Un rapport estime que les robots vont prendre 800 millions d’emplois d’ici 2030

Un rapport dressé par le cabinet McKinsey & Company estime que 800 millions de travailleurs perdront leur emploi d’ici 2030, en raison de l’automatisation. Un cinquième de la population active sera affectée par la démocratisation des robots.

Votre travail est-il menacé par les robots ? Voilà qui est fort probable, estime le cabinet de conseil McKinsey & Company dans un rapport publié fin novembre 2017. Intitulé « Job lost, job gained : workforce transitions in time of automation » (« Emplois perdus, emplois gagnés : les transitions de la main d’œuvre à l’heure de l’automatisation »), ce document prédit que 800 millions de travailleurs perdront leur emploi dans le monde d’ici 2030.

À qui la faute ? Aux robots. Selon cette étude, menée dans 46 pays et sur 800 professions différentes, un cinquième de la population active mondiale sera affectée par l’automatisation du travail.

SOURCE & suite @ http://www.numerama.com/tech/310679-un-rapport-estime-que-les-robots-vont-prendre-800-millions-demplois-aux-humains-dici-2030.html

Facebook poursuit son ambition de remplacer l’État

En deux jours, coup sur coup, Facebook a annoncé déployer ses outils de surveillance de masse pour détecter les comportements suicidaires puis pour lutter contre le terrorisme. La concomitance de ces annonces révèle parfaitement la politique de fond du réseau social hégémonique : se rendre aussi légitime que les États et, avec l’accord bien compris des « démocraties libérales », remplacer celles-ci pas à pas.

(…)

L’arrogance avec laquelle Facebook affiche ses ambitions de contrôler Internet révèle la volonté partagée des « démocraties libérales » et des entreprises hégémoniques de transférer les pouvoirs régaliens des premières vers celles-ci. Nous devons toutes et tous refuser définitivement la légitimité politique que ces entreprises entendent prendre. Seul le peuple est légitime pour décider collectivement des contraintes lui permettant de se protéger contre le terrorisme, les discours de haine, les tendances suicidaires ou n’importe quel autre danger. Dans la continuité ultra-libérale de ses prédécesseurs, Macron déconstruit l’État, pour le pire, en confiant ce rôle à des acteurs privés.

SOURCE & + d’infos @ https://www.laquadrature.net/fr/Facebook_poursuit_son_ambition_de_remplacer_État

Une tribune d’Arthur Messaud

De la nécessité d’un socle théorique pour le revenu de base

Dans un article intitulé « Le revenu universel est-il juste ? », Floran Augagneur, philosophe, pose la question, d’une part, de savoir « pourquoi l’idée du revenu de base dépasse les clivages idéologiques classiques » et, d’autre part, « pourquoi elle trouve des adversaires et des partisans au sein de chaque famille idéologique ».

Sans prendre une quelconque position en faveur ou en défaveur du revenu de base, celui-ci suggère l’utilisation d’une grille de lecture directement inspirée de la philosophie morale.

A la question posée dans son titre lui-même, cet article esquisse une argumentation qui met en évidence la nécessité de l’ancrage de l’idée du revenu de base dans une architecture théorique, donc de la définition de principes forts. En voici un résumé.

Source : De la nécessité d’un socle théorique pour le revenu de base

Le revenu de base, une réponse possible à la question de la pauvreté

En 2017, les piliers du système international des droits de l’homme sont attaqués de diverses nouvelles façons. Selon Philip Alston, Rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme, cela s’explique principalement par la rapide prise de conscience de l’insécurité économique qui affecte de larges parts des sociétés.« Les gens se sentent exposés, vulnérables, désespérés et abandonnés, et certains sont systématiquement marginalisés tant sur le plan économique que social » d’après Philip Alston. « Mais la communauté des droits de l’homme s’est à peine engagée face aux conséquences de la grande insécurité économique. »Philip Alston a fait cette déclaration lors de la présentation de son rapport au Conseil des droits de l’homme, durant le mois de juin à Genève. Le rapport se focalise sur le revenu de base universel comme un moyen pour protéger et promouvoir les droits de l’homme.

Source : Le revenu de base, une réponse possible à la question de la pauvreté

Les contre-vérités du mouvement pour un revenu de base

J’ai récemment reçu la dernière infolettre du BIEN (Basic Income Earth Network, le réseau mondial pour le revenu de base). Ce fut comme d’habitude une lecture intéressante, mais il faut toujours garder en tête l’idée suivante : le BIEN ne parle pas forcément de revenu de base… il met en exergue le « revenu de base » (versé à tou·te·s, riches comme pauvres) mais la quasi-totalité des articles concernent le revenu minimum garanti (versé à celles et ceux qui en ont besoin).

Source : Les contre-vérités du mouvement pour un revenu de base

Les créatifs culturels : l’émergence d’une nouvelle conscience (Ariane Vitalis) | Le 4ème singe

Ariane Vitalis est une de ces jeunes qui se donne aujourd’hui les moyens de changer le monde. Elle véhicule à travers ses nombreux projets, de nombreux espoirs propres à une génération qui ignore encore beaucoup trop l’impact qu’elle aura sur le monde. Retour sur cette vision qui, dans un monde où il vaut mieux avoir le sens de l’humour et de la patience, fait un bien fou.

Source : Les créatifs culturels : l’émergence d’une nouvelle conscience (Ariane Vitalis) | Le 4ème singe

Pourquoi nous ne faisons pas la révolution ? | ploum.net

Autour de moi, nombreux sont ceux qui s’indignent sur les différentes injustices, sur la malhonnêteté flagrante et indiscutable des politiciens qui nous gouvernent. Et de s’interroger : « Comment se fait-il qu’on tolère ça ? Pourquoi n’y a-t-il pas de révolutions ? » La réponse est simple : car nous avons trop à perdre. Depuis la corruption à peine voilée et bien connue de nos dirigeants aux injustices inhumaines de notre système, nous dénonçons mais n’agissons pas.

Source : Pourquoi nous ne faisons pas la révolution ? | ploum.net

» Lawrence Lessig : “La segmentation du monde que provoque Internet est dévastatrice pour la démocratie”

Pour le professeur de droit à Harvard et penseur du net, il y a urgence à reconstruire des espaces communs de discussion.

C’est avec une certaine inquiétude que Lawrence Lessig observe comment Internet est à la fois un outil fantastique et ce qui a renforcé la crise démocratique. Professeur de droit à Harvard, constitutionnaliste réputé, Lawrence Lessig est l’un des premiers penseurs du web. Dès les années 1990, il a réfléchi aux liens entre Internet et la démocratie. C’est à lui que l’on doit les licences “creative commons” (pour la mise à disposition d’oeuvres en ligne). Et la publication, en 2000, d’un texte devenu classique de la littérature numérique “Code is law” [“le code, c’est la loi”]. Il y expliquait qu’avec la numérisation de nos sociétés, le programme informatique était amené à faire loi. 16 ans, plus tard les algorithmes sont partout dans nos vies.

Source : » Lawrence Lessig : “La segmentation du monde que provoque Internet est dévastatrice pour la démocratie”

L’inversion de la courbe du temps de travail ou la fin du droit à la paresse

La réduction du temps de travail (RTT) n’est pas à l’ordre du jour des élections présidentielles. L’air du temps est bien plutôt à repousser l’âge de la retraite et allonger le temps de travail hebdomadaire. Nos enfants ne connaîtront pas ce progrès social destiné à vivre un temps pour soi, un temps non subordonné à un employeur et, plus généralement, au marché. Le droit à la paresse que revendiquait Paul Lafargue est en train d’être perdu, alors qu’il est l’un des droits les plus fondamentaux des êtres humains.

Source : L’inversion de la courbe du temps de travail ou la fin du droit à la paresse

Bernard Stiegler

Ajourd’hui, je souhaitais vous faire découvir (si vous ne le connaissez pas déjà) une personnalité qui a une vision sur la société très intéressante … il s’agit de Bernard Stiegler :

Bernard Stiegler, né le à Sarcelles1, est un philosophe français qui axe sa réflexion sur les enjeux des mutations actuelles — sociales, politiques, économiques, psychologiques — portées par le développement technologique et notamment les technologies numériques2.

Fondateur et président du groupe de réflexion philosophique Ars industrialis créé en 2005, il dirige également depuis avril 2006 l’Institut de recherche et d’innovation (IRI) qu’il a créé au sein du centre Georges-Pompidou.


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