Les MOOC, cours en ligne ouverts et massifs, une révolution pour l’éducation ?

Les MOOC, cours en ligne ouverts et massifs, une révolution pour l’éducation ?

Nous y sommes enfin. Ou presque. L’éducation libre, ouverte, gratuite, interactive, partagée.

En réalité, tout est déjà prêt depuis de nombreuses années, mais l’idée semble avoir furieusement envie de se généraliser, et elle va même débarquer en France, pays où le sujet de conversation principal concernant l’enseignement semble être l’épineuse mais sans doute futile question des horaires de classe.

Tu risques de beaucoup entendre parler d’un nouvel acronyme certes un peu barbare : les MOOC (prononcé « mouc »), ou Massive Open Online Course, soit en français cours en ligne ouverts et massifs.

Des cours dispensés en ligne, même par les plus prestigieuses universités, suivis parfois par des centaines de milliers de personnes au même moment partout à travers le monde, et surtout… entièrement libres et gratuits.

Nous le savons déjà, une bonne partie de la connaissance humaine est disponible sur notre bel Internet. Encore faut-il la trouver sous une forme digérable par le commun des mortels. Avoue que ce n’est pas toujours simple.

Quelques internautes ambitieux se sont pourtant donnés pour objectif de faciliter le travail de leurs congénères. Je me souviens des débuts d’un petit site monté par deux (très) jeunes entrepreneurs français, qui expliquait comment coder et mettre en ligne un site web de A à Z, avec des mots simples, des exemples drôles, et une communauté sympathique gravitant autour.

J’ai avalé des pages et des pages de ces cours, n’ayant jamais l’impression d’une quelconque contrainte, et les modestes compétences que je possède aujourd’hui qui me permettent de bricoler sur Internet me viennent toutes de ce genre de site.

Il s’appelait le Site du Zéro, et il n’a pas cessé de grandir, touchant à des thématiques de plus en plus variées, sortant même du web pour proposer ses propres ouvrages en bon vieux papier.

Comme un signe de la mutation éducative qui est en train de se produire, le site vient de changer de nom récemment, pour OpenClassrooms, démontrant ses ambitions de toucher un public encore plus large que les simples débutants, de se lancer sérieusement à l’échelle internationale, et de montrer sa dimension communautaire.

(…)

Une révolution pour l’éducation ?

Certains semblent en tout cas en être persuadés.

J’ai trouvé chez le grand Jérôme Choain (aka JCFrogune vidéo de Christine Vaufrey, à l’origine du premier MOOC français, ITYPA (acronyme de « Internet, Tout Y est Pour Apprendre »)

Je t’invite à visionner la vidéo (…)

Que les professeurs qui se démènent pour leurs élèves ne s’inquiètent pas trop, il ne s’agit pas de remettre en cause leurs compétences et leurs savoir-faire . Mais au contraire de leur donner les moyens de toucher une cible plus large, plus motivée, plus intéressée, de favoriser les interactions entre leurs élèves.

Un programme sacrément ambitieux.

>>> Source & plus d’infos  sur : http://coreight.com/content/mooc-education-revolution

Qu’est-ce qui nous satisfait dans notre travail ?

Qu’est-ce qui nous satisfait dans notre travail ?

La question de notre motivation est décidément surprenante. Une nouvelle illustration avec cette vidéo de Dan Ariely, professeur de psychologie et d’économie comportementale (son blog)

Une vidéo riche en exemples, je n’ai donc repris que les principaux avec leur idées principales et mes commentaires. Le mieux est de visionner la conférence ! (une vingtaine de minutes)

« Quand on pense à la façon dont on travaille, l’intuition naïve que l’on a est que l’on est des rats dans un labyrinthe, que seul l’argent importe et que dès que l’on offre de l’argent aux gens, on peut les faire travailler d’une certaine façon, ou d’une autre. (…) On a vraiment une vision incroyablement simpliste au sujet de pourquoi l’on travaille et à quoi ressemble le marché du travail. »

Difficile de le contredire en effet pour la perception que l’on a de l’immense majorité du marché du travail. Tout n’est pas aussi binaire cependant.

« Mais si vous réfléchissez, il y a toutes sortes de comportements bizarres autour de nous »

Il prend ainsi deux exemples. Tout d’abord celui des alpinistes : les parcours qu’ils s’infligent sont loin d’être remplis de bonheur, mais au contraire parsemés de difficultés et de souffrance. Ils vont pourtant au bout… et ils recommencent !

« Si vous prenez l’escalade comme exemple, on remarque un tas de choses. On remarque que l’on cherche à atteindre le bout, un sommet. On remarque qu’on s’intéresse au combat, aux défis. On remarque qu’il y a plein d’autres choses qui motivent notre façon de travailler et de se comporter. »

L’autre exemple est celui d’un jeune salarié qui a passé deux longues semaines à travailler sur une présentation pour un gros projet. Mais la veille de sa présentation, le projet fut annulé, ce qui l’a profondément affecté.

« Pendant qu’il était en train de travailler, il était relativement content. Chaque nuit il prenait plaisir à travailler, il restait tard au bureau à perfectionner sa présentation. Mais savoir que personne ne la verrait jamais l’a déprimé. (…) Les gens comprennent que le sens est important, mais ils n’en mesurent pas la magnitude de son importance, et à quel point c’est important. »

Dan Ariely cite ensuite l’exemple d’une entreprise dans laquelle le PDG avait demandé à un groupe de travailler pour créer le prochain produit phare de l’entreprise. Mais le projet fut là aussi annulé. Tous ont alors témoigné de leur tendance à raccourcir leurs temps de travail, ou à ajouter des choses sur leurs notes de frais, suite à cet événement. Et ils ont trouvé tout un tas d’idées de ce qu’aurait pu faire leur PDG :  faire une présentation devant toute l’entreprise, songer à l’aspect de leur technologie qui pourrait marcher pour d’autres branches de l’entreprise, construire des prototypes de prochaine génération, et les avoir observé travailler.

« Je pense que le PDG n’a tout simplement pas compris l’importance donnée au sens. Si le PDG, tout comme nos cobayes, considérait l’essence même du sens comme négligeable, alors il s’en ficherait. Et il leur dirait: « Je vous ai aiguillé dans cette direction, maintenant que je vous aiguille dans une autre, tout ira bien. » Mais si on saisit combien le sens donné est important alors on se rend compte que c’est en effet primordial d’y consacrer du temps, de l’énergie, et de l’effort pour faire en sorte que les gens s’intéressent à ce qu’ils font. »

Bien. Alors quel enseignement tirer de ces expériences ?

« Il y a des bonnes et des mauvaises nouvelles. La mauvaise est que d’ignorer la performance de quelqu’un et aussi terrible que de détruire son effort sous ses yeux. Être ignoré vous en met vraiment un coup. La bonne nouvelle est qu’en regardant simplement le travail de quelqu’un, le regarder de haut en bas et dire « Mmhm », semble être une méthode très efficace pour améliorer considérablement les motivations de quelqu’un. Donc, augmenter la motivation n’a pas l’air si difficile. La mauvaise nouvelle est que, supprimer les motivations semble être incroyablement facile, et si l’on y prend pas garde, on risque d’en abuser. Voilà tout en ce qui concerne la motivation négative ou la suppression de cette motivation négative. »

L’exemple suivant parlera sans doute à beaucoup d’entre vous : celui des meubles d’un célère constructeur suédois :

« Je ne sais pas pour vous, mais à chaque fois que j’en construis un, ça devient de plus en plus long, de plus en plus laborieux et désorientant. Je monte les pièces à l’envers. Je ne dis pas que j’adore ces pièces. Je n’aime pas non plus particulièrement le procédé de construction. Mais quand je finis l’assemblage, j’aime ces meubles en kit, semblerait-il, plus que d’autres. »

En y pensant, c’est peut-être l’un des facteurs clés de succès de l’entreprise, en plus du report du coup de l’assemblage sur les clients.

De la même façon, les premiers gâteaux « en poudre » à préparer soi-même, ne connurent pas le succès escompté. Pourquoi ? Parce qu’ils étaient finalement trop simple à préparer, les « cuisiniers » en herbe ne se voyaient pas présenter ces préparations à leurs invités comme étant « leurs » gâteaux.

« Ils ont retiré les œufs et le lait en poudre de la recette. Vous deviez désormais casser les œufs et les ajouter. Il vous fallait mesurer le lait, l’ajouter et le mélanger. C’était votre gâteau. Tout était parfait. (…) En poussant les gens à travailler plus dur, ils ont réussit à les faire aimer, à un niveau supérieur, ce qu’ils faisaient. »

Il conclut en raccrochant ces expériences aux théories économiques :

« Adam Smith avait la notion de rendement. Il a donné cet exemple d’une fabrique d’épingles. Les épingles sont fabriquées en douze étapes, et si une seule personnes fait les douze, la production est faible. Mais si une personne fait l’étape une, une personne l’étape deux, et une autre l’étape trois, etc, la production augmente énormément. En effet, cela est un très bon exemple et la raison de la révolution industrielle et de la productivité. Karl Marx, d’un autre coté, a dit que l’aliénation au travail est très importante pour déterminer comment les gens sont connectés à ce qu’ils font. Et si vous faites les 12 étapes, vous vous souciez de l’épingle. Alors que si vous faite une étape répétitivement, vous vous en moquez. »

Je pense que lors de la révolution industrielle, Adam Smith était plus dans le vrai que Karl Marx, mais la tendance s’est inversée, et nous somme maintenant dans l’économie du savoir. Vous pouvez vous interroger sur ce qu’il se passe dans une économie du savoir. Le rendement est-il toujours prioritaire sur le sens? Je pense que la réponse est non. Je pense qu’au fur et à mesure que l’on va vers une situation où les gens doivent décider par eux même de la quantité d’effort, l’attention, de la connexion qu’ils ont ; s’ils pensent à leur travail dans le métro, ou dans la douche, etc, d’un coup, Marx devient plus utile. Lorsque l’on parle de travail, on voit d’abord notre motivation et notre salaire comme une même chose, mais la réalité est qu’il faut ajouter d’autres choses, le sens, la création, le défis, l’appartenance, l’identité, la fierté, etc. La bonne nouvelle est que si l’on rassemble toutes ces choses et qu’on y pense, comment créer un sens, une fierté, une motivation, et comment l’appliquer dans le travail et pour les employés, On pourrait rendre les gens à la fois plus productifs, et plus heureux. »

Si cela t’intéresse, Dan Ariely est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont celui-ci en français sur les comportements absurdes que nous avons tous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

>>> Source sur : http://coreight.com/content/ce-qui-nous-satisfait-dans-notre-travail?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+coreight+%28coreight.com%29

Et si l’écologie se trouvait dans des produits higt-tech qui font vraiment envie ?

Et si l’écologie se trouvait dans des produits high-tech qui font vraiment envie ?

A l’heure où nous ne sommes toujours pas capables de rouler en véhicule électrique sans l’angoisse de la panne de courant, où les contradictions concernant une vraie solution énergétique durable sont quotidiennes, on peut sérieusement se demander si la technologie peut vraiment nous aider à trouver une issue à cette impasse.

Je t’avais présenté il y a quelque temps quelques concepts assez fous qui pourraient nous aider à combattre le changement climatique.

Nous allons redescendre un peu les pieds sur terre aujourd’hui, avec des objets plus près de nous et plus réalistes, qui pourrait équiper nos logements assez rapidement. Puisqu’on parle sans cesse d’objets connectés et autres produits « intelligents », en voici quelques uns qui pourraient bien nous aider à gérer nos ressources plus judicieusement, sans pour autant laisser de côté notre confort.

Et surtout : des objets qui font sacrément envie.

Un thermostat qui apprend à te connaître

Thermostat Nest

Imagine une maison ou un appartement qui se met de lui-même à la bonne température, tout le temps, pour économiser l’énergie lorsque tu es absent, et au contraire être toujours bien au chaud lorsque tu es à l’intérieur.

C’est le but visé par le Nest, un thermostat intelligent qui fait pas mal parler de lui depuis quelques mois. Il va apprendre tes préférences au fil de tes différents réglages pour finir par te proposer de lui-même la température idéale.

Ajoute à cela une interface simple et attirante (le concepteur est un ancien d’Apple), et quelques fonctions de contrôle à distance via ton smartphone ou ta tablette, et tu obtiens un produit qui a tout pour plaire.

Vendu $249, il y a apparemment encore un peu de patience à avoir pour disposer d’un modèle adapté au marché français.

Mais avouons que c’est assez prometteur.

Une fenêtre qui filtre les rayons du soleil selon la température

Fenêtres ravenbrick

Tu connais sans doute le principe des lunettes qui foncent toutes seules au soleil : lunettes de vue classique en environnement peu lumineux, lunettes de soleil en pleine lumière.

Si faut bien admettre que l’aspect pratique et esthétique de cet objet est parfois discutable, le principe est tout de même génial.

La société Ravenbrick a eu la bonne idée de développer un concept de fenêtres complètes sur la même base, à la différence que la réaction se fait selon la chaleur captée sur leur surface.

Une technologie qu’il est apparemment prévu de vendre aux constructeurs de fenêtres, mais aussi de développer pour d’autres revêtements comme les murs.

Nous pourrions ainsi les voir se développer assez rapidement.

Des lumières contrôlées au doigt et à l’oeil

Philips Hue

Des lumières contrôlables avec son smartphone ? Si l’idée de base pourrait être destinée aux jacky de la déco, cela peut permettre de diminuer l’intensité lumineuse lorsque nous n’avons pas besoin de toute la puissance : levé et coucher du soleil, au réveil, le soir en mode relaxation.

Avec des possibilités qui feront chavirer ton petit coeur de geek, comme la possibilité de modifier la couleur de la lumière selon des photos pour revivre encore plus l’instant de la prise de vue, ou encore de pouvoir simuler ta présence en allumant les lumières lorsque tu n’es pas chez toi.

Pas mal d’autres usages sont envisagés pour plus tard, comme l’interaction avec de la musique ou des vidéos, ou une fonction de géolocalisation pour gérer l’allumage / extinction selon la présence de personnes dans les pièces.

Philips propose cette technologie avec un kit de base disponibles aux alentours de 200€ avec 3 ampoules. L’application n’est malheureusement disponible que sur iOS, mais un site web permet aussi de contrôler le système.

Et ce n’est sans doute que le début d’une longue série, notons par exemple le projet LIFX qui a réuni pas moins de 1.3 millions de dollars sur Kickstarter en novembre 2012.

Des prises de courant qui coupent le jus

Prises électriques modlet

Les bêtes prises de courant qui n’ont quasiment pas changé depuis des années, tu sais déjà que je ne les aime pas trop.

On peut en imaginer beaucoup plus, et c’est justement le but de ce petitmodlet.

C’est un petit module à placer juste au dessus de ses prises existantes, pas besoin de se lancer dans de grands travaux (tu auras compris que le modèle présenté ici s’adresse au marché US, mais le concept est là).

L’objectif de base des modules est simplement de ne pas consommer inutilement de l’énergie pour les appareils branchés constamment mais inutilisés. Soit en programmant le module, soit en le laissant reconnaître les appareils qui y sont branchés.

Il est bien sûr également possible d’y ajouter d’autres fonctionnalités, comme le contrôle à distance, et la possibilité de suivre ses consommations en énergie.

Dans le même genre, les ZigBee energy manager.

Des panneaux solaires moins chers et biodégradables

BioSolar

Un des principaux freins au développement des équipements de captation de l’énergie solaire reste leur coût. Si la plupart des industriels du secteur se focalisent sur l’amélioration des rendements de ces appareils, la sociétéBioSolar a misé sur un autre aspect, en essayant de remplacer les matériaux traditionnels vers d’autres moins coûteux.

Elle s’est ainsi logiquement tourné vers des matériaux naturels, renouvelables et recyclables, comme du coton et des graines de ricin.

Un double avantage pour ces panneaux solaires du futur.

Et les imprimantes 3D ?

Imprimantes 3D

J’ai déjà fait un point sur ce sujet récemment, je n’y reviendrais donc pas en détail.

Mais malgré toutes les interrogations que l’on peut légitimement se poser face à la démocratisation en marche de cette technologie, deux aspects pourraient se révéler vraiment très intéressants d’un point de vue environnemental :

– la relocalisation d’une partie de la production, pouvant éviter une quantité non-négligeable de transports.

– la ralentissement de l’obsolescence programmée des produits, en permettant à tous de remplacer les pièces défectueuses bien plus facilement.

 

Ce n’est qu’un petit aperçu, issu en grande partie de cette sélection de Business Insider, je ferais sans doute d’autres articles de ce genre si ce sujet t’intéresse, au fil de mes découvertes.

N’hésite pas à m’en proposer d’ailleurs.

Alors, quel est le produit qui te fait le plus envie parmi ceux-ci ?