Comme chaque mois, vous trouverez ci-après quelques liens issus principalement de mes autonews (et/ou de mon shaarli) … & puisque « en mai, fait ce qu’il te plait », vous aurez droit à un bonus complémentaire suite aux RML#11 organisées par Penn ar Ğ1 !
Comment l’Union Européenne peut-elle apporter une réponse aux bouleversements du marché du travail ? Alors que 40 % des employeurs peinent à trouver des candidats avec les bonnes compétences, le travail précaire ne cesse d’augmenter. Les prochaines élections européennes auront lieu en mai 2019. Il est temps de mettre le revenu de base sur le devant de la scène. Comment préparer le débat auprès des candidats ?
Certains ici auront probablement déjà entendu parler du concept de monnaie libre et peut-être de sa première mise en pratique : la Ğ1 (généralement prononcée « june »).
J’ai pensé qu’une courte présentation sur ce site serait une bonne idée car nous sommes assez nombreux à penser que cette monnaie est parfaitement en adéquation avec la mise en place d’une économie dans l’esprit des logiciels libres : économie de la synergie, du partage spontané, du financement participatif et du don.
Bonne lecture ! 🙂
+ BONUS « spécial » à l’occasion des Onzième Rencontre des Monnaies Libres à DOUARNENEZ :
Pour faire suite à mon article du mois dernier dans lequel je vous présentais quelques définitions, je voulais aborder cette fois quelques notions relatives au taux de change :
Nombreux sont ceux qui se posent la question du taux de change entre Ğ1 & € !
Et je vous répondrais que la réponse est « libre » … comme la monnaie.
En effet, chacun est libre de choisir le taux de change qui lui convient :
– en acceptant ou refusant les biens & services proposés.
– en proposant ses biens & services au prix qui lui convient.
Sans rentrer dans le détail des explications « mathématiques », voici, à toutes fins utiles, une “petite” grille de conversions qui me semble être envisageable :
300 € de « Revenu De Base » (ou « Dividende Universel ») mensuel </> 1 € = 1 ğ1
600 € de « Revenu De Base » (ou « Dividende Universel ») mensuel </> 2 € = 1 ğ1
900 € de « Revenu De Base » (ou « Dividende Universel ») mensuel </> 3 € = 1 ğ1
1200 € de « Revenu De Base » (ou « Dividende Universel ») mensuel </> 4 € = 1 ğ1
1500 € de « Revenu De Base » (ou « Dividende Universel ») mensuel </> 5 € = 1 ğ1
1800 € de « Revenu De Base » (ou « Dividende Universel ») mensuel </> 6 € = 1 ğ1
2100 € de « Revenu De Base » (ou « Dividende Universel ») mensuel </> 7 € = 1 ğ1
2400 € de « Revenu De Base » (ou « Dividende Universel ») mensuel </> 8 € = 1 ğ1
2700 € de « Revenu De Base » (ou « Dividende Universel ») mensuel </> 9 € = 1 ğ1
3000 € de « Revenu De Base » (ou « Dividende Universel ») mensuel </> 10 € = 1 ğ1
Qu’en pensez-vous ? Comme ça, la valeur en ğ1 dépend de “à combien vous estimez le revenu de base minimum réaliste & décent pour vivre ?”
Je pense qu’il serait intéressant de partir du principe que 1 DU (actuellement fixé à 10.02 ğ1) devrait pouvoir suffire à subsister, à terme (même si pour y arriver, il va sans doute faloir y aller progressivement).
Le SMIC me semble être LA base intéressante … même si plus serait mieux !
C’est pourquoi « mon » taux de change préférentiel serait de 5 € = 1 ğ1
Quant on voit qu’à l’occasion de ces 4 journées, le taux de change appliqué était de 1 € = 10 ğ1 , on est encore loin de ces estimations !
(Dommage, car j’ai l’impression que l’on « sous-valorise » le DU en ğ1 … et je ne suis « curieusement » pas le seul à le penser…*)
En espérant que ces informations puissent aider les « vendeurs de biens & services » à mieux estimer le prix de leurs biens & services en fonction du DU (qu’il soit quotidien ou mensuel).
Pour faire suite à différents échanges « sur la toile » :
Plutôt qu’établir la valeur de la Ğ1 relativement à l’€, il serait plus pertinent de comparer deux monnaies virtuelles par nature avec des bien matériels.
Le change entre monnaies relève de la spéculation déconnectée des biens réels.
Ce qui est la vraie valeur de la monnaie n’est pas dans la quantité qu’on en détient, mais bien dans ce qu’elle permet d’obtenir.
C’est au moment ou on convertit des Ğ1 en biens ou services (même en passant par l’étape du change) qu’on connait véritablement leur valeur.
Pour l’instant les objets semblent moins valorisés que le temps/les services : Par exemple on pourrait assez facilement imaginer payer 1 Ğ1 pour 1h de travail, correspondant environ à 1/10 de son revenu universel quotidien.
Pour ma part, j’estime qu’il est utile de comparer en DU… puis de convertir en G1 avec la valeur spatio-temporelle :
Pour un service, le prix de 0,1DU/Heure me semble tout a fait raisonnable…
Pour un bien, ça dépend… (s’il est “durable” ou non, s’il se mange, ou toute autre raison… Comme par exemple le support d’ activités bénévoles…)
Que c’est bien d’avoir la liberté de fixer & de négocier les prix…
« Je pense que c’est intéressant, mais qu’il faut pondérer par la proportion de nos dépenses faites en ğ1. Ce calcul me paraît tout à fait juste si 100% des dépenses son en ğ1, mais si seulement 1% des dépenses sont faites en ǧ1, ça me paraît assez distordu. Si quelqu’un au RSA vit en dépensant 50% en MNL et 50% en ML, alors pour lui un mois de DU aura la valeur d’un mois de RSA. S’il vit à 80% en MNL et 20% en RSA, alors un mois de DU aura la valeur de quelque chose comme une semaine de RSA. »
En effet, j’espère) que la transition se fera progressivement, avec le temps … avec un seul psychologique estimatif de l’ordre d’un DU mensuel équivalent au smic … soit environs 5€ pour 1 ğ1 (comme évoqué plus haut), avec pour “objectif” final, à très long terme, de se passer de monnaie dette !
« Très intéressante ta grille. Et je te confirme que tu n’es vraiment pas le seul à réfléchir en ce sens. Tu rejoins la réflexion de Gil, notre producteur maraîcher. Nous sommes nombreux en tant que membres a être rentrés dans cette aventure de la monnaie libre pour échanger des produits et des services, pour que chacun et surtout ceux et celles qui rament puissent manger à leur faim. Pas pour jouer aux “bitcoigneurs” ni aux enchères de toutes sortes où ceux qui sont là depuis plus d’un an raflent tout ce qui bouge au détriment de ceux qui auraient réellement souhaité acheter normalement un produit mis aux enchères. A partir du moment où on joue aux boursicotteurs, cette monnaie est morte-née. Effectivement chacun est libre de se comporter comme il l’entend mais ne comptez par sur moi pour cautionner ça. »
Je suis d’accord à 100% avec elle ! Celà rejoint ce que je disais plus haut* :
Avec le taux de change actuel, nous avons un montant ridiculement faible (1 DU = 1 €), peu insitateur à « entrer dans la monnaie » … la cantonnant dans une expérience de geek & non comme une future véritable alternative (crédible & viable) à la monnaie dette / UNL (UNité Non Libre, en €uros par exemple).
Les RML11 étaient l’occasion d’une double première, tout d’abord une conférence originale sur la TRM « Métrique, topologie et libertés », ainsi que la mise online de la vidéo complète sur Peertube, le 1er réseau libre (fondé sur un logiciel libre) et P2P de partage de flux vidéo fondé sur le protocole ouvert bittorrent.
Les pré-inscriptions à Ğ1 sont désormais terminées. En effet, nous venons officiellement de démarrer la blockchain : Ğ1 est donc désormais en plein fonctionnement !
(…)
Il ne tient donc plus qu’à vous de l’utiliser ! Pour le moment, seul Cesium pour Ğ1 est disponible. Le logiciel Sakia le sera également, mais plutôt d’ici quelques jours.
En effet :
le Mercredi 8 mars 2017 à 16h32 UTC+1, nous avons démarré la 1ère vraie Monnaie Libre !!!
Le chemin ne fait que commencer
Soyez patients, vous ne pourrez pas aller acheter votre pain en Ğ1 avant plusieurs années ! Nous devons en effet recréer tous les circuits économiques, démarcher des producteurs, des fournisseurs, etc…
Mais avant même de commencer un tel ouvrage, nous devons d’abord déployer la toile de confiance afin que la plupart des êtres humains qui souhaitent d’ores et déjà utiliser une monnaie libre puissent rentrer dans la monnaie.
En effet, nous avons conçu la toile de confiance de cette 1ère vraie monnaie Ğ1 de façon à ce que sa capacité à intégrer des nouveaux membres soit très très limitée au début, il nous faudra donc déjà plusieurs mois rien que pour intégrer les quelques centaines d’humains qui gravitent déjà autour de la « communauté Duniter ». Sans parler de tous ceux qui vont en entendre parler dans les prochains mois, nous allons très certainement être submergés de plus de demandes que ce que la toile de confiance ne peut absorber, il faudra donc vous armer de patience.
Ça fait un moment que ça me « travaille », mais je vais m’y pencher sérieusement …
Ce billet fait le tour des projets autour des monnaies libres. Dans un premier temps, le projet Duniter sera présenté, puis son fonctionnement technique et son état d’avancement seront abordés. Ensuite, les monnaies de tests Méta Brouzouf et Test Net seront passées en revue. Puis, les clients Sakia et Césium seront présentés. Enfin, la traduction en anglais de la Théorie relative de la monnaie, le jeu Ğéconomicus et les rencontres des monnaies libres seront abordés.
Monnaie Libre Occitanie vient de mettre en ligne la playlist vidéo officielle des RML8, incluant les directs techniques, ainsi que la conférence « TRM et économie du libre » avec les slides inclus et un bon son, permettant un visionnage confortable.
Depuis plus d’un an, le Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB) travaille à l’écriture de son premier livre pour expliquer le revenu de base, ses justifications, ses enjeux et ses applications concrètes. Publiés par les Éditions Yves Michel, les deux tomes sortent aujourd’hui, vendredi 9 septembre.Deux livres pour défendre une grande idée : Revenu de base : un outil pour construire le XXIème siècle, qui présente les différents arguments justifiant la mise en place d’un revenu de base ; et Revenu de base : comment le financer ? qui dresse un panorama des différentes modalités de financement.
L’économie va mal, très mal … il faut trouver une solution durable afin de résoudre ce gros problème.
La solution qui pourrait sans doute être la meilleure serait vraisemblablement la suivante :
Un Revenu De Base distribué à toutes et à tous, de la naissance à la mort, mais pas dans une monnaie « privatrice »!
Ce revenu doit être distribué impérativement dans une monnaie « libre« , c’est à dire une monnaie respectant la ThéorieRelativede la Monnaie.
Pour se faire, nous pouvons utiliser l’outil libre Duniter.
Le revenu de base est un revenu versé par une communauté politique à tous ses membres, sur une base individuelle, sans conditions de ressources ni obligation de travail, selon la définition du Basic Income Earth Network (BIEN).
Il reconnaît la participation de l’individu à la société, indépendamment de la mesure de l’emploi.
Une monnaie libre est un outil au service de l’homme, le remettant au centre de l’économie. Elle prend en compte les générations futures, et respecte les 4 libertés économiques définies dans la Théorie Relative de Monnaie.
Les monnaie libres offrent une vision plus juste et durable de l’économie : prise en compte des générations futures, valeur économique relative à chaque être humain, justice et symétrie entre les utilisateurs.
La Théorie relative de la monnaie (TRM) repose sur la reconnaissance de quatre libertés économiques, et elle aboutit au résultat qu’une monnaie libre est une monnaie fondée sur un dividende universel qui ne dépend que de la masse monétaire à l’instant considéré, du nombre d’individus membres de la monnaie et de leur espérance de vie moyenne.
Les premiers développement de la TRM (numérotés 1.0, 2.0, puis 2.718) développée par l’ingénieur Stéphane Laborde, sont préfacés par l’économiste Yoland Bresson.
Duniter permet de créer et d’utiliser des monnaies libres, respectant la théorie relative de la monnaie. Le mot Duniter regroupe à la fois un protocole de monnaie libre et un ensemble d’outils compatible avec lui.
Cette théorie démontre qu’une monnaie qui vise à respecter les libertés économiques de chaque individu doit mettre en œuvre le Dividende Universel (aka. Revenu de base). Ceci est la seule façon d’éviter les asymétries spatiale et temporelle de l’émission de la monnaie.
Il ne faut pas attendre à ce que nos « politiques » mettent en route un tel projet, c’est toutes et tous que nous devrons nous approprier cet outil libre (ou d’autres similaires), et s’unir pour créer nos monnaies libres de demain … lesexemples existent 😉
Le mumble ensemble vient de finaliser la mise online des conférences interactives « Théorie Relative de la Monnaie » ansi que « Démocratie et Monnaie Libre » avec Mathieu Bize. Les deux sont intégrées dans la chaîne suivante (en haut à gauche pour dérouler le menu) :
Et si on versait au maximum le revenu de base en monnaie citoyenne locale ? Dans la lignée de l’expérimentation d’Otjivero, l’association Tera, avec ses volontaires et ses partenaires, ont lancé depuis deux ans un projet sur dix ans qui vise à construire un Ecovillage expérimental.Sa finalité sera de relocaliser 85% de la production vitale à ses habitants, d’abaisser son empreinte écologique à moins d’une planète, de valoriser cette production en monnaie citoyenne locale (Voir plus bas) et d’émettre cette monnaie via un revenu d’autonomie d’un euro supérieur au seuil de pauvreté. Chaque mois, il sera versé à tous les habitants, indépendamment de leur temps passé à réaliser la production qu’il permettra d’acheter.
Comme chaque mois, je vais donc vous livrer ici les « liens + extraits » des billets qui m’ont semblé être les plus intéressants parmi ceux « rediffusés » via mon shaarli (ainsi que mes éventuels commentaires) :
Cette fois encore, je n’aborderais pas dans cette première rubrique la loi renseignement qui accapare une grande partie de l’actualité politique … (je la garde pour le coup de gueule du mois !)
Comment est créé la monnaie ? Voici une très bonne question qui mérite de s’y pencher dix minutes. Cette question est essentielle, car nous travaillons perpétuellement pour cette raison: accumuler de la monnaie afin de subvenir à nos besoins vitaux et nos loisirs. Le système étant globalement dirigé par ce mécanisme, il est essentiel de s’y plonger et d’en comprendre le fonctionnement. Connaitre le mécanisme de création monétaire c’est comprendre la gestion du monde, la gestion du cheptel humain.“Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin.”
Henry Ford. (1863-1947)
C’est en effet une très bonne question … une fois les bases acquises, on comprends mieux pourquoi l’économie va si mal !
Les Incroyables Comestibles sont un mouvement citoyen qui, venu d’une petite ville d’Angleterre, Todmorden, se propage aujourd’hui dans le monde entier comme une trainée de poudre.Les Incroyables, ca vient d’ou ?
C’est une belle initiative … qui doit continuer à se développer …
Le 29 mai 2005, à la question : « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une constitution pour l’Europe ? », le non recueille 54.88 % des suffrages exprimés parmi 69.34 % des inscrits.
À quoi ça sert de dire NON si nos politiques font finalement le contraire ?
Paris, le 5 juin 2015 — Le Conseil d’État a publié ce jour sa décision de renvoi de la Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) déposée par la Fédération FDN, French Data Network et La Quadrature du Net contre l’article 20 de la Loi de Programmation Militaire adoptée en 2013. Cette décision est fondamentale dans la lutte contre la surveillance généralisée et l’accès des services de renseignement aux données de connexion. Elle prend donc une place importante dans les débats sur l’actuel projet de loi sur le renseignement.
Excellente nouvelle … dommage que cette « décision » n’ai pas été prise plus tôt …
Le 27 mai 2015, une nouvelle version fuitée de TiSA (Trade in Services Agreement, Accord sur le commerce des services) a été publiée. TiSA est un accord commercial international actuellement négocié en secret par 5O pays, dont l’UE et les États-Unis. Dans cette version, un article empêche explicitement un État de donner la priorité au logiciel libre. L’April dénonce ce texte et appelle les gouvernements européens à rejeter ces négociations dangereuses et opaques.
Encore un gros délire de nos « élites » ! Quelle aberration : interdire le logiciel libre !
Paris, 18 mai 2015 — La Commission européenne a publié le 6 mai sa stratégie à l’horizon 2020 pour la mise en place d’un marché unique du numérique. De nombreux domaines liés au numérique sont ainsi concernés par cet agenda, depuis le droit d’auteur à la criminalité, en passant par les télécommunications et l’harmonisation de la TVA. S’il est positif de voir la Commission se saisir de ces enjeux, La Quadrature du Net ne peut accueillir ces chantiers qu’avec la plus grande prudence, tant les tentatives précédentes ont été désastreuses sur le plan de la protection des droits fondamentaux.
Il ne faut surtout pas se laisser dicter les lois par les puissants lobbies économiques !
Tous bords confondus, nous sommes nombreux, je crois, à rêver d’un monde meilleur, plus juste, moins pollué.Les urgences sont sans précédent. Le climat s’effondre, les richesses se concentrent, le chômage explose, aucune raison que ça s’améliore sans mesures radicales.Il me semble assez admis également que nous faisons société à partir du moment ou nous gérons le commun dans l’intérêt du commun. Pour cela nous avons des Etats qui votent des lois à suivre par tous, et donc par les commerçants.Dans un monde adulte, le commerce est secondaire, l’intérêt public est prioritaire.Par exemple il apparait assez logique qu’après avoir découvert la dangerosité de l’amiante, le gouvernement l’interdise.Forcément pour le boutiquier qui vivait du commerce de l’amiante, ça craint. Mais la sagesse s’impose, on ne va pas tuer des gens pour de l’argent.Enfin ça c’était avant.
En effet, nos politiques sont « vendus » aux lobbyistes dans des pactes conclus dans le plus grand secret … ces traités ont pour but de donner tous les pouvoirs aux grandes multinationales qui pourrons « racketter » les États : Il faut résister de toute nos forces, nous informer, & s’opposer aux traités TTIPTISATAFTA …
Le Rapporteur spécial de l’ONU sur la promotion et la protection de la liberté d’opinion et d’expression, David Kaye, demande que les gouvernements renoncent aux lois qui imposent aux opérateurs de télécommunications ou aux services en ligne de relever l’identité réelle de leurs clients.
Voilà donc « enfin » une bonne nouvelle … que nos représentants Nationaux ne semblent pas comprendre !
Le Mardi 19 Avril, nous avons coorganisé avec Stéphane Laborde, une soirée discussion sur notre logiciel libre Mumble. Cette soirée avait comme objectif de réunir des Internautes, des programmeurs, ou des personnes intéressées par les monnaies libres et la Théorie relative de la monnaie. Stéphane Laborde était présent avec nous pour nous accompagner durant cette soirée, ainsi que plusieurs programmeurs travaillant sur des logiciels de monnaie libre. Nous avons enregistré cette soirée de discussion très intéressante, rien que pour vous. Bonne écoute !
Si vous ne savez pas ce qu’est la TRM, je vous invite à consulter les sites&podcasts de Stéphane Laborde (ou encore ces quelques liens complémentaires ici & là).
Une nuance qui n’est pas sans rappeler une autre approche, celle de la monnaie. Selon la thèse défendue par Stéphane Laborde, dans sa « Théorie relative de la monnaie », pour que l’argent soit réellement un protocole d’échange démocratique, il ne faudrait pas confier le monopole de la création monétaire aux banques, mais faire en sorte que chaque citoyen soit pourvu de la même dose de création monétaire tout au long de sa vie, ce qui concrètement se traduirait par le versement à chaque citoyen d’un revenu de base « financé » par une injection régulière de nouvelle monnaie par la banque centrale, se passant ainsi de toute taxation pour financer le système.
Revenu de base, allocation universelle ou revenu universel…
tous ces termes désignent une vieille idée qui pourrait revenir au goût du jour : verser à chaque citoyen un revenu.
Utopique ?
Avant toute chose, il me faut commencer par une définition :
Le revenu de base est un revenu versé par une communauté politique à tous ses membres, sur une base individuelle, sans conditions de ressources ni obligation de travail, selon la définition du Basic Income Earth Network (BIEN). Il reconnaît la participation de l’individu pour la société, indépendamment de la mesure de l’emploi.
Cette proposition est aussi appelée :
« revenu universel », « revenu inconditionnel », « revenu inconditionnel suffisant », « revenu d’existence », « revenu minimum d’existence », « revenu social », « revenu social garanti », « allocation universelle », « revenu de vie », « revenu de citoyenneté », « revenu citoyen », « dotation inconditionnelle d’autonomie » ou « dividende universel ».
Elle est parfois confondue ou mise en opposition avec celle de salaire à vie (ou salaire universel) imaginé initialement par Bernard Friot et promu notamment par le réseau salariat.
Pour plus d’informations, je vous invite à remonter aux sources de cette idée, impulsée par le philosophe Thomas Paine du haut de la tribune de l’Assemblée Nationale en 1792 !
Pour ceux d’entre vous que ça intéresse, il y a également ce film de présentation datant de 2008 & intitulé « Le Revenu de base – une impulsion culturelle »
Ce film constitue l’un des outils pédagogiques les plus efficace pour comprendre et faire comprendre cette idée…
Les quelques articles cités ci-après ont été publiés dernièrement sur le site dédié à ce sujet :
À l’initiative du collectif Émergence, présidé par le sénateur socialiste Gaëtan Gorce, un colloque sur le revenu de base avait lieu mardi 19 mai dernier au Sénat avec pour thème : “Le revenu de base : un levier de transformation sociale pour l’économie de demain”, en partenariat avec le Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB).
C’est autour d’un programme dense qu’une centaine de personnes, parmi lesquelles des élus, journalistes, experts et militants du revenu de base se sont réunis pour échanger sur le revenu de base. En effet, “le revenu de base doit dépasser le cadre d’un seul parti.”.
Le programme de la matinée visait essentiellement à dresser les constats des bouleversements de l’économie liés à l’automatisation et à la numérisation des emplois, à l’émergence de l’économie collaborative et aux métamorphoses du travail que ces tendances impliquent.
Les sujets évoqués lors de cette journée ont été les suivants :
Métamorphoses du travail et de la production de richesses
Inconditionnalité du revenu de base et intégration par le travail
Comment financer un revenu de base dès maintenant ?
Quels progrès sous le quinquennat Hollande ?
De nombreuses petites séquences vidéo (20) sont disponibles sur le billet du compte-rendu de cette journée intense.
On peut retenir que si le consensus sur la façon d’envisager la mise en place d’un revenu de base en France n’est pas encore clair, tous les participants semblaient partager les constats qui mènent au revenu de base : la nécessité de repenser l’emploi, la production de richesse, la protection sociale à l’ère de l’automatisation et de l’économie numérique. Dans ce contexte, le revenu de base doit s’imposer comme l’une des pistes sérieuses de réflexion et être débattu. Encore fallait-il que ce débat dépasse la bulle de ceux qui en sont déjà convaincus. En tenant ce colloque au cœur des institutions de la République, une étape vient d’être franchie.
L’une des éventuelles pistes à suivre pourrait être par exemple la suivante :
L’automatisation et la numérisation devrait permettre de libérer du temps de travail pour des activités qui ne sont pas automatisables et qui renforcent le lien social et le capital humain. Pourtant, le développement de ces services de « production de l’homme par l’homme » est encore insuffisant. En effet leur développement est ralenti par la malédiction de la « loi de Baumol » qui accroît leur coût de production. La proposition de distribuer les gains de productivité sous forme d’un revenu de base, via la TVA, permettrait de dépasser cette malédiction.
C’est une bonne chose que d’avoir ainsi relancé ainsi ce débat … en tout cas, il semble faire avancer les choses dans la bonne direction car …
En moins de trois jours, un millier de citoyens ont voté pour le revenu de base sur la plateforme « Parlement & Citoyens ». Une initiative visant à pousser les élus à s’emparer de l’idée du revenu de base et à lancer une consultation publique sur le sujet. Explications.
Dans la continuité de notre travail de sensibilisation, la prochaine étape est de parvenir à ce que le revenu de base devienne un véritable sujet de société, reconnu et légitimé par les institutions de la République.
Le revenu de base est une proposition dont nous pourrions tirer 6 bénéfices principaux :
Le revenu de base permettrait un choc de simplification tant attendu du système social et fiscal français
Le revenu de base mettrait fin à la misère extrême et à la stigmatisation des plus fragiles bénéficiant de certaines aides sociales.
Le revenu de base aiderait chacun à mieux développer sa créativité, s’émanciper par l’entrepreneuriat ou diverses activités choisis qu’elle soient rémunéré ou non.
Le revenu de base retirerait au marché du travail le monopole de l’inclusion sociale. D’autres formes d’activités socialement utiles et inclusives pourront se développer
Le revenu de base renforcerait le pouvoir de négociation des travailleurs afin d’améliorer les conditions de travail parfois scandaleuses.
Il redéfinirait le travail en incitant les tâches pénibles et/ou nécessaires à la société a être mieux valorisées financierement, afin de trouver des personnes pour les effectuer s’il manquait de personnel.
Si nous sommes suffisamment nombreux à nous mobiliser en votant pour le revenu de base, nous pourrons obtenir qu’un sénateur ou député s’engage à porter un projet de loi sur le revenu de base. Maintenant c’est à vous de jouer : soutenez la proposition en cliquant ici et invitez vos proches à faire de même !
Paris, 9 juin 2015 — La loi relative au renseignement a été votée ce 9 juin au Sénat par 252 voix pour, 67 voix contre et 26 abstentions. Cette loi a été discutée en urgence et sous la pression d’un gouvernement arguant de l’extrême risque terroriste pour imposer l’espionnage de masse de la population française pour des finalités larges. Elle fera peser sur la France le poids d’une surveillance diffuse, intrusive, indiscriminée et sans contrôle réel. La Quadrature du Net regrette amèrement l’aveuglement des parlementaires français et appelle les citoyens à ne pas renoncer à leurs libertés.
Le Sénat a adopté mardi le projet de loi Renseignement, qui devra maintenant être finalisé en commission mixte paritaire (CMP) avant son examen par le Conseil constitutionnel.
Il y a encore espoir de faire évoluer les choses (mais je crains que ça ne soit pas suffisant):
* que la commission mixte paritaire qui devrait être rapidement convoquée apporte les évolutions attendues si c’est encore possible (mais encore faut-il qu’elle soit composée de suffisamment de députés & sénateurs opposés à ce texte, ce qui est loin d’être gagné !)
* saisir le Conseil Constitutionnel, puisqu’il faut un minimum de 60 sénateurs (mais en posant la bonne question !)
* accompagner la saisie du Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative de la France ! car la France est tenue de respecter la loi européenne … (Si au niveau National nous ne pouvons plus rien faire, peut-être l’Europe pourra-t’elle l’imposer à la France ?)
* en attaquant la loi de programmation militaire (cf. le renvoi au Conseil Constitutionnel de la QPC de FDN & LQDN par le Conseil d’État publié le 5 juin dernier).
* en continuant de sensibiliser le public notamment en faisant connaître le site mis en place pour l’occasion par LQDN il y a quelque mois déjà : https://sous-surveillance.fr/#/
Marrant de constater à quel point on vit en nous-mêmes. Nous sommes des bêtes d’intérieur — je veux dire, des bêtes en notre propre intérieur. Rien de nouveau, d’accord : le marketing et la technologie conspirent à faire de nous des individus — au sens de l’individuation — toujours plus singuliers, personnalisés, customisés. On devrait tous lire des bouquins de marketing : c’est une bonne manière de prophétiser le monde. On ne te vend plus un produit, mais une expérience — quelque chose qu’il faut intérioriser jusqu’à se l’approprier. Il faut que ça se mélange à ton ADN, que ça contribue à ton propre moi-univers. Les marques, comme les discours politiques, bâtissent des murs en nous : nous sommes devenus leur chantier. On ne change plus le monde, mais ceux qui le construisent.
Comme chaque matin, je balaye l’info pour essayer d’en tirer quelque chose d’intéressant. Un sondage, le 114ème de la semaine à peine entamée, s’affiche sur l’écran : de moins en moins de Français s’intéressent aux questions environnementales. Si les personnes déjà sensibilisées continuent de s’y intéresser, c’est parmi les couches dites “populaires” (le mot que les gens polis emploient pour parler des pauvres) qu’on constate l’affaissement de l’opinion. Ça ne m’étonne qu’à moitié : c’est un sentiment humain parfaitement rationnel que de penser à ses enfants (comment les nourrir, comment payer la cantine, comment acheter de nouvelles chaussures…) avant de penser à ceux des autres ou à ceux qui ne sont pas encore nés. Mais ce énième sondage recoupe mon impression générale d’une société anesthésiée.
Allez, bougeons nous ! Réagissons pour faire changer la société dans la direction que nous voulons … et non pas dans la direction souhaitée par nos « politiques » !
Ce début d’année a été particulièrement chargé, c’est pourquoi je ne « rediffuserais » ici que les liens vers les informations correspondante à la thématique de ce second blog & qui me semble être les plus intéressantes et/ou marquantes … (sans aborder ici la « problématique » de laloirenseignementen cours de préparation dont la thématique est « à cheval » entre mes deux premiers blogs).
Voici donc les quelques dernières nouvelles concernant la politique & l’économie :
J’ai l’impression qu’une sérieuse envie de changement concernant l’organisation politique de notre pays souffle depuis quelques temps.
Je pense d’ailleurs que l’actualité morose concernant nos libertés et Internet altère sérieusement le reste de confiance qu’une partie de la population avait en nos dirigeants. Pendant que tout le reste du pays s’en fout, mais c’est une autre histoire.
« Démocratie [n.f.]: régime qui permet aux citoyens de se prononcer tous les cinq ou six ans en faveur de leurs représentants, qui ne leur demanderont ensuite pas leur avis jusqu’à la prochaine campagne électorale »
La France est-elle une démocratie ?
Dans une démocratie le peuple est souverain et gouverne dans l’intérêt général
La constitution de la Ve République transfère le pouvoir du peuple à des représentants
L’intérêt général n’est pas défendu par les représentants
La constitution ne prévoit pour le peuple aucun moyen légal de contester l’action de ses représentants
On doit donc logiquement renoncer au mot “démocratie” pour décrire le régime français.
La Ve République n’est pas techniquement une démocratie, c’est un fait : le peuple n’exerce ni pouvoir ni contre-pouvoir. Mais la République laisse pourtant une charge importante au peuple : l’élection de ses représentants.
Pourtant l’élection ne change rien et chaque citoyen ressent profondément son impuissance politique. Pourquoi ce paradoxe ? L’élection n’est-elle pas synonyme de démocratie ?
Arguments et réponses aux principales objections concernant le caractère non démocratique du régime actuel @LaVraieDemocratie.fr :
L’ensemble des normes (Déclaration des droits de l’Homme, lois, décrets, contrats…) sont hiérarchisées dans le droit français selon la pyramide des normes. Au sommet de celle-ci se trouve la Constitution, qui s’impose à tous les textes de loi. Pour comprendre les défauts de notre système politique, il convient de s’intéresser à ce texte qui est supposé organiser au mieux les pouvoirs en nous protégeant des abus et en nous assurant du respect d’un certain nombre de libertés fondamentales.
Je vous invite à prendre connaissance du manifeste du “Mouvement pour une 1re démocratie”, cette initiative a pour but d’établir une première démocratie en France, ce qui suppose que nous ne sommes pas et que nous n’avons jamais été en démocratie. C’est donc un mouvement ambitieux puisqu’il cherche à faire ce qu’aucun pays n’a réussi à faire jusqu’à présent : mettre en place une véritable démocratie, gouvernée par et pour les citoyens.
Parce que ce n’est pas aux gens du pouvoir mais aux citoyens d’écrire les règles du pouvoir.
Je vous propose de prendre personnellement nos problèmes quotidiens à la racine et de réfléchir nous-mêmes à l’institution d’une vraie démocratie : et la racine d’une démocratie digne de ce nom, ce n’est pas l’élection — élection qui est par définition aristocratique (choisir le meilleur, aristos), donc oligarchique— , la seule racine de la démocratie, c’est le tirage au sort.
Le grand Korben a publié dernièrement un article intitulé 10 étapes pour pirater la France, qui à l’air de déclencher pas mal de passions parmi ses lecteurs et autres curieux.
L’idée lancée comme une boutade est de se poser une question simple : serait-il possible de propulser à la Présidence de la République un candidat n’appartenant à aucun parti traditionnel, en établissant un programme collaboratif, en réunissant des fonds avec un système de financement participatif, avec l’objectif final de « rebooter » le pays en remettant à plat un certain nombre de choses qui semblent ne pas fonctionner ?
Mais il faut être prudent :
Il ne s’agit pas d’imaginer la France comme nous aimerions qu’elle soit, mais avant tout la façon dont nous souhaiterons qu’elle soit gouvernée : La différence est de taille.
Cette idée de « rebooter la démocratie » n’est pas nouvelle, et que beaucoup se sont déjà penchés sur la question. Il est vrai que les références ne manquent pas sur le web, et que l’on ressort régulièrement les interventions d’Etienne Chouard, des initiatives comme Les citoyens constituants, des documentaires comme celui-ci ou encore là, des articles comme celui-ci. Sans oublier bien entendu les différentes initiatives de partis pirates à travers le monde.
La multitude composant le peuple des connectés qui se penchera sur le sujet a plusieurs atouts de son côté pour proposer une alternative :
Comment mettre à jour notre démocratie à l’heure d’internet ?
Si une grande partie de la génération qui a vu naître Internet sent bien qu’il y a quelque chose à jouer avec ce formidable outil, difficile cependant d’imaginer exactement comment s’y prendre pour faire bouger le curseur dans le bon sens.
La jeune argentine Pia Mancini présente la façon dont elle a procédé dans son pays, avec la création d’un logiciel libre nommé sobrement DemocracyOS.
J’imagine que nous sommes tous assez facilement d’accord avec ce constat de départ.
Son but est de favoriser la participation de tous à la fabrique de décisions politiques, à l’heure où internet a changé presque tous les aspects de notre vie quotidienne… sauf le fonctionnement de nos démocraties.
Inventée en 2012 par des développeurs et politologues en Argentine, elle est reprise dans le monde: Mexique, États-Unis, Espagne… et désormais en France.
D’autres essayent aussi de proposer des solutions … pour tenter de faire avancer les choses :
Concevoir et expérimenter des dispositifs de démocratie ouverte.
Animer et mettre en réseau les acteurs de la démocratie ouverte.
Faire connaître et promouvoir le concept et les bénéfices de la démocratie ouverte
Parlement & Citoyens permet aux parlementaires et aux citoyens de travailler ensemble à la résolution de problèmes de société par la rédaction de propositions de loi.
Territoires Hautement Citoyens accompagne et met en réseau les territoires dans leur transition démocratique vers plus de transparence et de participation.
J’espère que ces quelques explications (extraites des différences sources citées ci-après) vous permettrons de mieux appréhender la société dans laquelle nous vivons & vous permettra de prendre conscience des changements qu’il serait souhaitable d’y apporter dans l’intérêt de tous & non d’un petit nombre…
» Cet article fait suite à la vidéo-conférence qui y est proposée (ci-dessous). Visionnez la, elle pourrait répondre à quelques incompréhensions concernant l’entendement de ce texte.
La prospective, est l’approche qui vise dans une démarche à la fois rationnelle et holistique à se préparer aujourd’hui à demain.
Depuis la seconde guerre mondiale, la prospective est devenue un métier. Néanmoins, on peut se demander si les décisions importantes ont été inspirées par des études prospectives ou par d’autres considérations. Sans même parler d’études, puisque tous les décideurs ont une perception instinctive des enjeux. La question est : quelles sont les « visions du monde » qui les ont guidées ?
En observant quelques séquences historiques, il semble que la transition de la civilisation industrielle à la civilisation cognitive ait commencé dans leurs esprits après la première guerre mondiale. Néanmoins, le fait que le déploiement des études prospectives ait eu lieu, leur faculté d’anticipation a été prise en défaut. Ce qui interroge sur les nombreuses crises économiques et les conflits sans issue qui ont parsemés le dernier siècle.
La question que cette conférence pose est la suivante : comment se fait-il qu’une civilisation si équipée en moyens d’information et de calcul, avec sa fluidité des échanges et ses facilités monétaires, soit si proche d’un scénario d’effondrement ?
Il y a, au sens de l’auteur, Thierry Gaudin, une cause centrale qui sera le sujet de l’exposé et du débat.
Quelles prospectives sont à l’origine des décisions du XXe siècle ? «
» Faut-il le rappeler, Internet n’a pas de dirigeant. Ce n’est ni un État, ni une entreprise, ni une association, mais un réseau décentralisé qui est en fait composé de milliers – de millions – d’autres réseaux à travers le monde. C’est ce que rappelle la société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN) dans une infographie explicative (.pdf). «