C’est le gros boxon aux États-Unis, car la FCC (Federal Communications Commission qui régule les télécoms chez Oncle Sam), a décidé de mettre un terme à la neutralité du net.
La neutralité c’est cette idée que tous les paquets naissent libres et égaux en droits (je crois que c’est Benjamin Bayart qui a dit ça un jour), et qu’il n’y a pas de file d’attente ou de ralentissement forcé en fonction des services ou des sites web. J’en ai parlé à maintes reprises …
Un groupe de travail à l’Assemblée nationale qui avait pour mission de réfléchir à la « démocratie numérique » propose une idée choc : inscrire dans la Constitution le principe de la neutralité du net. Mais pas seulement.
La prochaine révision constitutionnelle permettra-t-elle de sanctuariser la neutralité du net, en l’inscrivant dans la norme juridique suprême ? C’est ce que propose un rapport de la députée Paula Forteza, dans le cadre d’un groupe de travail composé de dix membres issus de tous les groupes politiques à l’Assemblée. Le thème sur lequel il a dû plancher ? La « démocratie numérique ».
De ce groupe de travail est ressorti un ensemble de sept propositions, forgées après une série d’auditions ayant eu lieu cet automne. 25 personnes ont été entendues par les élus : des universitaires, des juristes, des experts en science politique ou bien des membres d’organes consultatifs (Conseil économique, social et environnemental, Conseil national du numérique). Le public a aussi été sollicité.
Paris, 21 avril 2017 — La campagne électorale française donne peu de satisfaction depuis des mois. Entre affaires, discours sécuritaire et coups bas, la politique au sens noble du terme a peu de place, les propositions positives sont quasiment absentes. Dans sa volonté d’action positive et de long terme, La Quadrature du Net s’associe avec d’autres organisations couvrant une large part du champ social pour remettre au coeur du débat public les idées de transformation sociale et politique que nous portons depuis des années. Avec Aides, Greenpeace, la Cimade et la Ligue des droits de l’Homme, nous refusons la résignation actuelle et redisons avec force qu’il faut avancer vers l’universalité, l’effectivité et l’égalité des droits, la dignité des personnes et la solidarité.
L’apprentissage de l’informatique et des outils numériques fait progressivement son entrée au sein des écoles. À l’enjeu éducatif – apprendre aux élèves à utiliser et comprendre les nouvelles technologies dont ils se servent – s’ajoute un enjeu commercial pour de grandes firmes, comme Microsoft, qui cherchent à faire connaître leurs produits auprès des 12,7 millions d’élèves. Plusieurs établissements scolaires leur préfèrent les logiciels « libres », des outils gratuits, plus adaptés pour éveiller l’esprit critique et qui permettent à leurs utilisateurs de s’approprier plus facilement les secrets de l’informatique. L’Éducation nationale se libèrera-t-elle de l’influence des grands groupes ?
Comme chaque mois, je vais donc vous livrer ici les « liens + extraits » des billets qui m’ont semblé être les plus intéressants parmi ceux « rediffusés » via mon shaarli (ainsi que mes éventuels commentaires) :
Cette fois encore, je n’aborderais pas dans cette première rubrique la loi renseignement qui accapare une grande partie de l’actualité politique … (je la garde pour le coup de gueule du mois !)
Comment est créé la monnaie ? Voici une très bonne question qui mérite de s’y pencher dix minutes. Cette question est essentielle, car nous travaillons perpétuellement pour cette raison: accumuler de la monnaie afin de subvenir à nos besoins vitaux et nos loisirs. Le système étant globalement dirigé par ce mécanisme, il est essentiel de s’y plonger et d’en comprendre le fonctionnement. Connaitre le mécanisme de création monétaire c’est comprendre la gestion du monde, la gestion du cheptel humain.“Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin.”
Henry Ford. (1863-1947)
C’est en effet une très bonne question … une fois les bases acquises, on comprends mieux pourquoi l’économie va si mal !
Les Incroyables Comestibles sont un mouvement citoyen qui, venu d’une petite ville d’Angleterre, Todmorden, se propage aujourd’hui dans le monde entier comme une trainée de poudre.Les Incroyables, ca vient d’ou ?
C’est une belle initiative … qui doit continuer à se développer …
Le 29 mai 2005, à la question : « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une constitution pour l’Europe ? », le non recueille 54.88 % des suffrages exprimés parmi 69.34 % des inscrits.
À quoi ça sert de dire NON si nos politiques font finalement le contraire ?
Paris, le 5 juin 2015 — Le Conseil d’État a publié ce jour sa décision de renvoi de la Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) déposée par la Fédération FDN, French Data Network et La Quadrature du Net contre l’article 20 de la Loi de Programmation Militaire adoptée en 2013. Cette décision est fondamentale dans la lutte contre la surveillance généralisée et l’accès des services de renseignement aux données de connexion. Elle prend donc une place importante dans les débats sur l’actuel projet de loi sur le renseignement.
Excellente nouvelle … dommage que cette « décision » n’ai pas été prise plus tôt …
Le 27 mai 2015, une nouvelle version fuitée de TiSA (Trade in Services Agreement, Accord sur le commerce des services) a été publiée. TiSA est un accord commercial international actuellement négocié en secret par 5O pays, dont l’UE et les États-Unis. Dans cette version, un article empêche explicitement un État de donner la priorité au logiciel libre. L’April dénonce ce texte et appelle les gouvernements européens à rejeter ces négociations dangereuses et opaques.
Encore un gros délire de nos « élites » ! Quelle aberration : interdire le logiciel libre !
Paris, 18 mai 2015 — La Commission européenne a publié le 6 mai sa stratégie à l’horizon 2020 pour la mise en place d’un marché unique du numérique. De nombreux domaines liés au numérique sont ainsi concernés par cet agenda, depuis le droit d’auteur à la criminalité, en passant par les télécommunications et l’harmonisation de la TVA. S’il est positif de voir la Commission se saisir de ces enjeux, La Quadrature du Net ne peut accueillir ces chantiers qu’avec la plus grande prudence, tant les tentatives précédentes ont été désastreuses sur le plan de la protection des droits fondamentaux.
Il ne faut surtout pas se laisser dicter les lois par les puissants lobbies économiques !
Tous bords confondus, nous sommes nombreux, je crois, à rêver d’un monde meilleur, plus juste, moins pollué.Les urgences sont sans précédent. Le climat s’effondre, les richesses se concentrent, le chômage explose, aucune raison que ça s’améliore sans mesures radicales.Il me semble assez admis également que nous faisons société à partir du moment ou nous gérons le commun dans l’intérêt du commun. Pour cela nous avons des Etats qui votent des lois à suivre par tous, et donc par les commerçants.Dans un monde adulte, le commerce est secondaire, l’intérêt public est prioritaire.Par exemple il apparait assez logique qu’après avoir découvert la dangerosité de l’amiante, le gouvernement l’interdise.Forcément pour le boutiquier qui vivait du commerce de l’amiante, ça craint. Mais la sagesse s’impose, on ne va pas tuer des gens pour de l’argent.Enfin ça c’était avant.
En effet, nos politiques sont « vendus » aux lobbyistes dans des pactes conclus dans le plus grand secret … ces traités ont pour but de donner tous les pouvoirs aux grandes multinationales qui pourrons « racketter » les États : Il faut résister de toute nos forces, nous informer, & s’opposer aux traités TTIPTISATAFTA …
Le Rapporteur spécial de l’ONU sur la promotion et la protection de la liberté d’opinion et d’expression, David Kaye, demande que les gouvernements renoncent aux lois qui imposent aux opérateurs de télécommunications ou aux services en ligne de relever l’identité réelle de leurs clients.
Voilà donc « enfin » une bonne nouvelle … que nos représentants Nationaux ne semblent pas comprendre !
Le Mardi 19 Avril, nous avons coorganisé avec Stéphane Laborde, une soirée discussion sur notre logiciel libre Mumble. Cette soirée avait comme objectif de réunir des Internautes, des programmeurs, ou des personnes intéressées par les monnaies libres et la Théorie relative de la monnaie. Stéphane Laborde était présent avec nous pour nous accompagner durant cette soirée, ainsi que plusieurs programmeurs travaillant sur des logiciels de monnaie libre. Nous avons enregistré cette soirée de discussion très intéressante, rien que pour vous. Bonne écoute !
Si vous ne savez pas ce qu’est la TRM, je vous invite à consulter les sites&podcasts de Stéphane Laborde (ou encore ces quelques liens complémentaires ici & là).
Une nuance qui n’est pas sans rappeler une autre approche, celle de la monnaie. Selon la thèse défendue par Stéphane Laborde, dans sa « Théorie relative de la monnaie », pour que l’argent soit réellement un protocole d’échange démocratique, il ne faudrait pas confier le monopole de la création monétaire aux banques, mais faire en sorte que chaque citoyen soit pourvu de la même dose de création monétaire tout au long de sa vie, ce qui concrètement se traduirait par le versement à chaque citoyen d’un revenu de base « financé » par une injection régulière de nouvelle monnaie par la banque centrale, se passant ainsi de toute taxation pour financer le système.
Revenu de base, allocation universelle ou revenu universel…
tous ces termes désignent une vieille idée qui pourrait revenir au goût du jour : verser à chaque citoyen un revenu.
Utopique ?
Avant toute chose, il me faut commencer par une définition :
Le revenu de base est un revenu versé par une communauté politique à tous ses membres, sur une base individuelle, sans conditions de ressources ni obligation de travail, selon la définition du Basic Income Earth Network (BIEN). Il reconnaît la participation de l’individu pour la société, indépendamment de la mesure de l’emploi.
Cette proposition est aussi appelée :
« revenu universel », « revenu inconditionnel », « revenu inconditionnel suffisant », « revenu d’existence », « revenu minimum d’existence », « revenu social », « revenu social garanti », « allocation universelle », « revenu de vie », « revenu de citoyenneté », « revenu citoyen », « dotation inconditionnelle d’autonomie » ou « dividende universel ».
Elle est parfois confondue ou mise en opposition avec celle de salaire à vie (ou salaire universel) imaginé initialement par Bernard Friot et promu notamment par le réseau salariat.
Pour plus d’informations, je vous invite à remonter aux sources de cette idée, impulsée par le philosophe Thomas Paine du haut de la tribune de l’Assemblée Nationale en 1792 !
Pour ceux d’entre vous que ça intéresse, il y a également ce film de présentation datant de 2008 & intitulé « Le Revenu de base – une impulsion culturelle »
Ce film constitue l’un des outils pédagogiques les plus efficace pour comprendre et faire comprendre cette idée…
Les quelques articles cités ci-après ont été publiés dernièrement sur le site dédié à ce sujet :
À l’initiative du collectif Émergence, présidé par le sénateur socialiste Gaëtan Gorce, un colloque sur le revenu de base avait lieu mardi 19 mai dernier au Sénat avec pour thème : “Le revenu de base : un levier de transformation sociale pour l’économie de demain”, en partenariat avec le Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB).
C’est autour d’un programme dense qu’une centaine de personnes, parmi lesquelles des élus, journalistes, experts et militants du revenu de base se sont réunis pour échanger sur le revenu de base. En effet, “le revenu de base doit dépasser le cadre d’un seul parti.”.
Le programme de la matinée visait essentiellement à dresser les constats des bouleversements de l’économie liés à l’automatisation et à la numérisation des emplois, à l’émergence de l’économie collaborative et aux métamorphoses du travail que ces tendances impliquent.
Les sujets évoqués lors de cette journée ont été les suivants :
Métamorphoses du travail et de la production de richesses
Inconditionnalité du revenu de base et intégration par le travail
Comment financer un revenu de base dès maintenant ?
Quels progrès sous le quinquennat Hollande ?
De nombreuses petites séquences vidéo (20) sont disponibles sur le billet du compte-rendu de cette journée intense.
On peut retenir que si le consensus sur la façon d’envisager la mise en place d’un revenu de base en France n’est pas encore clair, tous les participants semblaient partager les constats qui mènent au revenu de base : la nécessité de repenser l’emploi, la production de richesse, la protection sociale à l’ère de l’automatisation et de l’économie numérique. Dans ce contexte, le revenu de base doit s’imposer comme l’une des pistes sérieuses de réflexion et être débattu. Encore fallait-il que ce débat dépasse la bulle de ceux qui en sont déjà convaincus. En tenant ce colloque au cœur des institutions de la République, une étape vient d’être franchie.
L’une des éventuelles pistes à suivre pourrait être par exemple la suivante :
L’automatisation et la numérisation devrait permettre de libérer du temps de travail pour des activités qui ne sont pas automatisables et qui renforcent le lien social et le capital humain. Pourtant, le développement de ces services de « production de l’homme par l’homme » est encore insuffisant. En effet leur développement est ralenti par la malédiction de la « loi de Baumol » qui accroît leur coût de production. La proposition de distribuer les gains de productivité sous forme d’un revenu de base, via la TVA, permettrait de dépasser cette malédiction.
C’est une bonne chose que d’avoir ainsi relancé ainsi ce débat … en tout cas, il semble faire avancer les choses dans la bonne direction car …
En moins de trois jours, un millier de citoyens ont voté pour le revenu de base sur la plateforme « Parlement & Citoyens ». Une initiative visant à pousser les élus à s’emparer de l’idée du revenu de base et à lancer une consultation publique sur le sujet. Explications.
Dans la continuité de notre travail de sensibilisation, la prochaine étape est de parvenir à ce que le revenu de base devienne un véritable sujet de société, reconnu et légitimé par les institutions de la République.
Le revenu de base est une proposition dont nous pourrions tirer 6 bénéfices principaux :
Le revenu de base permettrait un choc de simplification tant attendu du système social et fiscal français
Le revenu de base mettrait fin à la misère extrême et à la stigmatisation des plus fragiles bénéficiant de certaines aides sociales.
Le revenu de base aiderait chacun à mieux développer sa créativité, s’émanciper par l’entrepreneuriat ou diverses activités choisis qu’elle soient rémunéré ou non.
Le revenu de base retirerait au marché du travail le monopole de l’inclusion sociale. D’autres formes d’activités socialement utiles et inclusives pourront se développer
Le revenu de base renforcerait le pouvoir de négociation des travailleurs afin d’améliorer les conditions de travail parfois scandaleuses.
Il redéfinirait le travail en incitant les tâches pénibles et/ou nécessaires à la société a être mieux valorisées financierement, afin de trouver des personnes pour les effectuer s’il manquait de personnel.
Si nous sommes suffisamment nombreux à nous mobiliser en votant pour le revenu de base, nous pourrons obtenir qu’un sénateur ou député s’engage à porter un projet de loi sur le revenu de base. Maintenant c’est à vous de jouer : soutenez la proposition en cliquant ici et invitez vos proches à faire de même !
Paris, 9 juin 2015 — La loi relative au renseignement a été votée ce 9 juin au Sénat par 252 voix pour, 67 voix contre et 26 abstentions. Cette loi a été discutée en urgence et sous la pression d’un gouvernement arguant de l’extrême risque terroriste pour imposer l’espionnage de masse de la population française pour des finalités larges. Elle fera peser sur la France le poids d’une surveillance diffuse, intrusive, indiscriminée et sans contrôle réel. La Quadrature du Net regrette amèrement l’aveuglement des parlementaires français et appelle les citoyens à ne pas renoncer à leurs libertés.
Le Sénat a adopté mardi le projet de loi Renseignement, qui devra maintenant être finalisé en commission mixte paritaire (CMP) avant son examen par le Conseil constitutionnel.
Il y a encore espoir de faire évoluer les choses (mais je crains que ça ne soit pas suffisant):
* que la commission mixte paritaire qui devrait être rapidement convoquée apporte les évolutions attendues si c’est encore possible (mais encore faut-il qu’elle soit composée de suffisamment de députés & sénateurs opposés à ce texte, ce qui est loin d’être gagné !)
* saisir le Conseil Constitutionnel, puisqu’il faut un minimum de 60 sénateurs (mais en posant la bonne question !)
* accompagner la saisie du Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative de la France ! car la France est tenue de respecter la loi européenne … (Si au niveau National nous ne pouvons plus rien faire, peut-être l’Europe pourra-t’elle l’imposer à la France ?)
* en attaquant la loi de programmation militaire (cf. le renvoi au Conseil Constitutionnel de la QPC de FDN & LQDN par le Conseil d’État publié le 5 juin dernier).
* en continuant de sensibiliser le public notamment en faisant connaître le site mis en place pour l’occasion par LQDN il y a quelque mois déjà : https://sous-surveillance.fr/#/
Marrant de constater à quel point on vit en nous-mêmes. Nous sommes des bêtes d’intérieur — je veux dire, des bêtes en notre propre intérieur. Rien de nouveau, d’accord : le marketing et la technologie conspirent à faire de nous des individus — au sens de l’individuation — toujours plus singuliers, personnalisés, customisés. On devrait tous lire des bouquins de marketing : c’est une bonne manière de prophétiser le monde. On ne te vend plus un produit, mais une expérience — quelque chose qu’il faut intérioriser jusqu’à se l’approprier. Il faut que ça se mélange à ton ADN, que ça contribue à ton propre moi-univers. Les marques, comme les discours politiques, bâtissent des murs en nous : nous sommes devenus leur chantier. On ne change plus le monde, mais ceux qui le construisent.
Comme chaque matin, je balaye l’info pour essayer d’en tirer quelque chose d’intéressant. Un sondage, le 114ème de la semaine à peine entamée, s’affiche sur l’écran : de moins en moins de Français s’intéressent aux questions environnementales. Si les personnes déjà sensibilisées continuent de s’y intéresser, c’est parmi les couches dites “populaires” (le mot que les gens polis emploient pour parler des pauvres) qu’on constate l’affaissement de l’opinion. Ça ne m’étonne qu’à moitié : c’est un sentiment humain parfaitement rationnel que de penser à ses enfants (comment les nourrir, comment payer la cantine, comment acheter de nouvelles chaussures…) avant de penser à ceux des autres ou à ceux qui ne sont pas encore nés. Mais ce énième sondage recoupe mon impression générale d’une société anesthésiée.
Allez, bougeons nous ! Réagissons pour faire changer la société dans la direction que nous voulons … et non pas dans la direction souhaitée par nos « politiques » !
Ce début d’année a été particulièrement chargé, c’est pourquoi je ne « rediffuserais » ici que les liens vers les informations correspondante à la thématique de ce second blog & qui me semble être les plus intéressantes et/ou marquantes … (sans aborder ici la « problématique » de laloirenseignementen cours de préparation dont la thématique est « à cheval » entre mes deux premiers blogs).
Voici donc les quelques dernières nouvelles concernant la politique & l’économie :
J’ai l’impression qu’une sérieuse envie de changement concernant l’organisation politique de notre pays souffle depuis quelques temps.
Je pense d’ailleurs que l’actualité morose concernant nos libertés et Internet altère sérieusement le reste de confiance qu’une partie de la population avait en nos dirigeants. Pendant que tout le reste du pays s’en fout, mais c’est une autre histoire.
« Démocratie [n.f.]: régime qui permet aux citoyens de se prononcer tous les cinq ou six ans en faveur de leurs représentants, qui ne leur demanderont ensuite pas leur avis jusqu’à la prochaine campagne électorale »
La France est-elle une démocratie ?
Dans une démocratie le peuple est souverain et gouverne dans l’intérêt général
La constitution de la Ve République transfère le pouvoir du peuple à des représentants
L’intérêt général n’est pas défendu par les représentants
La constitution ne prévoit pour le peuple aucun moyen légal de contester l’action de ses représentants
On doit donc logiquement renoncer au mot “démocratie” pour décrire le régime français.
La Ve République n’est pas techniquement une démocratie, c’est un fait : le peuple n’exerce ni pouvoir ni contre-pouvoir. Mais la République laisse pourtant une charge importante au peuple : l’élection de ses représentants.
Pourtant l’élection ne change rien et chaque citoyen ressent profondément son impuissance politique. Pourquoi ce paradoxe ? L’élection n’est-elle pas synonyme de démocratie ?
Arguments et réponses aux principales objections concernant le caractère non démocratique du régime actuel @LaVraieDemocratie.fr :
L’ensemble des normes (Déclaration des droits de l’Homme, lois, décrets, contrats…) sont hiérarchisées dans le droit français selon la pyramide des normes. Au sommet de celle-ci se trouve la Constitution, qui s’impose à tous les textes de loi. Pour comprendre les défauts de notre système politique, il convient de s’intéresser à ce texte qui est supposé organiser au mieux les pouvoirs en nous protégeant des abus et en nous assurant du respect d’un certain nombre de libertés fondamentales.
Je vous invite à prendre connaissance du manifeste du “Mouvement pour une 1re démocratie”, cette initiative a pour but d’établir une première démocratie en France, ce qui suppose que nous ne sommes pas et que nous n’avons jamais été en démocratie. C’est donc un mouvement ambitieux puisqu’il cherche à faire ce qu’aucun pays n’a réussi à faire jusqu’à présent : mettre en place une véritable démocratie, gouvernée par et pour les citoyens.
Parce que ce n’est pas aux gens du pouvoir mais aux citoyens d’écrire les règles du pouvoir.
Je vous propose de prendre personnellement nos problèmes quotidiens à la racine et de réfléchir nous-mêmes à l’institution d’une vraie démocratie : et la racine d’une démocratie digne de ce nom, ce n’est pas l’élection — élection qui est par définition aristocratique (choisir le meilleur, aristos), donc oligarchique— , la seule racine de la démocratie, c’est le tirage au sort.
Le grand Korben a publié dernièrement un article intitulé 10 étapes pour pirater la France, qui à l’air de déclencher pas mal de passions parmi ses lecteurs et autres curieux.
L’idée lancée comme une boutade est de se poser une question simple : serait-il possible de propulser à la Présidence de la République un candidat n’appartenant à aucun parti traditionnel, en établissant un programme collaboratif, en réunissant des fonds avec un système de financement participatif, avec l’objectif final de « rebooter » le pays en remettant à plat un certain nombre de choses qui semblent ne pas fonctionner ?
Mais il faut être prudent :
Il ne s’agit pas d’imaginer la France comme nous aimerions qu’elle soit, mais avant tout la façon dont nous souhaiterons qu’elle soit gouvernée : La différence est de taille.
Cette idée de « rebooter la démocratie » n’est pas nouvelle, et que beaucoup se sont déjà penchés sur la question. Il est vrai que les références ne manquent pas sur le web, et que l’on ressort régulièrement les interventions d’Etienne Chouard, des initiatives comme Les citoyens constituants, des documentaires comme celui-ci ou encore là, des articles comme celui-ci. Sans oublier bien entendu les différentes initiatives de partis pirates à travers le monde.
La multitude composant le peuple des connectés qui se penchera sur le sujet a plusieurs atouts de son côté pour proposer une alternative :
Comment mettre à jour notre démocratie à l’heure d’internet ?
Si une grande partie de la génération qui a vu naître Internet sent bien qu’il y a quelque chose à jouer avec ce formidable outil, difficile cependant d’imaginer exactement comment s’y prendre pour faire bouger le curseur dans le bon sens.
La jeune argentine Pia Mancini présente la façon dont elle a procédé dans son pays, avec la création d’un logiciel libre nommé sobrement DemocracyOS.
J’imagine que nous sommes tous assez facilement d’accord avec ce constat de départ.
Son but est de favoriser la participation de tous à la fabrique de décisions politiques, à l’heure où internet a changé presque tous les aspects de notre vie quotidienne… sauf le fonctionnement de nos démocraties.
Inventée en 2012 par des développeurs et politologues en Argentine, elle est reprise dans le monde: Mexique, États-Unis, Espagne… et désormais en France.
D’autres essayent aussi de proposer des solutions … pour tenter de faire avancer les choses :
Concevoir et expérimenter des dispositifs de démocratie ouverte.
Animer et mettre en réseau les acteurs de la démocratie ouverte.
Faire connaître et promouvoir le concept et les bénéfices de la démocratie ouverte
Parlement & Citoyens permet aux parlementaires et aux citoyens de travailler ensemble à la résolution de problèmes de société par la rédaction de propositions de loi.
Territoires Hautement Citoyens accompagne et met en réseau les territoires dans leur transition démocratique vers plus de transparence et de participation.
J’espère que ces quelques explications (extraites des différences sources citées ci-après) vous permettrons de mieux appréhender la société dans laquelle nous vivons & vous permettra de prendre conscience des changements qu’il serait souhaitable d’y apporter dans l’intérêt de tous & non d’un petit nombre…
» Cet article fait suite à la vidéo-conférence qui y est proposée (ci-dessous). Visionnez la, elle pourrait répondre à quelques incompréhensions concernant l’entendement de ce texte.
La prospective, est l’approche qui vise dans une démarche à la fois rationnelle et holistique à se préparer aujourd’hui à demain.
Depuis la seconde guerre mondiale, la prospective est devenue un métier. Néanmoins, on peut se demander si les décisions importantes ont été inspirées par des études prospectives ou par d’autres considérations. Sans même parler d’études, puisque tous les décideurs ont une perception instinctive des enjeux. La question est : quelles sont les « visions du monde » qui les ont guidées ?
En observant quelques séquences historiques, il semble que la transition de la civilisation industrielle à la civilisation cognitive ait commencé dans leurs esprits après la première guerre mondiale. Néanmoins, le fait que le déploiement des études prospectives ait eu lieu, leur faculté d’anticipation a été prise en défaut. Ce qui interroge sur les nombreuses crises économiques et les conflits sans issue qui ont parsemés le dernier siècle.
La question que cette conférence pose est la suivante : comment se fait-il qu’une civilisation si équipée en moyens d’information et de calcul, avec sa fluidité des échanges et ses facilités monétaires, soit si proche d’un scénario d’effondrement ?
Il y a, au sens de l’auteur, Thierry Gaudin, une cause centrale qui sera le sujet de l’exposé et du débat.
Quelles prospectives sont à l’origine des décisions du XXe siècle ? «
» Faut-il le rappeler, Internet n’a pas de dirigeant. Ce n’est ni un État, ni une entreprise, ni une association, mais un réseau décentralisé qui est en fait composé de milliers – de millions – d’autres réseaux à travers le monde. C’est ce que rappelle la société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN) dans une infographie explicative (.pdf). «
La culture libre est un mouvement social qui promeut la liberté de distribuer et de modifier des œuvres de l’esprit sous la forme d’œuvres libres par l’utilisation d’internet ou d’autres formes de médias. Le mouvement de la culture libre puise sa philosophie de celle du logiciel libre en l’appliquant à la culture, dans des domaines aussi variés que l’art, l’éducation, la science, etc.
Le présent blog sera plus particulièrement consacré à la politique en rapport avec le libre… & bien sûr faire connaître :
(Démocratie ouverte, économie, écologie, culture, défense des libertés …)
La communauté du libre est engagée politiquement, pour combattre les lois ou projets de lois pouvant porter atteinte à la diffusion d’œuvres libres, comme les brevets logiciels, mais également les lois visant à contrôler le réseau Internet ou menaçant sa neutralité (comme ACTA , Hadopi, Loppsi 2). La communauté propose inversement des lois visant à défendre la neutralité d’internet.
Des outils ont été développés par les acteurs du libre afin de faciliter l’action politique. C’est par exemple le cas du site candidats.fr développé par l’April, et de Mémoire Politique développé par la quadrature du net.
Le réseau internet est le vecteur privilégié de propagation de la culture libre. Inversement l’existence d’internet repose sur les logiciels libres. Ainsi selon Benjamin Bayart, Internet et logiciels libres « sont deux facettes d’un même objet ».
De nombreuses associations de défense des libertés et de la neutralité d’Internet héritent de la culture libre comme La Quadrature du net. C’est également le cas de beaucoup de fournisseurs d’accès associatifs à Internet comme FDN ou Ilico.
Il est nécessaire de rappeler aujourd’hui
ces principes élémentaires qui semblent être « oubliés » :
En France, le concept de liberté d’expression germa sous l’ancien régime. Il fut l’une des premières conquêtes de la Révolution française. Aujourd’hui, la liberté d’expression de ses opinions est une des premières libertés politiques et plus généralement des libertés fondamentales.
Dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 la liberté est le premier des quatre droits de l’homme. Après la définition de la liberté et le rappel de la primauté de la loi (article 4), le refus de la détention arbitraire (article 7), la présomption d’innocence (article 9), l’affirmation du respect des opinions notamment « religieuses » (article 10), la « libre communication des pensées et des opinions » apparaît comme la première des libertés (article 11), dont les bornes sont définies par la loi.
La « libre communication des pensées et des opinions » est définie aujourd’hui par la Déclaration universelle des droits de l’homme et ses diverses adaptations dans les lois des pays. Elle est aussi l’objet de réflexions sociologiques sur la meilleure façon de la pratiquer.
La séparation des pouvoirs est le fait dans la constitution d’un État de distinguer certaines fonctions ou missions de l’État, et d’en confier l’exercice exclusif à différents corps de ce dernier, appelés pouvoirs. La séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire est le principe fondamental des démocraties représentatives. A contrario, les régimes dictatoriaux ou tyranniques se définissent par la concentration, en général dans la main du pouvoir exécutif, de tous les pouvoirs.
***
Chaque semaine, il devrait donc y avoir 1 billet sur l’un de mes blogs … le 14 de chaque mois sur lmpc.sweetux.org
Ces billets mensuels devraient avoir la « forme » suivante (qui évoluera probablement avec le temps) :
(un peu à la manière d’une newsletter ou d’un podcast avec un enchaînement de rubriques régulières … parfois il y aura peut-être des « bonus »)
3/ Le coup de coeur ou le coup de gueule du mois :
Extrait(s) & Commentaire(s) :
>>> Source(s) & plus d’infos @
Ces informations seront principalement issues de mes nombreuses « sources libres » & auront probablement déjà été diffusé via mon framanews, mon shaarli et/ou l’un des flux rss disponible dans les « single widget area » (en bas de chacune des pages & billets de mes différents blogs wordpress).
Il est très probable également que je reprennes régulièrement « en italique » comme ici aujourd’hui quelques extraits issus par exemple de l’encyclopédie libreWikipédia …
Bonus :
Cette petite vidéo déjà diffusée en décembre dernier sur mon ancien blog :