que ça s’améliore sans mesures radicales.Il me semble assez admis également que nous faisons société à partir du moment ou nous gérons le commun dans l’intérêt du commun. Pour cela nous avons des Etats qui votent des lois à suivre par tous, et donc par les commerçants.Dans un monde adulte, le commerce est secondaire, l’intérêt public est prioritaire.Par exemple il apparait assez logique qu’après avoir découvert la dangerosité de l’amiante, le gouvernement l’interdise.Forcément pour le boutiquier qui vivait du commerce de l’amiante, ça craint. Mais la sagesse s’impose, on ne va pas tuer des gens pour de l’argent.Enfin ça c’était avant.

En effet, nos politiques sont « vendus » aux lobbyistes dans des pactes conclus dans le plus grand secret … ces traités ont pour but de donner tous les pouvoirs aux grandes multinationales qui pourrons « racketter » les États  : Il faut résister de toute nos forces, nous informer, & s’opposer aux traités TTIP TISA TAFTA

L’ONU demande le droit à une connexion anonyme sur internet

Le Rapporteur spécial de l’ONU sur la promotion et la protection de la liberté d’opinion et d’expression, David Kaye, demande que les gouvernements renoncent aux lois qui imposent aux opérateurs de télécommunications ou aux services en ligne de relever l’identité réelle de leurs clients.

Voilà donc « enfin » une bonne nouvelle … que nos représentants Nationaux ne semblent pas comprendre !

Le Mardi 19 Avril, nous avons coorganisé avec Stéphane Laborde, une soirée discussion sur notre logiciel libre Mumble. Cette soirée avait comme objectif de réunir des Internautes, des programmeurs, ou des personnes intéressées par les monnaies libres et la Théorie relative de la monnaie. Stéphane Laborde était présent avec nous pour nous accompagner durant cette soirée, ainsi que plusieurs programmeurs travaillant sur des logiciels de monnaie libre. Nous avons enregistré cette soirée de discussion très intéressante, rien que pour vous. Bonne écoute !
Si vous ne savez pas ce qu’est la TRM, je vous invite à consulter les sites & podcasts de Stéphane Laborde (ou encore ces quelques liens complémentaires ici & ).
Entre nous, je pense que lier alternative monétaire libre & revenu de base pourrait être une piste intéressante a étudier … d’où (en partie) le dossier du mois.

Une approche monétaire

Une nuance qui n’est pas sans rappeler une autre approche, celle de la monnaie. Selon la thèse défendue par Stéphane Laborde, dans sa « Théorie relative de la monnaie », pour que l’argent soit réellement un protocole d’échange démocratique, il ne faudrait pas confier le monopole de la création monétaire aux banques, mais faire en sorte que chaque citoyen soit pourvu de la même dose de création monétaire tout au long de sa vie, ce qui concrètement se traduirait par le versement à chaque citoyen d’un revenu de base « financé » par une injection régulière de nouvelle monnaie par la banque centrale, se passant ainsi de toute taxation pour financer le système.

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2/ Le dossier du mois :

Le revenu de base, réalité de demain ?

Revenu de base, allocation universelle ou revenu universel…

tous ces termes désignent une vieille idée qui pourrait revenir au goût du jour : verser à chaque citoyen un revenu.

Utopique ?

 

Avant toute chose, il me faut commencer par une définition :

Le revenu de base est un revenu versé par une communauté politique à tous ses membres, sur une base individuelle, sans conditions de ressources ni obligation de travail, selon la définition du Basic Income Earth Network (BIEN). Il reconnaît la participation de l’individu pour la société, indépendamment de la mesure de l’emploi.

Cette proposition est aussi appelée :

« revenu universel », « revenu inconditionnel », « revenu inconditionnel suffisant », « revenu d’existence », « revenu minimum d’existence », « revenu social », « revenu social garanti », « allocation universelle », « revenu de vie », « revenu de citoyenneté », « revenu citoyen », « dotation inconditionnelle d’autonomie » ou « dividende universel ».

Elle est parfois confondue ou mise en opposition avec celle de salaire à vie (ou salaire universel) imaginé initialement par Bernard Friot et promu notamment par le réseau salariat.

Si l’on veut « creuser » un peu, on pourrait rajouter/préciser que de nombreux éléments sont à prendre en compte : son Montant & son FinancementPar redistributionPar création monétairePar les revenus des biens communs ). Il ne faut pas non plus oublier les Aspects philosophiques ( Liberté réelleRespect de soi ). Tout ceci entraînant bien sûr des Conséquences (Sur les revenusSur l’emploi, sur la Simplification administrative majeure, sur la  Justice sociale).

Pour plus d’informations, je vous invite à remonter aux sources de cette idée, impulsée par le philosophe Thomas Paine du haut de la tribune de l’Assemblée Nationale en 1792 !

Pour ceux d’entre vous que ça intéresse, il y a également ce film de présentation datant de 2008 & intitulé « Le Revenu de base – une impulsion culturelle »

Ce film constitue l’un des outils pédagogiques les plus efficace pour comprendre et faire comprendre cette idée…

Les quelques articles cités ci-après ont été publiés dernièrement sur le site dédié à ce sujet :

À l’initiative du collectif Émergence, présidé par le sénateur socialiste Gaëtan Gorce, un colloque sur le revenu de base avait lieu mardi 19 mai dernier au Sénat avec pour thème : “Le revenu de base : un levier de transformation sociale pour l’économie de demain”, en partenariat avec le Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB).
C’est autour d’un programme dense qu’une centaine de personnes, parmi lesquelles des élus, journalistes, experts et militants du revenu de base se sont réunis pour échanger sur le revenu de base. En effet, “le revenu de base doit dépasser le cadre d’un seul parti.”.
Le programme de la matinée visait essentiellement à dresser les constats des bouleversements de l’économie liés à l’automatisation et à la numérisation des emplois, à l’émergence de l’économie collaborative et aux métamorphoses du travail que ces tendances impliquent.
Les sujets évoqués lors de cette journée ont été les suivants :
  • Métamorphoses du travail et de la production de richesses
  • Inconditionnalité du revenu de base et intégration par le travail
  • Comment financer un revenu de base dès maintenant ?
  • Quels progrès sous le quinquennat Hollande ?

 

De nombreuses petites séquences vidéo (20) sont disponibles sur le billet du compte-rendu de cette journée intense.

On peut retenir que si le consensus sur la façon d’envisager la mise en place d’un revenu de base en France n’est pas encore clair, tous les participants semblaient partager les constats qui mènent au revenu de base : la nécessité de repenser l’emploi, la production de richesse, la protection sociale à l’ère de l’automatisation et de l’économie numérique. Dans ce contexte, le revenu de base doit s’imposer comme l’une des pistes sérieuses de réflexion et être débattu. Encore fallait-il que ce débat dépasse la bulle de ceux qui en sont déjà convaincus. En tenant ce colloque au cœur des institutions de la République, une étape vient d’être franchie.

L’une des éventuelles pistes à suivre pourrait être par exemple la suivante :
L’automatisation et la numérisation devrait permettre de libérer du temps de travail pour des activités qui ne sont pas automatisables et qui renforcent le lien social et le capital humain. Pourtant, le développement de ces services de « production de l’homme par l’homme » est encore insuffisant. En effet leur développement est ralenti par la malédiction de la « loi de Baumol » qui accroît leur coût de production. La proposition de distribuer les gains de productivité sous forme d’un revenu de base, via la TVA, permettrait de dépasser cette malédiction.
C’est une bonne chose que d’avoir ainsi relancé ainsi ce débat … en tout cas, il semble faire avancer les choses dans la bonne direction car …

En moins de trois jours, un millier de citoyens ont voté pour le revenu de base sur la plateforme « Parlement & Citoyens ». Une initiative visant à pousser les élus à s’emparer de l’idée du revenu de base et à lancer une consultation publique sur le sujet. Explications.

Après l’effervescence des dernières semaines, marquées par un colloque historique au Sénat, un sondage montrant que 60% des Français seraient favorables au revenu de base et de multiples retombées médiatiques, le Mouvement Français pour un Revenu de Base passe à la vitesse supérieure.

Dans la continuité de notre travail de sensibilisation, la prochaine étape est de parvenir à ce que le revenu de base devienne un véritable sujet de société, reconnu et légitimé par les institutions de la République.

Pour ce faire, je vous invite donc à voter sur la plate-forme « Parlement & Citoyens« .

Le revenu de base est une proposition dont nous pourrions tirer 6 bénéfices principaux :

  • Le revenu de base permettrait un choc de simplification tant attendu du système social et fiscal français
  • Le revenu de base mettrait fin à la misère extrême et à la stigmatisation des plus fragiles bénéficiant de certaines aides sociales.
  • Le revenu de base aiderait chacun à mieux développer sa créativité, s’émanciper par l’entrepreneuriat ou diverses activités choisis qu’elle soient rémunéré ou non.
  • Le revenu de base retirerait au marché du travail le monopole de l’inclusion sociale. D’autres formes d’activités socialement utiles et inclusives pourront se développer
  • Le revenu de base renforcerait le pouvoir de négociation des travailleurs afin d’améliorer les conditions de travail parfois scandaleuses.
  • Il redéfinirait le travail en incitant les tâches pénibles et/ou nécessaires à la société a être mieux valorisées financierement, afin de trouver des personnes pour les effectuer s’il manquait de personnel.

Si nous sommes suffisamment nombreux à nous mobiliser en votant pour le revenu de base, nous pourrons obtenir qu’un sénateur ou député s’engage à porter un projet de loi sur le revenu de base. Maintenant c’est à vous de jouer : soutenez la proposition en cliquant ici et invitez vos proches à faire de même !

 

>>> Sources & + d’infos @  http://revenudebase.info/

http://revenudebase.info/2012/09/15/revenu-base-utopie-revolution-realite/

http://revenudebase.info/comprendre-le-revenu-de-base/film/

http://revenudebase.info/2015/06/02/colloque-parlementaires-senat/

http://revenudebase.info/2015/06/08/parlement-citoyens/

& https://fr.wikipedia.org/wiki/Revenu_de_base

+ http://shaarli.sweetux.org/?searchtags=REVENUDEBASE


3/ Le coup de gueule du mois :

Quelle triste nouvelle pour notre démocratie ! Nos représentants ne nous représentent plus … que peut-on faire ?

Paris, 9 juin 2015 — La loi relative au renseignement a été votée ce 9 juin au Sénat par 252 voix pour, 67 voix contre et 26 abstentions. Cette loi a été discutée en urgence et sous la pression d’un gouvernement arguant de l’extrême risque terroriste pour imposer l’espionnage de masse de la population française pour des finalités larges. Elle fera peser sur la France le poids d’une surveillance diffuse, intrusive, indiscriminée et sans contrôle réel. La Quadrature du Net regrette amèrement l’aveuglement des parlementaires français et appelle les citoyens à ne pas renoncer à leurs libertés.
Le Sénat a adopté mardi le projet de loi Renseignement, qui devra maintenant être finalisé en commission mixte paritaire (CMP) avant son examen par le Conseil constitutionnel.

Il y a encore espoir de faire évoluer les choses (mais je crains que ça ne soit pas suffisant):

* que la commission mixte paritaire qui devrait être rapidement convoquée apporte les évolutions attendues si c’est encore possible (mais encore faut-il qu’elle soit composée de suffisamment de députés & sénateurs opposés à ce texte, ce qui est loin d’être gagné !)

* saisir le Conseil Constitutionnel, puisqu’il faut un minimum de 60 sénateurs (mais en posant la bonne question !)

* accompagner la saisie du Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative de la France ! car la France est tenue de respecter la loi européenne … (Si au niveau National nous ne pouvons plus rien faire, peut-être l’Europe pourra-t’elle l’imposer à la France ?)

* en attaquant la loi de programmation militaire (cf. le renvoi au Conseil Constitutionnel de la QPC de FDN & LQDN par le Conseil d’État publié le 5 juin dernier).

* en continuant de sensibiliser le public notamment en faisant connaître le site mis en place pour l’occasion par LQDN il y a quelque mois déjà :  https://sous-surveillance.fr/#/

>>> Sources & + d’infos @ http://shaarli.sweetux.org/?do=daily&day=20150609

& http://shaarli.sweetux.org/?searchtags=BIGBROTHER+POLITIQUE+SECURITE+VIEPRIVEE+LOILIBERTICIDE


>>> Liens Bonus :

Voici deux billets d’un auteur qui perçois bien le monde qui nous entoure :

Marrant de constater à quel point on vit en nous-mêmes. Nous sommes des bêtes d’intérieur — je veux dire, des bêtes en notre propre intérieur. Rien de nouveau, d’accord : le marketing et la technologie conspirent à faire de nous des individus — au sens de l’individuation — toujours plus singuliers, personnalisés, customisés. On devrait tous lire des bouquins de marketing : c’est une bonne manière de prophétiser le monde. On ne te vend plus un produit, mais une expérience — quelque chose qu’il faut intérioriser jusqu’à se l’approprier. Il faut que ça se mélange à ton ADN, que ça contribue à ton propre moi-univers. Les marques, comme les discours politiques, bâtissent des murs en nous : nous sommes devenus leur chantier. On ne change plus le monde, mais ceux qui le construisent.
Comme chaque matin, je balaye l’info pour essayer d’en tirer quelque chose d’intéressant. Un sondage, le 114ème de la semaine à peine entamée, s’affiche sur l’écran : de moins en moins de Français s’intéressent aux questions environnementales. Si les personnes déjà sensibilisées continuent de s’y intéresser, c’est parmi les couches dites “populaires” (le mot que les gens polis emploient pour parler des pauvres) qu’on constate l’affaissement de l’opinion. Ça ne m’étonne qu’à moitié : c’est un sentiment humain parfaitement rationnel que de penser à ses enfants (comment les nourrir, comment payer la cantine, comment acheter de nouvelles chaussures…) avant de penser à ceux des autres ou à ceux qui ne sont pas encore nés. Mais ce énième sondage recoupe mon impression générale d’une société anesthésiée.

Allez, bougeons nous ! Réagissons pour faire changer la société dans la direction que nous voulons … et non pas dans la direction souhaitée par nos « politiques » !

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1/ L’actualité de ce début d’année :

Ce début d’année a été particulièrement chargé, c’est pourquoi je ne « rediffuserais » ici que les liens vers les informations correspondante à la thématique de ce second blog & qui me semble être les plus intéressantes et/ou marquantes … (sans aborder ici la « problématique » de la loi renseignement en cours de préparation dont la thématique est « à cheval » entre mes deux premiers blogs).

Voici donc les quelques dernières nouvelles concernant la politique & l’économie :

Comment nous pouvons perdre la guerre

Rétrospective : évènements marquants de l’année 2014 — Wikinews

Déroger aux Droits de l’homme ? Voici comment ça peut être légal

Conférence 1984, Foucault, société de surveillance et Libre de Luc Fievet et Véronique Bonnet lors de l’UP 11/14 | April

« M.E.E.D » Le Modèle Économique, Écologique et Démocratique

Cadeau de Noël : téléchargez le numéro 1 de L’Inconditionnel

2015 ! Manifeste pour une alternative monétaire P2P | Création Monétaire

Neutralité du Net : les États membres et la Commission en passe de trahir le vote des eurodéputés ! | La Quadrature du Net

Le Mouvement pour une 1re Démocratie

La France confirme à l’ONU l’extension de la censure sans juge

L’information ne peut plus être libre (à propos d’un arrêt aberrant de la CJUE) | :: S.I.Lex ::

L’humanité est-elle proche d’un effondrement systémique ?

Les craquements continuent, séisme imminent ? | Frapper monnaie

Qui agit pour nos libertés numériques ? | Framablog

Réveillons… la lutte pour nos libertés numériques avec l’EFF (notamment) | Framablog

Patriot Act à la française ? — Pour nous, c’est NON ! | Framablog

La liberté d’expression dépend de nous | Framablog

Obsession sécuritaire, l’état est-il son propre ennemi ? | Pixellibre.net

La neutralité du net remporte une victoire aux Etats-Unis

La France persiste et signe la censure administrative du Net | La Quadrature du Net

Vidéo « Monnaies Libres  et Podcasts avec Carole Fabre | Création Monétaire

Le revenu de base, c’est pas sorcier ! Mini série de 4 vidéos explicatives.

Comprendre la théorie relative de la monnaie avec Stephane Laborde

Vidéo : la TRM avec le 4ème singe | Création Monétaire

Une voix pour la neutralité du Net | Framablog

Un Internet plus ouvert pour lutter contre le terrorisme. | Framablog

A l’école du bricodage – alterlibriste

Instrumentaliser la terreur pour contrôler les communications chiffrées : une dérive dangereuse et anti-démocratique | La Quadrature du Net

Le délit d’obsolescence programmée adopté au Sénat

Le revenu universel : fruit du capital social collectif et politique générative

La neutralité du net s’impose aux USA après un vote historique

Un rapport de l’ONU pour repenser les liens entre droit d’auteur et droits de l’Homme | :: S.I.Lex ::

Comment pourrait-il en être autrement ? | ploum.net

Source Sûre : une plateforme francophone pour les lanceurs d’alerte

Secret des affaires : agissons pour la protection des lanceurs d’alerte ! | La Quadrature du Net

Le filtrage géographique est à bannir en Europe, lance Andrus Ansip

Grèce: Syriza s’intéresse-t-il au revenu de base ?

Bitcoin et la propriété intellectuelle » e-ducat.fr

Une initiative à généraliser pour favoriser l’usage de solutions libres dans l’Éducation nationale – LinuxFr.org

Et si on expérimentait un RSA inconditionnel ?

L’administration doit donner accès au code source de ses logiciels !

Le domaine public en Europe soutient le rapport Reda – Romaine Lubrique

Les bases d’une dictature ? | Pixellibre.net

Australie : vote électronique à la merci des cyberattaques — Wikinews

Le MFRB renforce sa charte et se donne des objectifs ambitieux

L’Europe essaye de noyer la neutralité du Net – le Blog de FDN

Reboot la France – Vous êtes des grands malades 😉 – Korben

Hacker la démocratie

La tablette entre au programme de l’école maternelle

Des tablettes à l’école ? | Framablog

Pour les liseuses à l’école

ASRI Edu : des environnements libres pour les PC de fond de classe – LinuxFr.org

19 économistes appellent la BCE à distribuer de l’argent à tous les citoyens

“La dignité humaine est inconditionnelle : c’est tout !”

Le projet PNB utilisé comme argument contre la réforme positive du droit d’auteur | :: S.I.Lex ::

Marché unique numérique européen : le rééquilibrage des droits d’auteur toujours pas envisagé | April

uCoin, payez-moi en Brouzouf ! par @pscoffoni – Philippe Scoffoni

Réformer l’État pour changer le monde

Gare aux godillots! #PJLRenseignement #brassens

FMM5, 5èmes rencontres des monnaies libres du 4 au 7 Juin 2015 | Création Monétaire

Des statues de Snowden, Manning et Assange à Berlin

Brevet unitaire : la Cour de Justice ouvre la porte aux brevets logiciels | April

La TRM sur Mumble le 19 Mai | Création Monétaire

Révolution monétaire – Débat avec Stéphane Laborde et Jean-Baptiste Bersac : les perspectives d’émancipation politique offertes par le chartalisme et par la théorie relative de la monnaie (TRM) | Le 4ème singe

Comprendre la théorie relative de la monnaie avec Stephane Laborde | Le 4ème singe

Bruxelles veut un blocage et filtrage pro-actif des contenus illicites

Revenu universel de base: pour une protection sociale des parcours d’activité – Mouvement Français pour un Revenu de Base

Lettre aux analphabètes | JCFrogBlog4

France : consultation ouverte au public pour les nouveaux programmes scolaires pour 2016 pour le collège — Wikinews

L’UMP dévoile Direct Citoyen : quid des opinions personnelles collectées ?

J’espère que ces quelques liens vous permettrons de vous faire une idée des thématiques qui seront abordées dans le présent blog …

>>> Plus d’actualités @
shaarli.sweetux.org & rss.sweetux.org


2/ Le dossier du mois :

J’ai l’impression qu’une sérieuse envie de changement concernant l’organisation politique de notre pays souffle depuis quelques temps.

Je pense d’ailleurs que l’actualité morose concernant nos libertés et Internet altère sérieusement le reste de confiance qu’une partie de la population avait en nos dirigeants. Pendant que tout le reste du pays s’en fout, mais c’est une autre histoire.

« Démocratie [n.f.]: régime qui permet aux citoyens de se prononcer tous les cinq ou six ans en faveur de leurs représentants, qui ne leur demanderont ensuite pas leur avis jusqu’à la prochaine campagne électorale »

  1. Dans une démocratie le peuple est souverain et gouverne dans l’intérêt général
  2. La constitution de la Ve République transfère le pouvoir du peuple à des représentants
  3. L’intérêt général n’est pas défendu par les représentants 
  4. La constitution ne prévoit pour le peuple aucun moyen légal de contester l’action de ses représentants
  5. On doit donc logiquement renoncer au mot “démocratie” pour décrire le régime français.

La Ve République n’est pas techniquement une démocratie, c’est un fait : le peuple n’exerce ni pouvoir ni contre-pouvoir. Mais la République laisse pourtant une charge importante au peuple : l’élection de ses représentants.

Pourtant l’élection ne change rien et chaque citoyen ressent profondément son impuissance politique. Pourquoi ce paradoxe ? L’élection n’est-elle pas synonyme de démocratie ?

Arguments et réponses aux principales objections concernant le caractère non démocratique du régime actuel @ LaVraieDemocratie.fr :

L’ensemble des normes (Déclaration des droits de l’Homme, lois, décrets, contrats…) sont hiérarchisées dans le droit français selon la pyramide des normes. Au sommet de celle-ci se trouve la Constitution, qui s’impose à tous les textes de loi. Pour comprendre les défauts de notre système politique, il convient de s’intéresser à ce texte qui est supposé organiser au mieux les pouvoirs en nous protégeant des abus et en nous assurant du respect d’un certain nombre de libertés fondamentales.

Je le sais. C’est vrai. La démocratie représentative, ce n’est pas la véritable démocratie. La véritable démocratie, c’est celle qui s’appelle démocratie directe.

Je vous invite à prendre connaissance du manifeste du “Mouvement pour une 1re démocratie”, cette initiative a pour but d’établir une première démocratie en France, ce qui suppose que nous ne sommes pas et que nous n’avons jamais été en démocratie. C’est donc un mouvement ambitieux puisqu’il cherche à faire ce qu’aucun pays n’a réussi à faire jusqu’à présent : mettre en place une véritable démocratie, gouvernée par et pour les citoyens.

Parce que ce n’est pas aux gens du pouvoir mais aux citoyens d’écrire les règles du pouvoir.

Je vous propose de prendre personnellement nos problèmes quotidiens à la racine et de réfléchir nous-mêmes à l’institution d’une vraie démocratie : et la racine d’une démocratie digne de ce nom, ce n’est pas l’élection — élection qui est par définition aristocratique (choisir le meilleur, aristos), donc oligarchique— , la seule racine de la démocratie, c’est le tirage au sort.

Le grand Korben a publié dernièrement un article intitulé 10 étapes pour pirater la France, qui à l’air de déclencher pas mal de passions parmi ses lecteurs et autres curieux.

L’idée lancée comme une boutade est de se poser une question simple : serait-il possible de propulser à la Présidence de la République un candidat n’appartenant à aucun parti traditionnel, en établissant un programme collaboratif, en réunissant des fonds avec un système de financement participatif, avec l’objectif final de « rebooter » le pays en remettant à plat un certain nombre de choses qui semblent ne pas fonctionner ?

Mais il faut être prudent :

Il ne s’agit pas d’imaginer la France comme nous aimerions qu’elle soit, mais avant tout la façon dont nous souhaiterons qu’elle soit gouvernée : La différence est de taille.

Korben l’explique d’ailleurs parfaitement dans un second article où il précise son idée de base.

Cette idée de « rebooter la démocratie » n’est pas nouvelle, et que beaucoup se sont déjà penchés sur la question. Il est vrai que les références ne manquent pas sur le web, et que l’on ressort régulièrement les interventions d’Etienne Chouard, des initiatives comme Les citoyens constituants, des documentaires comme celui-ci ou encore là, des articles comme celui-ci. Sans oublier bien entendu les différentes initiatives de partis pirates à travers le monde.

La multitude composant le peuple des connectés qui se penchera sur le sujet a plusieurs atouts de son côté pour proposer une alternative :

  • Une ouverture sur le monde
  • La maîtrise des outils de communication
  • La maîtrise des outils technologiques
  • Une habitude aux solutions « alternatives »

Il n’y a aucun complexe à avoir, de manque de légitimité à craindre. Nous avons le pouvoir des peuples connectés.

Comment mettre à jour notre démocratie à l’heure d’internet ?

Si une grande partie de la génération qui a vu naître Internet sent bien qu’il y a quelque chose à jouer avec ce formidable outil, difficile cependant d’imaginer exactement comment s’y prendre pour faire bouger le curseur dans le bon sens.

La jeune argentine Pia Mancini présente la façon dont elle a procédé dans son pays, avec la création d’un logiciel libre nommé sobrement DemocracyOS.

J’imagine que nous sommes tous assez facilement d’accord avec ce constat de départ.

Democracy not found

DemocracyOS débarque en France : Derrière ce projet, plusieurs étudiants de Science Po Paris, qui expliquent un peu plus leurs intentions dans une tribune de l’un d’entre eux sur un site de think thanks.

DemocracyOS, c’est quoi ?

DemocracyOS est une plateforme open source : libre, gratuite, indépendante, réplicable.

Son but est de favoriser la participation de tous à la fabrique de décisions politiques, à l’heure où internet a changé presque tous les aspects de notre vie quotidienne… sauf le fonctionnement de nos démocraties.

Inventée en 2012 par des développeurs et politologues en Argentine, elle est reprise dans le monde: Mexique, États-Unis, Espagne… et désormais en France.

D’autres essayent aussi de proposer des solutions … pour tenter de faire avancer les choses :

  • Concevoir et expérimenter des dispositifs de démocratie ouverte.
  • Animer et mettre en réseau les acteurs de la démocratie ouverte.
  • Faire connaître et promouvoir le concept et les bénéfices de la démocratie ouverte
  • Parlement & Citoyens permet aux parlementaires et aux citoyens de travailler ensemble à la résolution de problèmes de société par la rédaction de propositions de loi.

  • Territoires Hautement Citoyens accompagne et met en réseau les territoires dans leur transition démocratique vers plus de transparence et de participation. 

J’espère que ces quelques explications (extraites des différences sources citées ci-après) vous permettrons de mieux appréhender la société dans laquelle nous vivons & vous permettra de prendre conscience des changements qu’il serait souhaitable d’y apporter dans l’intérêt de tous & non d’un petit nombre…

>>> Sources & + d’infos @


3/ Le coup de cœur :

De la prospective à s’enrichir demain | Le 4ème singe

 » Cet article fait suite à la vidéo-conférence qui y est proposée (ci-dessous). Visionnez la, elle pourrait répondre à quelques incompréhensions concernant l’entendement de ce texte.

La prospective, est l’approche qui vise dans une démarche à la fois rationnelle et holistique à se préparer aujourd’hui à demain.
Depuis la seconde guerre mondiale, la prospective est devenue un métier. Néanmoins, on peut se demander si les décisions importantes ont été inspirées par des études prospectives ou par d’autres considérations. Sans même parler d’études, puisque tous les décideurs ont une perception instinctive des enjeux. La question est : quelles sont les « visions du monde » qui les ont guidées ?

En observant quelques séquences historiques, il semble que la transition de la civilisation industrielle à la civilisation cognitive ait commencé dans leurs esprits après la première guerre mondiale. Néanmoins, le fait que le déploiement des études prospectives ait eu lieu, leur faculté d’anticipation a été prise en défaut. Ce qui interroge sur les nombreuses crises économiques et les conflits sans issue qui ont parsemés le dernier siècle.

La question que cette conférence pose est la suivante : comment se fait-il qu’une civilisation si équipée en moyens d’information et de calcul, avec sa fluidité des échanges et ses facilités monétaires, soit si proche d’un scénario d’effondrement ?

Il y a, au sens de l’auteur, Thierry Gaudin, une cause centrale qui sera le sujet de l’exposé et du débat.

Quelles prospectives sont à l’origine des décisions du XXe siècle ? « 

 

>>> Lien Bonus :

Le Gouvernement croit avoir rencontré « les dirigeants d’Internet »

 » Faut-il le rappeler, Internet n’a pas de dirigeant. Ce n’est ni un État, ni une entreprise, ni une association, mais un réseau décentralisé qui est en fait composé de milliers – de millions – d’autres réseaux à travers le monde. C’est ce que rappelle la société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN) dans une infographie explicative (.pdf). « 

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Rendez-vous le mois prochain pour d’autres nouvelles…

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La culture libre est un mouvement social qui promeut la liberté de distribuer et de modifier des œuvres de l’esprit sous la forme d’œuvres libres par l’utilisation d’internet ou d’autres formes de médias. Le mouvement de la culture libre puise sa philosophie de celle du logiciel libre en l’appliquant à la culture, dans des domaines aussi variés que l’art, l’éducation, la science, etc.

Le présent blog sera plus particulièrement consacré à la politique en rapport avec le libre… & bien sûr faire connaître :

LE MESSAGE DU PLAN C & autres propositions

(Démocratie ouverte, économie, écologie, culture, défense des libertés …)

La communauté du libre est engagée politiquement, pour combattre les lois ou projets de lois pouvant porter atteinte à la diffusion d’œuvres libres, comme les brevets logiciels, mais également les lois visant à contrôler le réseau Internet ou menaçant sa neutralité (comme ACTA , Hadopi, Loppsi 2). La communauté propose inversement des lois visant à défendre la neutralité d’internet.

Des outils ont été développés par les acteurs du libre afin de faciliter l’action politique. C’est par exemple le cas du site candidats.fr développé par l’April, et de Mémoire Politique développé par la quadrature du net.

Le réseau internet est le vecteur privilégié de propagation de la culture libre. Inversement l’existence d’internet repose sur les logiciels libres. Ainsi selon Benjamin Bayart, Internet et logiciels libres « sont deux facettes d’un même objet ».

De nombreuses associations de défense des libertés et de la neutralité d’Internet héritent de la culture libre comme La Quadrature du net. C’est également le cas de beaucoup de fournisseurs d’accès associatifs à Internet comme FDN ou Ilico.

Il est nécessaire de rappeler aujourd’hui

ces principes élémentaires qui semblent être « oubliés » :

En France, le concept de liberté d’expression germa sous l’ancien régime. Il fut l’une des premières conquêtes de la Révolution française. Aujourd’hui, la liberté d’expression de ses opinions est une des premières libertés politiques et plus généralement des libertés fondamentales.

Dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 la liberté est le premier des quatre droits de l’homme. Après la définition de la liberté et le rappel de la primauté de la loi (article 4), le refus de la détention arbitraire (article 7), la présomption d’innocence (article 9), l’affirmation du respect des opinions notamment « religieuses » (article 10), la « libre communication des pensées et des opinions » apparaît comme la première des libertés (article 11), dont les bornes sont définies par la loi.

La « libre communication des pensées et des opinions » est définie aujourd’hui par la Déclaration universelle des droits de l’homme et ses diverses adaptations dans les lois des pays. Elle est aussi l’objet de réflexions sociologiques sur la meilleure façon de la pratiquer.

La séparation des pouvoirs est le fait dans la constitution d’un État de distinguer certaines fonctions ou missions de l’État, et d’en confier l’exercice exclusif à différents corps de ce dernier, appelés pouvoirs. La séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire est le principe fondamental des démocraties représentatives. A contrario, les régimes dictatoriaux ou tyranniques se définissent par la concentration, en général dans la main du pouvoir exécutif, de tous les pouvoirs.

***

Chaque semaine, il devrait donc y avoir 1 billet sur l’un de mes blogs … le 14 de chaque mois sur lmpc.sweetux.org

Ces billets mensuels devraient avoir la « forme » suivante (qui évoluera probablement avec le temps) :

(un peu à la manière d’une newsletter ou d’un podcast avec un enchaînement de rubriques régulières … parfois il y aura peut-être des « bonus »)

1/ L’actualité du mois écoulé :

Extrait(s) & Commentaire(s) :

>>> Source(s) & plus d’infos @

>>> Plus d’actualités sur :
shaarli.sweetux.org & rss.sweetux.org

2/ Le dossier du mois :

Extrait(s) & Commentaire(s) :

>>> Source(s) & plus d’infos @

>>> Lien Bonus : (variable en fonction du sujet)
http://shaarli.sweetux.org/?do=tagcloud

3/ Le coup de coeur ou le coup de gueule du mois :

Extrait(s) & Commentaire(s) :

>>> Source(s) & plus d’infos @

Ces informations seront principalement issues de mes nombreuses « sources libres » & auront probablement déjà été diffusé via mon framanews, mon shaarli et/ou l’un des flux rss disponible dans les « single widget area » (en bas de chacune des pages & billets de mes différents blogs wordpress).

Il est très probable également que je reprennes régulièrement « en italique » comme ici aujourd’hui quelques extraits issus par exemple de l’encyclopédie  libre Wikipédia


Bonus :

Cette petite vidéo déjà diffusée en décembre dernier sur mon ancien blog :

 

 

Bon visionnage.

>>> Plus d’infos @ http://blog.sweetux.org/post/2015/04/01/Programme-prévisionnel &

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L’édito du 21 novembre 2014

L’édito du 21 novembre 2014

Pour faire suite à ce billet, vous avez du vous rendre compte que l’actualité « politique » relative à internet n’est pas des plus réjouissante ces dernières semaines :

Internet censuré, c’est pour bientôt

Malgré l’opposition de nombreuses associations telles que La Quadrature du Net, Framasoft et l’April qui se sont unis sur le site https://presumes-terroristes.fr/ … mais aussi de grosses institutions qui se sont « fâchées » (le conseil national du numérique, la commission nationale consultative des droits de l’homme, le syndicat de la magistrature, le syndicat des avocats de France ) … il s’avère que le 4 novembre 2014, le Sénat a confirmé l’adoption définitive du projet de loi pour lutter contre le terrorisme, qui pourra entrer en vigueur dans les tous prochains jours, après promulgation par François Hollande.

Vouloir lutter contre le terrorisme, d’accord …

L'édito du 21 novembre 2014

…mais de cette manière, pas d’accord !

Cette loi liberticide, c’est du « répressif + justice préventive + blocage DNS » car internet ne serait en fait pas un média selon eux !?

C’est grave d’en être arrivé si bas au pays des droits de l’homme

sam7

>>> Plus d’infos sur :

>>> Sur le même sujet :

 « Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a demandé mercredi (19/11/14) aux Etats de renforcer la lutte contre l’utilisation d’Internet par les organisations terroristes ou leurs soutiens, par une surveillance accrue du réseau, la censure, et le développement d’une contre-propagande.

(…)

A cet égard, le communiqué encourage le Comité Contre le Terrorisme de l’ONU à organiser dans le courant de l’année 2015 une réunion spéciale qui impliquera notamment des organisations privées, pour « empêcher les terroristes d’exploiter Internet et les médias sociaux pour recruter et inciter aux actes de terrorisme« . Le texte précise du bout des lèvres que ça doit se faire « tout en respectant les droits de l’homme et libertés fondamentales« , ce qui n’a pas vraiment été respecté par la France lorsqu’elle a choisi de censurer sur ordre policier, sans contrôle préalable ou postérieur d’un juge, et sans faire vérifier la loi par le conseil constitutionnel. « 

***

Rappel : 

Vous n’êtes pas sans savoir que j’utilise depuis quelques mois l’un des outils mis en place par Framasoft … et « en parallèle » de mon shaarli (sur lequel j’ai enfin rattrappé mon retard), une redirection a été mise en place le mois dernier afin de vous permettre d’accéder facilement aux articles publiés via ttrss sur mon compte Framanews.org. Il s’agit de l’adresse suivante :

http://rss.sam7blog42.fr

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Espéranto : la langue équitable

Espéranto : la langue équitable

L’espéranto est une langue construite conçue à la fin du xixe siècle par Ludwik Lejzer Zamenhof dans le but de faciliter la communication entre personnes de langues différentes. Zamenhof publia son projet en 1887 sous le nom de Lingvo Internacia (Langue Internationale), sous le pseudonyme de Doktoro Esperanto (Docteur qui espère), d’où le nom sous lequel la langue s’est popularisée par la suite.

Fondé sur une grammaire régulière (sans exception), l’espéranto est une langue globalement agglutinante où les mots se forment à partir d’un nombre limité de racines lexicales et d’affixes. Ces particularités facilitent son apprentissage.

L’espéranto est la seule langue construite qui a dépassé le stade de projet pour devenir une langue vivante, avec des locuteurs actifs répartis dans 112 pays du monde.

***

Le français, l’anglais, le russe, le chinois… sont irremplaçables pour leurs locuteurs et leurs richesses doivent être préservées, mais ces langues conviennent-elles aussi pour la communication internationale ?

Les langues « dominantes » ont leurs difficultés & nécessitent un grand nombre d’heures d’étude afin de pouvoir tenir une vraie discussion en tenant compte des multiples particularités & exceptions de la langue utilisée … ce qui favorise dans les échanges ceux qui utilisent leur langue maternelle.

Et si l’espéranto devenait la langue internationale ?

Elle éviterais les complications inutiles car l’espéranto est bien plus simple & logique à apprendre & comprendre (pas de complications & d’exceptions dans la langue qui donne accès à toutes les cultures … et mets sur un pied d’égalité dans les échanges internationaux.

Cette langue a été conçue afin de permettre une vraie communication entre les personnes de langues maternelles différentes indépendamment de tout pouvoir politique ou économique … cette langue « appartenant à tout le monde ».

Cette langue vivante est déjà parlée par des millions de personnes … et pourrait devenir la seconde langue idéale pour tous sur la planète.

 

>>> Sources & plus d’infos sur :