#LMPC.7

1/ L’actualité du mois écoulé :

L’actualité ce moi-ci est encore une fois extrêmement chargée … avec de quoi faire plusieurs dossiers (mais il m’a fallu faire un choix) :

Pour commencer cette série de news, abordons un sujet d’actualité important (pour lequel j’aurais pu également faire un dossier … mais j’avais envie de continuer sur ma lancée du mois dernier) :

Des hommes armés s’en sont pris à nos concitoyens dans la capitale en déclenchant une série d’attentats meurtriers. Cela aurait pu être vous, cela aurait pu être moi. Il y a eu de nombreux morts, cent vingt neuf et plus de trois cent cinquante blessés. Ces hommes doivent donc être arrêtés et jugés par les lois de notre pays. Ceux qui ont tenu les fusils et tirés devront être punis ainsi que ceux qui ont aidé ces gens à faire cet acte terrible. Tous les complices.  Cela fait deux fois que cela arrive cette années dans notre pays. Deux fois de trop diront certains.

Or, en quelques jours notre pays a semble-t-il basculé dans la peur. Ce ne sont pas de nouveaux attentats qui ont fait basculer notre pays dans la peur, ce sont ceux qui le dirigent, ces prétendus hommes sages, élus par leurs pairs, élus par nous. Tous les partis politiques ont été sur la même longueur d’onde depuis cet infâme vendredi : des discours de guerre, bellicistes et pousse-au-crime ont fait écho de tout part.

Paris, le 19 novembre 2015 — L’Assemblée nationale a voté aujourd’hui le projet de loi sur la refonte de l’état d’urgence1, adopté en extrême urgence dans un climat de surenchère autoritaire sans précédent. La Quadrature du Net s’inquiète de plusieurs mesures contenues dans la loi, notamment concernant les perquisitions informatiques, la censure d’Internet et la liberté d’association. À rebours de toute réflexion de fond sur les causes profondes des attentats et la manière de régler une situation complexe, la classe politique dans son ensemble se désavoue elle-même en répondant par la restriction générale des libertés publiques à une attaque sans précédent contre nos libertés.

Il faut le dire, par souci de transparence, Isabelle Attard est notre députée geek, du coup, elle a notre sympathie. Elle s’est notamment  illustrée en votant contre la Loi sur le renseignement et s’est battue autant qu’elle a pu pour que les questions posées par le scandale Amesys trouve des réponses. Pour une fois, nous allons relayer un communiqué de presse. Car le contenu est intéressant et montre que tous les représentants ne sont pas sur la même longueur d’ondes en ces temps troublés. Pour certains, le discours guerrier est un danger…

  « Nul, par la guerre, ne devient grand. »

Les massacres parisiens perpétrés par des terroristes fanatiques sont politiques. La classe politique française tente, à l’aune de l’ampleur du drame, d’évacuer ses responsabilités. L’unité affichée a un objectif principal : camoufler les raisons purement politiques de cette attaque, et surtout, les racines de celles-ci.

Analyse de la construction d’une « guerre » intérieure en cours, et des guerres extérieures fabriquées par des politiques françaises désastreuses.

Le collectif SavoirsCom1 exprime ses plus vives inquiétudes en réaction à la pente sécuritaire que le gouvernement et la grande majorité des représentants sont en train de suivre, suite aux attentats survenus le 13 novembre dernier.

L’adoption à une écrasante majorité par l’Assemblée nationale du projet de loi prolongeant l’état d’urgence pour une période de 3 mois en est une première manifestation. Mais le pire est sans doute à venir, notamment dans le cadre de la réforme de la Constitution annoncée par le Président de la République.

En tant que collectif dédié à la promotion des communs de la connaissance, nous tenons aujourd’hui à dénoncer cette spirale sécuritaire, parce qu’il y existe un lien consubstantiel entre les Communs et les libertés fondamentales.

Le Parlement a adopté définitivement la loi sur l’état d’urgence, avec plusieurs conséquences pour le numérique.

Après l’Assemblée nationale qui a adopté jeudi à 551 voix contre 6 la loi prorogeant l’état d’urgence, le Sénat a adopté vendredi à l’unanimité de 336 voix le texte qui prolonge de 3 mois l’état d’urgence, et modifie son cadre. Pendant ces périodes, l’État dispose de pouvoirs spéciaux pour répondre à une situation de crise, en dérogeant aux garanties apportées au respect des droits et des libertés. En particulier à l’encadrement judiciaire des mesures dérogatoires.

Les députés avaient adopté plusieurs amendements confirmés par le Sénat, qui permettent notamment d’obtenir le blocage immédiat de sites internet, ou de maintenir l’interdiction pour les suspects de communiquer par internet avec des contacts même lorsqu’ils ne sont plus assignés à résidence.

La loi donne la possibilité de copier sur place les données informatiques des ordinateurs ou smartphones présents lors des perquisitions administratives, ou de les utiliser pour accéder à distance aux données des services en ligne utilisés par la personne faisant l’objet de la perquisition.

« On doit parfois restreindre nos libertés pour assurer la sécurité des Français »

Manuel Valls, le 16 novembre 2015

Suite aux événements tragiques du 13 novembre dernier, j’ai pu constater 2 choses :

Les Français ont relevé la tête et ont affirmé d’une seule voix qu’ils ne céderaient pas devant la menace terroriste.
Le gouvernement et les députés ont profité du chaos ambiant pour passer toutes les lois sécuritaires qu’ils rêvent de passer depuis des années, au détriment de la constitution et des Français.

Du coup, j’ai lu pas mal de trucs sur ce qui est en train de se passer et comme c’est très embrouillé, je me suis dit que j’allais vous faire une petite liste de ce qui va concrètement changer.

Paris, le 23 novembre 2015 — Les tueries perpétrées à Paris et Saint-Denis dans la soirée du 13 novembre représentent un choc immense. Après le chagrin et le deuil, chacun d’entre nous tente de faire sens de l’incroyable violence de cet événement et de ce qu’il nous rappelle sur l’état du monde.

Cependant, face à cette situation, les postures étroitement belliqueuses et autoritaires adoptées par le gouvernement et la quasi-totalité de la classe politique nous apparaissent comme profondément inadéquates.

Si vous suivez un peu, vous avez sans doute remarqué que ça partait en sucette sévère, ces derniers jours… Quand il devient de plus en plus assumé que l’antiterrorisme n’est qu’un prétexte à lutter contre toutes les personnes qui dérangent, militants et écologiste en ligne de mire… Au fait, les terrorisme communiquent en clair. Mais on va quand même lutter contre le chiffrement. Parce que ta gueule. Ah oui, et puis les manifestations sont interdites, hein. Parce que les foules, c’est dangereux. Par contre continuez de vous entasser dans des centres commerciaux pour faire vos achats de Noël, hein, là ça va.

Consomme, et surtout ferme ta gueule.

Il suffit de deux exemples pour comprendre que l’extension de l’état d’urgence est une arme politique :

des agriculteurs bio en Dordogne ont vu leur ferme fouillée et leurs propriétaires interrogés. Des terroristes ? Non, pas du tout. Ce sont des citoyens militants syndiqués ayant participés à deux, trois manifestations dans le passé.
un membre de l’équipe juridique de la Coalition Climat a été assigné à résidence et doit pointer 3 fois par jour au commissariat. Un terroriste ? Non, pas du tout. C’est un militant associatif contre le chantier de Notre Dame Des Landes et la masquarade Cop21.

L’état d’urgence est donc une arme de repression, figeant la vie de gens, leur faisant perdre leur travail en les assignant à résidence, censurant la liberté de paroles.

L’état ne s’occupait pas du terrorisme avant, il ne s’en occupe pas plus maintenant : il s’occupe de ses ennemis sociaux et intellectuels, ils tentent de briser les gens en les agressant sous couvert de l’état d’urgence.

« Quand ils sont venus pour les autres, je n’ai rien dit. Quand ils sont venus pour moi, il n’y avait plus personne pour me défendre. »

Il y avait urgence, en effet. Urgence à calmer les ardeurs de ceux qui refusent le régime d’exception suite aux massacres du 13 novembre. Urgent d’étouffer toute contestation contre l’État et ses complices pollueurs qui vont encore se pavaner lors de la sinistre conférence mondiale sur le climat. Urgence à confondre mouvement social et terrorisme.
& pour terminer, je vous invite à écouter ceci :

Les bruits de bottes se font entendre chaque jour un peu plus fort. La rhétorique développée en son temps par George Bush et ses équipes de faucons est reprise par les dirigeants politiques français. La posture guerrière est-elle la seule réponse qu’une Démocratie doit retenir face à des événements terroristes comme ceux de janvier et de novembre ?

L’équipe de Radio Reflets a décidé de monter une émission sur ce thème dans l’urgence. Ce sera peut-être une goutte d’eau dans un océan, mais il nous semble important de réfléchir à cette problématique.

Passons maintenant aux « autres » actualités du mois écoulé (dans lesquels j’inclurais celles relatives à la COP21 qui fera peut-être l’objet d’un futur dossier) :

En cette période sombre de notre histoire, je vous propose un point de vue un peu différent, sur lequel je vous invite à réfléchir, que vous soyez citoyen, militant, élu du peuple, élite de la nation.

Les attentats du vendredi 13 novembre sont les plus meurtriers de notre histoire depuis la seconde guerre, ils laisseront une trace indélébile dans nos esprits, nos consciences et sans doute dans nos modes de vie, bien que tout le monde ait décidé de « résister » en allant picoler. Je ne vous jette pas la pierre, même moi j’ai besoin de prendre une cuite pour oublier la vie en ce moment.

Mais dans cet océan de ténèbres, j’ai cru déceler quelque chose de positif : vous, Internet.

Alors-même que la loi d’Axelle Lemaire sur le volet « libertés numériques » n’a toujours pas été officiellement transmise au Parlement, Emmanuel Macron présentera dès cette fin d’année les grandes lignes de la loi sur l’économie numérique qu’il présentera en Conseil des ministres en janvier 2016.
La COP 21 (Conférence des Nations unies sur le changement climatique) se déroulera à Paris du 29 novembre au 11 décembre 2015. Sous l’impulsion de deux de ses membres : Mickaël Laclé et Virginie Caura, le Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB) souhaite porter le revenu de base au cœur des discussions qui occuperont cette quinzaine. Cette dynamique interne a conduit le mouvement à rejoindre la Coalition Climat 21 dans le but de  participer entre autres au Sommet citoyen pour le Climat qui aura lieu à Paris, ainsi qu’à Montreuil le week-end des 5 et 6 décembre 2015, parallèlement à la COP. Un revenu de base peut en effet être l’outil qui autorisera le développement d’innovations économiques, sociales et locales tout en conciliant prospérité, écologie et cohésion sociale.
Un revenu de base, inconditionnel, universel et individuel, pourra difficilement se mettre en place en un jour. Il demande une multiplicité de réformes trop importantes pour être l’œuvre d’une seule loi. Nous proposons ici un cheminement possible pour une mise en oeuvre progressive d’un revenu de base inconditionnel, universel et individuel.
La fameuse COP21 ou Conférence Internationale sur le climat sera aussi une grande fête pour le lobbying, le greenwashing et autre “développement durable”, “croissance verte” seront bien évidemment de la partie. Car, derrière les enjeux climatiques et environnementaux, certaines multinationales ont bien compris qu’il sera possible de se faire un petit billet. De ce fait, il parait essentiel de pointer du doigt ce qui parait être [une fois de plus] une belle mascarade aux allures écologiques. Dans cette optique, l’Observatoire des multinationales, ainsi que Lobby Planet Paris et plusieurs autres partenaires français et européens ont décidé de créer un guide du lobbying et du greenwashing autour de ce sommet.
Entre 5000 et 10 000 personnes ont participé à une chaîne humaine à Paris le 29 novembre, à l’initiative d’Attac et d’Alternatiba, alors que s’ouvre la 21ème conférence internationale sur le climat. « Face aux interdictions de manifestations sur la voie publique (suite aux attentats du 13 novembre, ndlr), nous ne pouvions pas rester muets », explique Geneviève Azam, porte-parole d’Attac. « Cette chaine symbolise notre responsabilité partagée face à l’état d’urgence climatique. » Main dans la main sur plus de trois kilomètres, des citoyens sont ainsi venus montrer leur détermination à se mobiliser pour un « climat de paix », malgré la peur et l’état d’urgence. « Aucune armée ne pourra empêcher la fonte de la banquise », ironise Geneviève Azam. Jon Palais, du mouvement citoyen Alternatiba, met en avant l’importance « des solutions et des alternatives face à la machine à réchauffer la planète ». Un Village Mondial des Alternatives se tiendra d’ailleurs à Montreuil, à côté de Paris, les 5 et 6 décembre.
Numerama publie un droit de réponse de Pierre Lellouche qui nous accuse, par notre rappel systématique aux droits fondamentaux, d’avoir été le complice moral des attentats à travers une « attitude de cécité volontaire ou de déni » face au terrorisme. Le député nous incite à présenter des excuses. Les voici.

Découvrez ces « exégètes amateurs » qui s’opposent aux lois par le Droit – Politique – Numerama

Cette conférence amusante sur la forme mais très sérieuse sur le fond explique le travail fondamental du groupe des « exégètes amateurs » formé autour de la Quadrature du Net, French Data Network (FDN) et la Fédération FDN, pour analyser les lois et intenter des recours lorsqu’elles vont trop loin dans la violation des droits et libertés.

L’expression est celle du député socialiste Jean-Jacques Urvoas, qui avait cru y voir une insulte ou à tout le moins du mépris à l’encontre de ceux qui s’opposaient par des arguments de droit à la loi sur le renseignement dont il était le rapporteur. Elle est reprise comme un étendard par un groupe de juristes et bénévoles de La Quadrature du Net, French Data Network (FDN) et FFDN, qui enchaînent depuis un an les recours en justice contre des textes législatifs et réglementaires adoptés par le gouvernement.

Les « exégètes amateurs », qui ont désormais leur compte Twitter et qui auront bientôt leur site internet dédié, sont un groupe d’une petite dizaine de personnes très motivées qui se réunit tous les lundis pour discuter des lois ou décrets adoptés ou en cours d’élaboration et analyser leur impact.

2 heures qui valent vraiment la peine

J’aurais bien mis cette vidéo en « coup de coeur » s’il n’y avait pas un autre sujet plus urgent & important …

Après avoir voté un nouveau budget d’austérité pour 2016, le Parlement est en train de l’amender pour débloquer des centaines de millions d’euros de dépenses supplémentaires pour la sécurité, la justice et l’armée. Mais pour les dépenses d’éducation ou de santé, François Hollande maintient bel et bien sa ligne : réaliser les cinquante milliards d’euros prévus d’économies. En cause : la dette publique française qui représente aujourd’hui plus de 97 % du PIB. Au fait, pourquoi a-t-elle bondi depuis dix ans malgré un budget stable ? Et si on osait enfin poser les bonnes questions : d’où vient cette dette publique ? Pourquoi explose-t-elle depuis trente ans alors que les dépenses stagnent ? Enquête.
Dans le cadre de la consultation sur la loi pour une République numérique, le gouvernement a répondu à plus de 250 propositions faites par des internautes ou des organisations. Nous les avons triées et synthétisées pour voir ce que donnait ce premier effort de démocratie participative.
Dimanche, nous sommes appelés à voter pour le premier tour des élections régionales alors que la France est placée dans un état d’urgence qu’elle n’avait pas connu depuis le putsch des généraux à Alger en 1963. Un contexte inédit pour la grande majorité d’entre nous. Un contexte peu favorable au débat démocratique alors que ces élections régionales concernent des territoires qui viennent d’être remodelés et que les assemblées qui seront en place au 1er janvier prochain ne connaissent pas encore bien les compétences qui leur seront dévolues. Un contexte qui n’a cependant pas empêché certains groupes locaux du MFRB d’interpeller les candidats à propos du revenu de base. Rares sont ceux qui nous ont répondu. En voici un tour d’horizon.

Et pour conclure cette série de news (en lien avec le dossier à suivre) :

Quand la sociologie et la politique se rencontrent, cela donne des choses tout à fait curieuses, mais extrêmement intéressantes. Connaissez-vous l’injonction paradoxale ? Sans doute que non et pourtant vous en êtes victime à chaque période électorale. Dans cette vidéo, Réda nous explique ce principe et ce qu’il soulève comme type de raisonnements et de comportements chez un électeur ou chez un abstentionniste.

En effet, l’injonction paradoxale, pose un problème de choix “contre nature” dans une proposition qui n’est en fait pas un choix, mais une obligation. Elle se rapproche de la notion de double contrainte, qui elle, exprime deux contraintes en opposition que l’on vous impose par le biais d’un choix, qui en fait n’en est pas un. Concernant l’injonction paradoxale, il s’agit d’une illusion du choix par l’imposition d’une idée sous-jacente nous conditionnant à prendre le choix insinué dans la dite injonction.

Bref, vous n’avez rien compris, mais la vidéo l’explique bien mieux que moi. Bon visionnage ! 😀

À chaque élection, nous avons la même musique qui tourne en boucle. Il va falloir faire notre devoir de citoyen, il va falloir encore une fois jouer à ce “jeu”, que l’on soit pour ou contre il faudra y jouer. Et comme à chaque élection, une grande partie des citoyens ne veulent plus jouer à ce jeu, soit parce qu’ils n’y voient pas d’intérêt, soit parce qu’ils n’y croient plus ou parce qu’ils veulent exprimer leur mécontentement, leur opposition. Et nous pouvons le comprendre.

Les années d’élections n’ont pas vraiment changé les choses, nous voyons que les problèmes vont de mal en pis. En règle générale s’en suit des débats interminables entre les électeurs et les abstentionnistes, le marché à la foire d’empoigne ouvre ses portes, chacun y va avec entrain et enthousiasme, les noms d’oiseaux fusent à une vitesse supraluminique et on adore ça. Mais personne n’est vraiment capable d’apporter de réponses convenables une fois pour toutes. Alors, doit-on voter pour des maitres ou nous abstenir sans pour autant apporter de solutions concrètes ? Question cornélienne… Réponse Orwellienne ?

Je ne supporte plus qu’on fasse la morale aux uns ou aux autres selon qu’ils votent ou non. Chacun fait ce qu’il veut, sinon nous sommes des moutons, on n’a pas à préjuger des raisons de chacun qui sont si diverses.

Pardon les votants, mais en ce qui me concerne les articles et les débats les plus réfléchis sont à mon gout chez les abstentionnistes.

Je me positionne dans le camps de ceux qui pensent que notre système représentatif archaïque n’est pas démocratique, que ce scrutin est une arnaque aristocratique qu’il faut dénoncer et combattre.

 

Je vous parlerais une prochaine fois de quelques autres « bricoles » :

 

>>> Plus d’actualités @
shaarli.sweetux.org & rss.sweetux.org


2/ Le dossier du mois :

Démocratie Liquide

Pour faire suite au dossier du mois dernier, voici une « nouvelle » proposition qui pourrait être un bon compromis entre l’actuelle & celle présentée le mois dernier.

Comme toujours, commençons avec une petite définition issue de wikipedia :

La démocratie liquide aussi connue sous le nom de démocratie délégative est une forme de gouvernementdémocratique où le pouvoir de vote est confié à un délégué plutôt qu’à un représentant. On peut considérer ce système comme une synthèse entre la démocratie directe et la démocratie représentative. D’invention assez récente, cette innovation organisationnelle connaît un écho particulier dans le milieu informatique.

Le concept de démocratie liquide a été détaillé par Bryan Ford dans son article Delegative Democracy. Les principes suivants sont détaillés:

  1. Choix du rôle : Chaque membre peut choisir d’occuper soit un rôle passif en qualité d’individu, soit un rôle actif en qualité de délégué. On note ici la différence avec la forme représentative où seulement des représentants spécifiques sont autorisés. Les délégués peuvent choisir l’importance et le domaine de leur implication.
  2. Facilité d’accès : La difficulté et le coût engendré par le fait de devenir un délégué sont faibles. Il n’y a ni frais de campagne ni de compétition élective induite.
  3. Délégation d’autorité : Les délégués exercent leur pouvoir dans les processus d’organisation en leur nom et au nom des individus qui les ont choisi en tant que délégué. Différents délégués peuvent, néanmoins, exercer différents niveaux de pouvoir décisionnel.
  4. Confidentialité : Pour éviter la pression sociale ou la contrainte qui pourraient influencer les individus, les votes sont à bulletins secrets.
  5. Responsabilité des délégués : Afin d’assurer la responsabilité des délégués envers leurs électeurs et la communauté au sens large, toutes leurs décisions sont prises en public.
  6. Spécialisation par re-délégation : Les délégués ne peuvent pas uniquement agir directement au nom des individus, ils peuvent aussi déléguer leur pouvoir entre eux. Le délégué choisi sera alors considéré comme spécialiste d’un domaine.

Les variations autour de ce modèle général existent. Par exemple, dans « Joy of Revolution », les délégués peuvent devenir spécialistes par le seul vote des individus. De plus, ces principes généraux peuvent se voir agrémentés de « fluidité » de telle sorte que les individus puissent réviser leur vote à n’importe quel moment, en changeant de délégué pour en récuser un qui ne se comporterait pas comme attendu, où seulement parce que leur vision du problème a évolué.

Alors forcément, il y a quelques différences avec la démocratie représentative …

Il est crucial pour comprendre la démocratie liquide de bien appréhender le concept de démocratie représentative. En effet, la démocratie représentative est vue comme une forme de gouvernance où un seul vainqueur est choisi pour exercer son pouvoir dans un secteur déterminé avec une remise en cause de son statut à la fin de son mandat uniquement ou bien, dans quelques cas particuliers, si des élections anticipées sont organisées (par exemple en cas de dissolution de l’assemblée nationale, les élections législatives sont organisées une nouvelle fois).

Cela représente une démarcation avec les formes délégatives. Les délégués n’ont en effet pas de limite à leur mandat ni ne représentent une fonction spécifique.

Les différences clés du système représentatif peuvent se résumer ainsi :

  1. La durée du mandat est facultative ;
  2. La participation directe des individus est possible ;
  3. Le pouvoir du délégué est décidé par l’association volontaire d’individus plutôt que grâce à une victoire électorale pour une juridiction prédéfinie (voir aussi le Scrutin à vote unique transférable) ;
  4. Les délégués peuvent être récusés à n’importe quel moment et dans n’importe quelle proportion ;
  5. Souvent, les votants ont l’autorité pour rejeter une loi via un référendum populaire ce qui n’est généralement pas le cas en démocratie représentative ;
  6. La possibilité de différencier quels pouvoirs sont légués par les individus existe. Par exemple, on peut choisir un délégué uniquement pour les questions agricoles et/ou militaire.

… ainsi qu’avec la démocratie directe :

La démocratie directe est une forme de gouvernance populaire où toutes les décision collectives sont prises via le vote direct des membres de la communauté. Les deux différences principales sont :

  1. La participation directe aux scrutins est facultatives pour l’individu. La démocratie liquide peut en ce sens être appelée « démocratie volontaire directe » dans le sens où l’individu peut choisir d’être partie prenante des décisions, ou bien il peut décider de s’abstenir ou de déléguer son vote s’il manque de temps ou d’intérêt pour voter sur le sujet.
  2. Critique des décisions. Bien que non perçu comme un avantage, les décisions peuvent (suivant les règles choisies) être critiquées et révisées par les membres de la communauté. C’est une différence avec la démocratie directe où les décisions peuvent seulement être changées, les membres ayant déjà délibéré sur le sujet.

En dehors de ces 2 différences, les modèles délégatifs sont vu essentiellement comme une forme de démocratie directe. Certains même appelant cette forme de démocratie une « démocratie directe à mandataires délégués » (bien que cela soit peu commun).

Maintenant que vous y voyez un peu plus clair, je vous invite à lire cet excellent billet :

Ils liquident la démocratie, si nous la rendions liquide ? | Framablog

Avec un pourcentage très important d’abstentions, les dernières élections ont fait apparaître une fois encore l’insatisfaction éprouvée par tous ceux qui estiment que le mode de scrutin ne leur convient pas : pas de prise en compte des votes blancs dans les suffrages exprimés, candidats choisis et présentés par les partis et souvent parfaitement inconnus des électeurs, offre électorale réduite au choix du « moins pire » par l’élimination arithmétique des « petites listes » au deuxième tour, etc. Plus largement, et sans entrer dans les débats sur la tumultueuse situation actuelle, de gros doutes sur la représentativité des politiques une fois élus se sont durablement installés, au point que certains en viennent à souhaiter tourner la page de la démocratie représentative (notre framasoftien Gee est lui-même étonné d’avoir touché juste) et expliquent avec de solides arguments qu’ils n’ont pas voté et ne le feront pas.

Bien sûr des propositions existent, plus ou moins crédibles (à chacun d’en juger) : certains veulent passer à la VIe République, d’autres veulent un processus transparent et démocratique pour déterminer les candidats aux prochaines élections présidentielles, d’autres encore militent pour la prise en compte du vote blanc

L’article que Framalang a traduit pour vous détaille l’intérêt de la démocratie liquide, processus peu connu mais utilisé par plusieurs Partis Pirates avec l’outil LiquidFeedback (notez qu’il nécessite toutefois un tutoriel assez dense). Dans la même catégorie, il existe Loomio qui propose d’optimiser les prises de décision collectives et qui pourrait être proposé au cours de l’année prochaine dans le cadre de notre campagne Degooglisons.

Il se peut que vous trouviez la démocratie liquide une possibilité intéressante et à mettre en pratique, ou au contraire irréaliste, voire dangereuse (proposer le vote électronique même chiffré peut susciter des inquiétudes), nous souhaitons seulement en publiant cette traduction vous inviter à nous faire part librement de vos réactions.

La démocratie liquide : une véritable démocratie pour le 21e siècle

par Dominik Schiener

OUI, le système actuel est moribond, et vous le savez bien … (si vous avez un doute, lisez donc l’article qui suit :

Le deuil de la démocratie représentative | Grise Bouille

Les étapes du deuil

Tu connais peut-être les 5 étapes du deuil de Elisabeth Kübler-Ross. Ça n’a pas forcément une grande valeur scientifique, mais ça permet de schématiser certains mécanismes émotionnels. Laisse-moi te les énoncer :

  1. Déni
  2. Colère
  3. Marchandage
  4. Dépression
  5. Acceptation

Ami votant, je sais déjà que tu as dépassé le stade du déni : tu sais pertinemment que la démocratie représentative est morte. Sinon, tu voterais pour des idées qui te correspondent, tu voterais pour faire avancer la société, pour donner ton avis sur la direction à prendre. Mais tu ne fais pas cela : au contraire, tu votes « utile », tu votes pour faire barrage à un parti, tu votes pour « le moins pire ». C’est déjà un aveu que le système est mort.

… Il ne nous reste plus qu’à agir en conséquence, maintenant que nous avons fait « notre deuil » :

Je n’ai pas voté non plus – Cantos numériques

Bizarre comme titre, n’est-ce pas ? En fait, c’est en écho à cet article du copain Gee, auteur de Grisebouille, qui a su exprimer de manière assez claire les raisons pour lesquelles il ne vote pas (plus). La démocratie représentative serait-elle morte ? Oui. Nous avons besoin d’un reboot de la démocratie et c’est chez Jean-Jacques Rousseau qu’il faut en trouver l’amorce.

Et si vous avez encore un doute, sachez de différentes solutions sont envisageables … (c’est d’ailleurs la seconde que je vous présente ici, mais il y en a bien d’autres que vous trouverez facilement en surfant sur mon site & ailleurs!)

Il n’est pas impossible que régulièrement, je vous présente diverses alternatives envisageables … ainsi, chacun pourra faire son choix & agir en conséquence.

>>> Source(s) & plus d’infos @

https://fr.wikipedia.org/wiki/Démocratie_liquide

http://framablog.org/2015/12/09/democratie-liquide/

http://grisebouille.net/le-deuil-de-la-democratie-representative/

http://christophe.masutti.name/index.php?article66/je-n-ai-pas-vote-non-plus

http://grisebouille.net/a-voir-et-a-partager/

http://grisebouille.net/le-peuple-est-souverain/

http://korben.info/10-etapes-pour-pirater-la-france.html

http://korben.info/reboot-la-france-vous-etes-des-grands-malades.html

 

>>> Liens Bonus @

 


3/ Le coup de cœur ou le coup de gueule du mois :

Loi et logiciels libre : incompatibles ?

Je suis très étonné du relatif silence dans lequel ce texte de loi est en train de passer. Il faut dire que les diversions sont légions. C’est Philippe Pary, porteur du projet de logiciel libre de caisse enregistreuse Pastèque qui a lancé l’alerte il y a déjà pas mal de semaines.

Celle-ci est bien arrivée aux concernés, certaines communautés comme celle de Dolibarr ont d’ailleurs travaillé sur le sujet pour au moins faire un état précis du problème et évaluer les solutions techniques et juridiques possibles. Mais l’absence de réaction sur la liste du PlossRA sur laquelle pourtant se trouve bons nombre d’intégrateurs d’ERP open source m’interpelle cependant.

L’écho des gnous #120 Face B

Le PLF 2016 prévoit de rendre obligatoire, à compter du 1er janvier 2018, l’utilisation de logiciels et de systèmes de caisse sécurisés, afin de lutter contre la fraude à la TVA notamment.

Depuis plusieurs années, le gouvernement français s’est engagé dans une lutte contre la fraude à la TVA.

Le projet loi de finances 2016 comporte un article 38 qui interdira de fait la détention de logiciels libres de comptabilité, de gestion ou d’encaissement.

Je suis impliqué directement dans la lutte contre ce projet, ce journal vise à fournir une information de première main sur ce qui se passe.

Comme vous vous en doutez, ce problème me tracasse énormément, et comme il est « politique », j’en parle ici & non dans mon premier blog & avec un petit bonus que j’aurais pu diffuser ailleurs également … Espérons que les personnes bien placées arrivent à le résoudre rapidement … Parlez-en autours de vous si vous connaissez les « bonnes personnes » concernées à un titre ou à un autre par cette problématique (programmeur de logiciel libre, commerçant, comptable, politique …)

>>> Source(s) & plus d’infos @

http://wiki.chtinux.org/doku.php?id=echo_des_gnous:emission_120b

http://ludovic.grossard.fr/podcast/lecho-des-gnous-8-novembre-2015/

http://philippe.scoffoni.net/loi-finance-2016-fin-logiciels-libres-comptabilite-caisses/

>>> Bonus :


Rendez-vous l’année prochaine pour d’autres nouvelles, avec quelques changements …

Cordialement,

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#LMPC.4

1/ L’actualité des 2 mois écoulés :

L’actualité de ces dernières semaines a été chargée & compte-tenu des congés estivaux, je n’en ai pas autant diffusé via mon shaarli que je ne l’aurais fait habituellement, voici donc l’essentiel de ce que j’en ai retenu :

Titre : 1984, Foucault, société de surveillance et Libre Intervenants :
Intervenants : Véronique Bonnet – Luc Fievet
Date : mai 2015
Durée : 43 min 58
Lien vers la vidéo
Transcription
Je vous recommande bien évidemment de regardé cette vidéo très intéressante !
Le projet de loi sur le renseignement ouvre décidément la porte à des pratiques jamais ou très rarement vues. Après avoir été l’un des très rares textes de la 5ème République à avoir été présenté par le Premier ministre lui-même à l’Assemblée nationale, après avoir été sans doute le premier texte censé renforcer la lutte contre le terrorisme à avoir uni contre lui des magistrats anti-terroristes et une association de victimes du terrorisme (renforçant le sentiment d’une rare unanimité de la société civile contre un projet de loi), après avoir été le premier texte de l’Histoire à faire l’objet d’une saisine du Conseil constitutionnel par le président de la République, voici que le projet de loi Renseignement fait même sortir de sa réserve une administration publique, qui tente jusqu’au bout de peser sur le sort du texte.
Je sais, la loi a été votée depuis la publication de cet article … cf. mon point n°3 ci-dessous !
La théorie de la « destruction créatrice » développée par Joseph Schumpeter a-t-elle encore un sens au 21ème siècle, malgré l’accélération continue du rythme des cycles d’innovations technologiques ? Nous entrons dans une ère où il devient plus facile et rapide de détruire des emplois que d’en re-créer, ce qui impose de se poser pour réfléchir aux conséquences sociales, et aux moyens de soutenir à la fois le développement technologique et le développement humain.
Voici une « problématique » très intéressante : nos « politiques » devraient s’y intéresser de plus prêt pour essayer de trouver/proposer des solutions plus « pertinentes » & plus justes…

11 juillet 2015. – Un amendement inattendu concernant l’enfouissement des déchets radioactifs a été introduit dans la loi Macron concernant la croissance, l’activité, et l’égalité des chances économiques, à l’article 201.

Techniquement, l’amendement concerne la commune de Bure utilisée comme laboratoire pour y mettre le Centre industriel de stockage géologique (Cigéo), une invention de l’ Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra). Les déchets ne seront qu’à 500 mètres sous la terre de cette commune de 86 habitants. En réalité, personne ne veut de ces déchets dans sa commune en raison du danger que représente leur radioactivité.

Il a été adopté le vendredi 10 juillet sans vote. L’absence de vote est lié à l’utilisation du controversé procédé dit du 49.3.

De point de vue des écologistes, il s’agit d’un «  un insupportable coup de force ».

13 juillet 2015. – Le lundi 13 juillet, la Conférence internationale sur le financement du développement s’ouvre à Addis Abeba. Elle va durer jusqu’au 16 juillet. L’absence de François Hollande est regrettée.

Cette conférence regroupe 93 Etats membres des Nations unies (ONU). Une vingtaine de chefs d’Etat ou de gouvernement y seront présents.

Cette conférence vise à discuter de l’extrême pauvreté. D’après Le Monde « Un milliard d’êtres humains vivent avec moins de 1,25 dollar (1,10 euro) par jour . »

Dommage … Que faisait-‘il ce jour là ? Un déjeuner avec son premier ministre à 13h & une réception à 18h30 au Ministère de la défense ! (Pour sa défense, il y avait le défilé le lendemain en présence du président Mexicain en visite officielle pour 3 jours & la veille il assistait au sommet de la zone euro sur la Grèce à Bruxelle !)

Hourra ! Encore un énième attentat terroriste déjoué pas plus tard que le 13 juillet 2015. Le cinquième depuis le début de l’année nous dit-on.

Le hasard fait bien les choses tout de même, un attentat déjoué le 13 juillet, à la veille d’une fête nationale, moins d’une semaine avant la décision du Conseil Constitutionnel sur la loi renseignement, quel superbe coup médiatique.

Attention, chers lecteurs, je ne remets pas en question la véracité des actes déjoués, je n’ai d’ailleurs pas assez d’éléments pour savoir s’ils sont réels ou non.

Non. Ce qui me dérange, c’est une série de coïncidences assez étranges pour que j’arrête de les considérer comme de simples coïncidences.

+1 !
20 juillet 2015. – Deux personnalités françaises, François Hollande, et Jacques Delors appellent à refonder la zone euro. Cet appel fait suite aux clivages causés par une renégociation de la dette grecque par la zone euro et l’union européenne. Les difficultés liées à cette renégociation ouvrent la porte à la question d’une intégration plus poussée de la zone euro. Cette déclaration intervient également deux années avant l’élection présidentielle française. Ce qui conduit le monde des affaires à accueillir cette déclaration avec scepticisme; ils la considèrent comme est purement politique.

Je ne suis pas sûr que ça soit la meilleure solution … écoutez-donc les idées proposées par Stéphane Laborde , Gérard Foucher ou encore l’équipe du Revenu de base !

Je suis sur qu’il en ressortira de bien meilleures pistes … et vous ?

Au delà de toutes les conséquences néfastes que notre merveilleux système engendre, il y a une cause qui semble être plus importante que les autres : le pouvoir décisionnel. Appelé aussi “cause des causes” par Étienne Chouard, il s’agit du levier qui interagit sur tout, aussi bien l’économie que l’éducation, les médias, l’énergie, ou encore l’agriculture. Bien que tout ces domaines soient de plus en plus “hackés” par des citoyens conscients des problématiques de notre civilisation, il semble aussi important de noter le manque de solutions concrètes concernant le domaine politique.

Je vous invite donc à visionner cette vidéo très instructive :

Cofondateur du Mouvement Français pour le Revenu de base, créateur d’un site et d’un journal dédié à la question, Stanislas Jourdan affirme que le principe d’un revenu pour tous et sans condition finira nécessairement par s’imposer dans les pays développés. Interview.
Ça serait un excellent début pour résoudre partiellement les « soucis » évoqués plus haut !
Le professeur Joseph Cannataci, rapporteur spécial à l’ONU pour la vie privée, demande l’élaboration d’un traité international pour mieux protéger la vie privée des citoyens, contre les Etats et contre les entreprises sur Internet.
Excellente initiative !
Le passionnant interview ci dessous est une republication d’un post originalement publié sur toolinux. On y cause politique, logiciel libre, fablabs, nouveau monde quoi 🙂
Tiens donc ! voici un bon petit billet qui aborde pleins de sujets comme je les aiment (dans mes autres blogs)

Dans le monde du logiciel Libre et GNU Linux, nous apprécions d’avoir le choix de notre système d’exploitation et de nos logiciels.

C’est notre force, celle de ne pas suivre une voie imposée par une multinationale américaine de type Microsoft, Google ou Apple.

Cela nous permet de contrôler nos outils et notre machine. Cela nous permet d’être indépendant, d’être libre.

C’est vraiment dommage ! Qu’attendons nous ?

Le Parlement européen a adopté mardi par 371 voix contre 293 le rapport Schaake, qui demande à la Commission de respecter le droit au chiffrement et même de systématiser chez les acteurs privés l’adoption de normes de chiffrement de bout en bout sur les messageries. Les eurodéputés veulent empêcher l’interception des messages de correspondance privée, y compris par les services de renseignement.

C’est une bonne nouvelle … en espérant que ça se finalise bien !

Le Parlement européen a une nouvelle fois demandé mardi à la Commission et aux états membres de faire en sorte d’accorder l’asile politique aux lanceurs d’alertes « qui dénoncent des pratiques de surveillance abusives ».
Encore une « bonne idée » …
Les députés Patricia Adam et Philippe Nauche ont déposé à la demande du gouvernement leur proposition de loi sur la surveillance internationale des communications électroniques, qui vise à apposer un patch sur le seul trou laissé par le Conseil constitutionnel après la loi Renseignement. Le texte doit faciliter l’interception massive des communications sur internet, et les conversations téléphoniques.
…et une moins bonne !
***
Évoquons maintenant deux sujets dramatiques sur des sujets habituellement non abordés sur mon site :

11 septembre 2015. – Une grue a chuté sur la Grande Mosquée de La Mecque, en Arabie saoudite, faisant de nombreux morts. Le bilan est très lourd : au moins 107 morts et 238 blessés. L’accident a eu lieu vers 17h45, peu avant la prière de 18h30 du vendredi.

Selon les premières constatations, la grue d’un chantier voisin est tombée dans la Grande Mosquée en raison des mauvaises conditions météorologiques. En effet, de fortes bourrasques de vents secouaient la région lors de la chute de la grue. L’engin de chantier aurait été déséquilibré et a transpercé le toit de l’édifice religieux, s’écrasant sur des fidèles et des ouvriers. Des témoignages évoquent un éclair qui aurait frappé la grue et provoqué sa chute.

Cet accident survient au moment où débute la période de pèlerinage où des millions de personnes se rendent à La Mecque.

(Notez la date de cet accident) … Quelque soit votre religion, priez pour les familles & les proches des victimes …
  • Pour le second sujet d’actualité que je souhaite aborder en quelques mots, il n’y a malheureusement pas à ma connaissance de « source libre » ayant diffusé de billets à ce propos. Il s’agit du drame des réfugiés (ou crise des migrants) arrivant en Europe : Cette situation aux proportions inhabituelle est difficile pour tous (pour les personnes qui fuient leur pays quel-qu’en soit la raison & pour les pays d’accueils qui doivent gérer l’afflux important). Dans l’urgence, il faut essayer de faire au mieux afin d’accueillir si possible temporairement ces personnes dans des conditions humaines & dignes. Il faudra ensuite essayer de « résoudre (politiquement & paisiblement) les causes » ayant provoqué ces fuites afin que ces personnes puissent envisager un retour chez eu, en toute sécurité une fois les risques éliminés… si c’est humainement possible.
Où va le monde ? Pourquoi tant de violence & de haine ?
***

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… mais aussi sur news.sweetux.org !


2/ Le dossier du mois :

INVENTONS L’ÉCOLE DE DEMAIN – Partie 2 :

POLITIQUE & ÉDUCATION

Petits rappels d’une définition importantes pour débuter la seconde partie de ce dossier qui sera constitué en grande partie d’extraits des différentes publications citées en fin de celui-ci:

POLITIQUE :

Notion polysémique, la politique recouvre :

  • la politique en son sens plus large, celui de civilité ou Politikos, indique le cadre général d’une société organisée et développée ;

  • plus précisément, la politique, au sens de Politeia, renvoie à la constitution et concerne donc la structure et le fonctionnement (méthodique, théorique et pratique) d’une communauté, d’une société, d’un groupe social. La politique porte sur les actions, l’équilibre, le développement interne ou externe de cette société, ses rapports internes et ses rapports à d’autres ensembles. La politique est donc principalement ce qui a trait au collectif, à une somme d’individualités et/ou de multiplicités. C’est dans cette optique que les études politiques ou la science politique s’élargissent à tous les domaines d’une société (économie, droit, sociologie, etc.) ;

  • dans une acception beaucoup plus restreinte, la politique, au sens de Politikè, ou d’art politique se réfère à la pratique du pouvoir, soit donc aux luttes de pouvoir et de représentativité entre des hommes et femmes de pouvoir, et aux différents partis politiques auxquels ils peuvent appartenir, tout comme à la gestion de ce même pouvoir.

  • la politique est le plus souvent assortie d’un épithète qui détermine sa définition : on va parler de stratégie politique par exemple pour expliquer comment elle se situe dans une perception combinatoire et planifiée de nature à lui faire atteindre ses objectifs.

Dans le cas présent, je prends en compte LA définition dans son sens LARGE, bien évidemment …

Quelque-soit le parti politique en place, les personnes au pouvoir se doivent d’agir dans « la bonne direction » (celle de la liberté & de l’ouverture à la culture libre… afin que chacun puisse être son « propre maître », si vous voyez ce que je veux dire).

De ce fait, comme évoqué dans la première partie de ce dossier :

La liberté du logiciel joue un rôle fondamental dans l’éducation. Les établissements d’enseignement de tous niveaux doivent utiliser et enseigner le logiciel libre car seul celui-ci leur permet de remplir leurs missions essentielles : diffuser le savoir et préparer les élèves à être de bons membres de leur communauté. Le code source, ainsi que les méthodes du logiciel libre, font partie des savoirs humains…

C’est pourquoi les écoles doivent utiliser exclusivement du logiciel libre !

Les activités liées à l’éducation, y compris les écoles depuis le jardin d’enfants jusqu’à l’université, ont pour devoir moral de n’enseigner que le logiciel libre.

Tout utilisateur d’informatique devrait exiger des logiciels libres car ils lui donnent la possibilité de contrôler son propre ordinateur – avec les logiciels privateurs en effet, le programme fait ce que son propriétaire ou son développeur veut qu’il fasse, pas ce que l’utilisateur veut qu’il fasse. Le logiciel libre donne également aux utilisateurs la liberté de coopérer, de vivre dans la droiture morale. Ces raisons s’appliquent aux écoles comme à tout le monde. Toutefois, le but de cet article est de présenter les arguments supplémentaires qui s’appliquent spécifiquement à l’éducation.

Donc nos « dirigeant » (qui se doivent d’être bienveillants) doivent en toute logique faire ce choix … mais malheureusement les programmes scolaires ne sont pas encore tout à fait « au point » dans ce domaine & les outils mis à dispositions sont loin d’être libres (pour la très grande majorité d’entre eux…)

A l’école du bricodage – alterlibriste

Ainsi, François Hollande souhaite « l’apprentissage des sciences du numérique et également la diffusion du codage dès l’école primaire »

L’utilisation de la formule « diffusion du codage » en dit long sur les connaissances informatiques du Président et de ses conseillers, mais après avoir parcouru divers articles et les propositions de loi, c’est bien le terme de codage qui semble être couramment utilisé comme traduction bête et méchante de « coding » alors que le terme de programmation comme il était utilisé à notre époque serait plus approprié. D’ailleurs, où est la révolution dans tout ça ? Moi aussi, j’ai appris le codage il y a 30 ans à l’école avec les Thomson MO5 et Amstrad CPC (voir mon parcours avec l’informatique). Je ne sais pas si les politiques en ont fait tout un foin mais les ordinateurs sont entrés dans les écoles aussi vite que dans les foyers à l’époque. Et nous n’avions pas d’autre choix que d’écrire des programmes pour qu’il se passe quelque chose. Je ne peux pas dire quand et pourquoi cet apprentissage a disparu mais c’est bien ça le problème.

Une solution serait peut-être la suivante :

Moi Président, je ferme les écoles

Françaises, Français,

Nous le savons tous, l’école est un lieu de perdition.

On y apprend la crainte des plus forts, l’injustice face au casting du corps enseignant, le pourcentage d’adultes dépassés par une mission impossible, l’inaptitude d’un monde à se remettre en question. On y découvre la vie en groupe dans ce qu’elle a de plus injuste, le faible n’est pas protégé. On s’obstine à croire qu’on y socialise nos enfants quand ils vivent ce que nous ne supporterions pas: aucune entreprise ne tournerait dans un climat de tension et de flicage qu’on impose à nos écoliers.

La fermeture des écoles s’accompagne évidemment d’un ensemble de réformes structurelles du pays. Il n’est bien sûr pas question de fermer l’Education Nationale, mais d’en abandonner ses casernes.

Je vous invite à lire la suite @ http://jcfrog.com/blog/moi-president-je-ferme-les-ecoles/

Il y a de très bonnes idées … sauf celle de fermer les écoles : au contraire, se sont elles qu’il faut « fibrer » en premier pour que chaque élève & étudiant puisse se connecter aux supports de cours en ligne … en ayant « sous la main » un professeur « en chair & en os », ce qui est plus pratique tout de même !

Pour le moment, nous en sommes encore loin :

Programme d’informatique dès l’école primaire ?

La France a fait le choix depuis de nombreuses années de considérer l’informatique à l’école et jusqu’au collège, uniquement à travers ses usages via le B2I. L’Éducation nationale perçoit le numérique comme un outil utile aux autres apprentissages.

Cette vision n’est pas forcément mauvaise mais elle semble trop restrictive. Le numérique ne peut se limiter à son seul usage au service des autres disciplines. Il pourrait être pertinent de mettre en place un réel enseignement de l’informatique comme il en existe dans d’autres pays ou même en France (mais seulement en option au lycée).

Les programmes de l’école primaire étant en pleine ré-écriture actuellement, Serge Abiteboul, Jean-Pierre Archambault, Gérard Berry, Colin de la Higuera, Gilles Dowek et Maurice Nivat ont envoyé au Conseil supérieur des programmes ce texte, que nous reproduisons ci-dessous, présentant les grandes orientations de ce que pourrait être un programme d’informatique à l’école primaire.

Prenez le temps de lire ce long billet : La encore, il y a de très bonnes propositions … à quand leurs mises en pratique ?

Au lieu de ça, nous avons droit @

Geektionnerd - Simon Gee Giraudot - CC by-sa

Geektionnerd - Simon Gee Giraudot - CC by-sa

Le Permis Internet pour les enfants : la pédagogie par la peur !

Permis InternetLa Gendarmerie nationale et l’association AXA Prévention (association de loi 1901 dont la mission affichée est « la pédagogie et l’ aux risques » )  ont présenté en grande pompe médiatique jeudi 12 décembre 2013 un programme  national pour responsabiliser enfants et parents à l’usage du Web et des  réseaux sociaux : un permis Internet .
Voici la présentation faite par le dossier de presse :
(…)

Pour en finir avec cette approche du web par la peur : pour une véritable mise en œuvre de l’EMI

L’UNESCO propose un programme d’éducation aux médias et à l’information  qu’il serait bon de prendre enfin en compte de façon sérieuse en France  afin d’enseigner les compétences nécessaires pour profiter pleinement  des avantages du droit à la liberté d’opinion et d’expression. Depuis  des années, le saupoudrage s’avère inefficace, et amène même à des  dérives du type de celle à laquelle nous sommes en train d’assister.L’appel à des entreprises privées pour remplacer les enseignants s’est déjà produit à plusieurs reprises avec des résultats fort mitigés.
C’est  à la fois un recul énorme que de brandir la « peur », un manque de  perspective indéniable sur ce qui se fait dans les établissements (les professeurs documentalistes encore une fois sont totalement mis de côté.
Je vous invite à prendre connaissance de l’intégralité de ce billet rédigé par le collectif

Celui-ci se termine par cette petite vidéo très instructive :

Voici également une explication instructive concernant le système scolaire :

Il y a un grand malaise dans la société actuelle, il faut donc agir contre les causes & non contre les conséquences :

Éradiquons la source du terrorisme ! | ploum.net

Ne nous voilons pas la face, faisons fi du politiquement correct : il est désormais évident que la plupart des terroristes sont issus d’une partie bien identifiée de la population.

Certes, la majorité des individus la composant ne deviennent pas terroristes. Mais cette population reste néanmoins le terreau, le berceau qui permet à l’horreur de grandir et d’exister.

Aujourd’hui, je pense qu’il est indispensable d’ouvrir les yeux et de prendre des mesures pour éradiquer cette partie de la population, pour faire en sorte qu’elle ne puisse plus exister dans nos pays. Nous n’avons rien à attendre des politiques ou de l’état. Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. Et nous en avons les moyens. Aujourd’hui, individuellement, nous pouvons prendre des mesures, nous pouvons lutter afin de réduire cette partie de la population qui donne naissance au terrorisme : la classe sociale humainement pauvre et peu éduquée.

Eh oui, l’Éducation (la bonne!) permettrais sans doute de solutionner certains « gros problèmes »…

Peut-être aussi faut-il diffuser ces petites vidéos pédagogiques dans toutes les écoles :

Droits de l’hommes : des vidéos pour enfants libres de diffusion

A l’occasion du 25ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), dont l’application laisse à désirer même en France, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCHD) a mis en ligne sur son site internet une série de cinq vidéos pédagogiques à destination des plus jeunes.

Coproduites avec le Centre national de documentation pédagogique, chaque vidéo de 2 minutes 30 aborde successivement la non-discrimination, la liberté d’expression, le logement, la différence et le racket, avec des personnages de fruits et de légumes. L’ensemble est plutôt bien réussi et participe d’une bonne intention.

Hélas, alors que le communiqué de presse « encourage les médias et toutes les institutions accueillant de jeunes publics à diffuser les cinq films « Graines de citoyens » sur leurs sites Internet », rien n’est fait pour faciliter cette mise en ligne, que ce soit au plan pratique ou juridique. Les vidéos ne sont pour le moment proposées qu’au format MP4 sans outil d’intégration (embed), et aucune licence ne précise leur régime juridique. Pire, un « copyright » est même affiché sans réserves à la fin de chaque vidéo, ce qui met en doute la possibilité de les reprendre.

Heureusement, le CNCDH nous a fait savoir que les films « sont faits pour être repris et diffusés sans licence », et qu’il ne faut donc « pas hésiter ». De quoi faire bondir un juriste zélé, mais qui est rafraîchissant.

Bien sûr, pour travailler dans de bonnes conditions, il faut généraliser les formats ouverts dans l’Éducation nationale (et dans les administrations & services publiques également), mais il faut aussi les matériels « numériques » adéquates (adaptés à l’age des « apprenants » & aux besoins des enseignants) et surtout des supports pédagogiques diffusés sous licence libre… tout ceci fera l’objet de la troisième partie de ce dossier qui sera prochainement diffusée sur mon troisième blog…

>>> Sources & plus d’infos @

>>> Liens vers les 3 parties de ce dossier @

>>> Liens Bonus @

 


3/ Le coup de cœur ou le coup de gueule du mois :

Ce moi-ci, ça sera sous la forme d’un « mini-dossier » avec divers extraits de billets publiés au cours de l’été :
Et voilà, ce qui devait arriver, arriva… Le dernier rempart avant la surveillance de masse vient de tomber.
***

Voilà, le Conseil Constitutionnel vient de valider l’essentiel de la loi Renseignement. Oui, il y aura bien des boites noires en France destinées à surveiller des pans entiers de l’Internet français. Oui, la surveillance de masse (pas généralisée, mais de masse) est maintenant autorisée par la loi.

Le communiqué de presse de l’Élysée fleure bon la langue de bois comme jamais.

***
Paris, le 23 juillet 2015 —  En validant la quasi-totalité des mesures de surveillance prévues par la loi sur le renseignement votée le 25 juin dernier, le Conseil constitutionnel légalise la surveillance de masse et avalise un recul historique des droits fondamentaux. Les boîtes noires algorithmiques sont validées. Seule la surveillance internationale a été jugée non conforme à la Constitution.
***

France, 24 juillet 2015. Aujourd’hui, ma France n’a pas la même odeur qu’hier, aujourd’hui, elle me donne la nausée. Une nausée qui m’a fait passer une nuit blanche, où je me suis imaginé de doux rêves révolutionnaires pour me consoler de la bien maigre censure du Conseil des sages face à la loi sur le renseignement.

Des heures de travail, ces centaines d’heures de travail, des milliers si je compte le travail méticuleux des très nombreux opposants au projet de loi, encore plus si je compte les heures de ceux qui ont émis de sérieuses réserves face à ce projet de loi.

***
24 juillet 2015. – Le Comité des droits de l’Homme de l’ONU a publié un rapport ce jeudi, dans lequel il s’alarme des « pouvoirs excessivement larges de surveillance » qu’accorde la loi sur le renseignement. Les 18 experts indépendants qui composent ce comité, chargé de veiller au respect des obligations du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, critiquent ainsi l’action du gouvernement français en matière de renseignement.
***
Le Conseil constitutionnel a validé la quasi-totalité du texte de loi sur le renseignement. Suite à cette décision, plusieurs réactions ont eu lieu dans les médias ou sur les réseaux sociaux. Voici les principaux commentaires à retenir.
Alors que le Conseil Constitutionnel vient de valider l’essentiel de la loi Renseignement (et donc la mise en place de la surveillance de masse en France[1]), voici quelques articles à ce sujet, certains précédant l’annonce, d’autres l’analysant (note : liste d’articles mise à jour au fil de l’eau) :

Les lumières qui guident le peuple, éveillent les consciences, chérissent la réflexion et la raison à tout autre chose, prônent la tolérance, l’esprit critique, la réflexion politique, celles opposées à toute forme d’obscurantisme.

Ces lumières qui guident le peuple, celles dont nous devrions être fiers, que sont-elles devenues, qu’avons-nous fait ?

Paris, le 3 septembre 2015 — L’association FDN, la Fédération FDN et La Quadrature du Net ont annoncé ce jour avoir déposé deux recours devant le Conseil d’État contre les activités de surveillance d’Internet de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Alors que le gouvernement vient d’annoncer le dépôt prochain d’une proposition de loi sur la surveillance internationale, ces recours rappellent la nécessité que soient encadrées strictement a priori ces mesures de surveillance.

Eh oui, sachez que nous sommes tous désormais https://sous-surveillance.fr/#/

En décidant de ne pas censurer les dispositions qui posent le plus de risques pour la violation massive de la vie privée et qui sont très probablement contraires au droit international, le Conseil constitutionnel n’a pas seulement permis l’entrée en vigueur de loi Renseignement et de ses boîtes noires. Il a montré les failles d’un contrôle démocratique qui n’est plus adapté à l’époque moderne.
Eh oui … c’est bien ça le problème :
CONTRAIRE AU DROIT INTERNATIONAL, PAS A LA CONSTITUTION
(…)
C’est donc là la principale leçon de la décision du Conseil constitutionnel. Elle a mis en lumière les failles d’un contrôle démocratique qui n’est plus au goût du jour et qui permet d’obtenir la promulgation de lois contraires aux droits fondamentaux protégés par le droit international, et leur application, en toute « légalité ». Sans doute est-ce un signe supplémentaire de la nécessité de changer la Constitution, sur ce point comme sur d’autres. Il temps de re-penser la démocratie.

>>> Source(s) & plus d’infos @

 


 

Rendez-vous le mois prochain pour d’autres nouvelles,

Cordialement,

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#LMPC.2

1/ L’actualité du mois écoulé :

Comme chaque mois, je vais donc vous livrer ici les « liens + extraits » des billets qui m’ont semblé être les plus intéressants parmi ceux « rediffusés » via mon shaarli (ainsi que mes éventuels commentaires) :

Cette fois encore, je n’aborderais pas dans cette première rubrique la loi renseignement qui accapare une grande partie de l’actualité politique … (je la garde pour le coup de gueule du mois !)

Comment est créé la monnaie ? Voici une très bonne question qui mérite de s’y pencher dix minutes. Cette question est essentielle, car nous travaillons perpétuellement pour cette raison: accumuler de la monnaie afin de subvenir à nos besoins vitaux  et nos loisirs. Le système étant globalement dirigé par ce mécanisme, il est essentiel de s’y plonger et d’en comprendre le fonctionnement. Connaitre le mécanisme de création monétaire c’est comprendre la gestion du monde, la gestion du cheptel humain.“Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin.”
Henry Ford. (1863-1947)
C’est en effet une très bonne question … une fois les bases acquises, on comprends mieux pourquoi l’économie va si mal !

 

Les Incroyables Comestibles sont un mouvement citoyen qui, venu d’une petite ville d’Angleterre, Todmorden, se propage aujourd’hui dans le monde entier comme une trainée de poudre.Les Incroyables, ca vient d’ou ?

C’est une belle initiative … qui doit continuer à se développer …

Le 29 mai 2005, à la question : « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une constitution pour l’Europe ? », le non recueille 54.88 % des suffrages exprimés parmi 69.34 % des inscrits.
À quoi ça sert de dire NON si nos politiques font finalement le contraire ?

 

Paris, le 5 juin 2015 — Le Conseil d’État a publié ce jour sa décision de renvoi de la Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) déposée par la Fédération FDN, French Data Network et La Quadrature du Net contre l’article 20 de la Loi de Programmation Militaire adoptée en 2013. Cette décision est fondamentale dans la lutte contre la surveillance généralisée et l’accès des services de renseignement aux données de connexion. Elle prend donc une place importante dans les débats sur l’actuel projet de loi sur le renseignement.

Excellente nouvelle … dommage que cette « décision » n’ai pas été prise plus tôt …

Le 27 mai 2015, une nouvelle version fuitée de TiSA (Trade in Services Agreement, Accord sur le commerce des services) a été publiée. TiSA est un accord commercial international actuellement négocié en secret par 5O pays, dont l’UE et les États-Unis. Dans cette version, un article empêche explicitement un État de donner la priorité au logiciel libre. L’April dénonce ce texte et appelle les gouvernements européens à rejeter ces négociations dangereuses et opaques.
Encore un gros délire de nos « élites » ! Quelle aberration : interdire le logiciel libre !
Paris, 18 mai 2015 — La Commission européenne a publié le 6 mai sa stratégie à l’horizon 2020 pour la mise en place d’un marché unique du numérique. De nombreux domaines liés au numérique sont ainsi concernés par cet agenda, depuis le droit d’auteur à la criminalité, en passant par les télécommunications et l’harmonisation de la TVA. S’il est positif de voir la Commission se saisir de ces enjeux, La Quadrature du Net ne peut accueillir ces chantiers qu’avec la plus grande prudence, tant les tentatives précédentes ont été désastreuses sur le plan de la protection des droits fondamentaux.

Il ne faut surtout pas se laisser dicter les lois par les puissants lobbies économiques !

Tous bords confondus, nous sommes nombreux, je crois, à rêver d’un monde meilleur, plus juste, moins pollué.Les urgences sont sans précédent. Le climat s’effondre, les richesses se concentrent, le chômage explose, aucune raison que ça s’améliore sans mesures radicales.Il me semble assez admis également que nous faisons société à partir du moment ou nous gérons le commun dans l’intérêt du commun. Pour cela nous avons des Etats qui votent des lois à suivre par tous, et donc par les commerçants.Dans un monde adulte, le commerce est secondaire, l’intérêt public est prioritaire.Par exemple il apparait assez logique qu’après avoir découvert la dangerosité de l’amiante, le gouvernement l’interdise.Forcément pour le boutiquier qui vivait du commerce de l’amiante, ça craint. Mais la sagesse s’impose, on ne va pas tuer des gens pour de l’argent.Enfin ça c’était avant.

En effet, nos politiques sont « vendus » aux lobbyistes dans des pactes conclus dans le plus grand secret … ces traités ont pour but de donner tous les pouvoirs aux grandes multinationales qui pourrons « racketter » les États  : Il faut résister de toute nos forces, nous informer, & s’opposer aux traités TTIP TISA TAFTA

L’ONU demande le droit à une connexion anonyme sur internet

Le Rapporteur spécial de l’ONU sur la promotion et la protection de la liberté d’opinion et d’expression, David Kaye, demande que les gouvernements renoncent aux lois qui imposent aux opérateurs de télécommunications ou aux services en ligne de relever l’identité réelle de leurs clients.

Voilà donc « enfin » une bonne nouvelle … que nos représentants Nationaux ne semblent pas comprendre !

Le Mardi 19 Avril, nous avons coorganisé avec Stéphane Laborde, une soirée discussion sur notre logiciel libre Mumble. Cette soirée avait comme objectif de réunir des Internautes, des programmeurs, ou des personnes intéressées par les monnaies libres et la Théorie relative de la monnaie. Stéphane Laborde était présent avec nous pour nous accompagner durant cette soirée, ainsi que plusieurs programmeurs travaillant sur des logiciels de monnaie libre. Nous avons enregistré cette soirée de discussion très intéressante, rien que pour vous. Bonne écoute !
Si vous ne savez pas ce qu’est la TRM, je vous invite à consulter les sites & podcasts de Stéphane Laborde (ou encore ces quelques liens complémentaires ici & ).
Entre nous, je pense que lier alternative monétaire libre & revenu de base pourrait être une piste intéressante a étudier … d’où (en partie) le dossier du mois.

Une approche monétaire

Une nuance qui n’est pas sans rappeler une autre approche, celle de la monnaie. Selon la thèse défendue par Stéphane Laborde, dans sa « Théorie relative de la monnaie », pour que l’argent soit réellement un protocole d’échange démocratique, il ne faudrait pas confier le monopole de la création monétaire aux banques, mais faire en sorte que chaque citoyen soit pourvu de la même dose de création monétaire tout au long de sa vie, ce qui concrètement se traduirait par le versement à chaque citoyen d’un revenu de base « financé » par une injection régulière de nouvelle monnaie par la banque centrale, se passant ainsi de toute taxation pour financer le système.

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2/ Le dossier du mois :

Le revenu de base, réalité de demain ?

Revenu de base, allocation universelle ou revenu universel…

tous ces termes désignent une vieille idée qui pourrait revenir au goût du jour : verser à chaque citoyen un revenu.

Utopique ?

 

Avant toute chose, il me faut commencer par une définition :

Le revenu de base est un revenu versé par une communauté politique à tous ses membres, sur une base individuelle, sans conditions de ressources ni obligation de travail, selon la définition du Basic Income Earth Network (BIEN). Il reconnaît la participation de l’individu pour la société, indépendamment de la mesure de l’emploi.

Cette proposition est aussi appelée :

« revenu universel », « revenu inconditionnel », « revenu inconditionnel suffisant », « revenu d’existence », « revenu minimum d’existence », « revenu social », « revenu social garanti », « allocation universelle », « revenu de vie », « revenu de citoyenneté », « revenu citoyen », « dotation inconditionnelle d’autonomie » ou « dividende universel ».

Elle est parfois confondue ou mise en opposition avec celle de salaire à vie (ou salaire universel) imaginé initialement par Bernard Friot et promu notamment par le réseau salariat.

Si l’on veut « creuser » un peu, on pourrait rajouter/préciser que de nombreux éléments sont à prendre en compte : son Montant & son FinancementPar redistributionPar création monétairePar les revenus des biens communs ). Il ne faut pas non plus oublier les Aspects philosophiques ( Liberté réelleRespect de soi ). Tout ceci entraînant bien sûr des Conséquences (Sur les revenusSur l’emploi, sur la Simplification administrative majeure, sur la  Justice sociale).

Pour plus d’informations, je vous invite à remonter aux sources de cette idée, impulsée par le philosophe Thomas Paine du haut de la tribune de l’Assemblée Nationale en 1792 !

Pour ceux d’entre vous que ça intéresse, il y a également ce film de présentation datant de 2008 & intitulé « Le Revenu de base – une impulsion culturelle »

Ce film constitue l’un des outils pédagogiques les plus efficace pour comprendre et faire comprendre cette idée…

Les quelques articles cités ci-après ont été publiés dernièrement sur le site dédié à ce sujet :

À l’initiative du collectif Émergence, présidé par le sénateur socialiste Gaëtan Gorce, un colloque sur le revenu de base avait lieu mardi 19 mai dernier au Sénat avec pour thème : “Le revenu de base : un levier de transformation sociale pour l’économie de demain”, en partenariat avec le Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB).
C’est autour d’un programme dense qu’une centaine de personnes, parmi lesquelles des élus, journalistes, experts et militants du revenu de base se sont réunis pour échanger sur le revenu de base. En effet, “le revenu de base doit dépasser le cadre d’un seul parti.”.
Le programme de la matinée visait essentiellement à dresser les constats des bouleversements de l’économie liés à l’automatisation et à la numérisation des emplois, à l’émergence de l’économie collaborative et aux métamorphoses du travail que ces tendances impliquent.
Les sujets évoqués lors de cette journée ont été les suivants :
  • Métamorphoses du travail et de la production de richesses
  • Inconditionnalité du revenu de base et intégration par le travail
  • Comment financer un revenu de base dès maintenant ?
  • Quels progrès sous le quinquennat Hollande ?

 

De nombreuses petites séquences vidéo (20) sont disponibles sur le billet du compte-rendu de cette journée intense.

On peut retenir que si le consensus sur la façon d’envisager la mise en place d’un revenu de base en France n’est pas encore clair, tous les participants semblaient partager les constats qui mènent au revenu de base : la nécessité de repenser l’emploi, la production de richesse, la protection sociale à l’ère de l’automatisation et de l’économie numérique. Dans ce contexte, le revenu de base doit s’imposer comme l’une des pistes sérieuses de réflexion et être débattu. Encore fallait-il que ce débat dépasse la bulle de ceux qui en sont déjà convaincus. En tenant ce colloque au cœur des institutions de la République, une étape vient d’être franchie.

L’une des éventuelles pistes à suivre pourrait être par exemple la suivante :
L’automatisation et la numérisation devrait permettre de libérer du temps de travail pour des activités qui ne sont pas automatisables et qui renforcent le lien social et le capital humain. Pourtant, le développement de ces services de « production de l’homme par l’homme » est encore insuffisant. En effet leur développement est ralenti par la malédiction de la « loi de Baumol » qui accroît leur coût de production. La proposition de distribuer les gains de productivité sous forme d’un revenu de base, via la TVA, permettrait de dépasser cette malédiction.
C’est une bonne chose que d’avoir ainsi relancé ainsi ce débat … en tout cas, il semble faire avancer les choses dans la bonne direction car …

En moins de trois jours, un millier de citoyens ont voté pour le revenu de base sur la plateforme « Parlement & Citoyens ». Une initiative visant à pousser les élus à s’emparer de l’idée du revenu de base et à lancer une consultation publique sur le sujet. Explications.

Après l’effervescence des dernières semaines, marquées par un colloque historique au Sénat, un sondage montrant que 60% des Français seraient favorables au revenu de base et de multiples retombées médiatiques, le Mouvement Français pour un Revenu de Base passe à la vitesse supérieure.

Dans la continuité de notre travail de sensibilisation, la prochaine étape est de parvenir à ce que le revenu de base devienne un véritable sujet de société, reconnu et légitimé par les institutions de la République.

Pour ce faire, je vous invite donc à voter sur la plate-forme « Parlement & Citoyens« .

Le revenu de base est une proposition dont nous pourrions tirer 6 bénéfices principaux :

  • Le revenu de base permettrait un choc de simplification tant attendu du système social et fiscal français
  • Le revenu de base mettrait fin à la misère extrême et à la stigmatisation des plus fragiles bénéficiant de certaines aides sociales.
  • Le revenu de base aiderait chacun à mieux développer sa créativité, s’émanciper par l’entrepreneuriat ou diverses activités choisis qu’elle soient rémunéré ou non.
  • Le revenu de base retirerait au marché du travail le monopole de l’inclusion sociale. D’autres formes d’activités socialement utiles et inclusives pourront se développer
  • Le revenu de base renforcerait le pouvoir de négociation des travailleurs afin d’améliorer les conditions de travail parfois scandaleuses.
  • Il redéfinirait le travail en incitant les tâches pénibles et/ou nécessaires à la société a être mieux valorisées financierement, afin de trouver des personnes pour les effectuer s’il manquait de personnel.

Si nous sommes suffisamment nombreux à nous mobiliser en votant pour le revenu de base, nous pourrons obtenir qu’un sénateur ou député s’engage à porter un projet de loi sur le revenu de base. Maintenant c’est à vous de jouer : soutenez la proposition en cliquant ici et invitez vos proches à faire de même !

 

>>> Sources & + d’infos @  http://revenudebase.info/

http://revenudebase.info/2012/09/15/revenu-base-utopie-revolution-realite/

http://revenudebase.info/comprendre-le-revenu-de-base/film/

http://revenudebase.info/2015/06/02/colloque-parlementaires-senat/

http://revenudebase.info/2015/06/08/parlement-citoyens/

& https://fr.wikipedia.org/wiki/Revenu_de_base

+ http://shaarli.sweetux.org/?searchtags=REVENUDEBASE


3/ Le coup de gueule du mois :

Quelle triste nouvelle pour notre démocratie ! Nos représentants ne nous représentent plus … que peut-on faire ?

Paris, 9 juin 2015 — La loi relative au renseignement a été votée ce 9 juin au Sénat par 252 voix pour, 67 voix contre et 26 abstentions. Cette loi a été discutée en urgence et sous la pression d’un gouvernement arguant de l’extrême risque terroriste pour imposer l’espionnage de masse de la population française pour des finalités larges. Elle fera peser sur la France le poids d’une surveillance diffuse, intrusive, indiscriminée et sans contrôle réel. La Quadrature du Net regrette amèrement l’aveuglement des parlementaires français et appelle les citoyens à ne pas renoncer à leurs libertés.
Le Sénat a adopté mardi le projet de loi Renseignement, qui devra maintenant être finalisé en commission mixte paritaire (CMP) avant son examen par le Conseil constitutionnel.

Il y a encore espoir de faire évoluer les choses (mais je crains que ça ne soit pas suffisant):

* que la commission mixte paritaire qui devrait être rapidement convoquée apporte les évolutions attendues si c’est encore possible (mais encore faut-il qu’elle soit composée de suffisamment de députés & sénateurs opposés à ce texte, ce qui est loin d’être gagné !)

* saisir le Conseil Constitutionnel, puisqu’il faut un minimum de 60 sénateurs (mais en posant la bonne question !)

* accompagner la saisie du Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative de la France ! car la France est tenue de respecter la loi européenne … (Si au niveau National nous ne pouvons plus rien faire, peut-être l’Europe pourra-t’elle l’imposer à la France ?)

* en attaquant la loi de programmation militaire (cf. le renvoi au Conseil Constitutionnel de la QPC de FDN & LQDN par le Conseil d’État publié le 5 juin dernier).

* en continuant de sensibiliser le public notamment en faisant connaître le site mis en place pour l’occasion par LQDN il y a quelque mois déjà :  https://sous-surveillance.fr/#/

>>> Sources & + d’infos @ http://shaarli.sweetux.org/?do=daily&day=20150609

& http://shaarli.sweetux.org/?searchtags=BIGBROTHER+POLITIQUE+SECURITE+VIEPRIVEE+LOILIBERTICIDE


>>> Liens Bonus :

Voici deux billets d’un auteur qui perçois bien le monde qui nous entoure :

Marrant de constater à quel point on vit en nous-mêmes. Nous sommes des bêtes d’intérieur — je veux dire, des bêtes en notre propre intérieur. Rien de nouveau, d’accord : le marketing et la technologie conspirent à faire de nous des individus — au sens de l’individuation — toujours plus singuliers, personnalisés, customisés. On devrait tous lire des bouquins de marketing : c’est une bonne manière de prophétiser le monde. On ne te vend plus un produit, mais une expérience — quelque chose qu’il faut intérioriser jusqu’à se l’approprier. Il faut que ça se mélange à ton ADN, que ça contribue à ton propre moi-univers. Les marques, comme les discours politiques, bâtissent des murs en nous : nous sommes devenus leur chantier. On ne change plus le monde, mais ceux qui le construisent.
Comme chaque matin, je balaye l’info pour essayer d’en tirer quelque chose d’intéressant. Un sondage, le 114ème de la semaine à peine entamée, s’affiche sur l’écran : de moins en moins de Français s’intéressent aux questions environnementales. Si les personnes déjà sensibilisées continuent de s’y intéresser, c’est parmi les couches dites “populaires” (le mot que les gens polis emploient pour parler des pauvres) qu’on constate l’affaissement de l’opinion. Ça ne m’étonne qu’à moitié : c’est un sentiment humain parfaitement rationnel que de penser à ses enfants (comment les nourrir, comment payer la cantine, comment acheter de nouvelles chaussures…) avant de penser à ceux des autres ou à ceux qui ne sont pas encore nés. Mais ce énième sondage recoupe mon impression générale d’une société anesthésiée.

Allez, bougeons nous ! Réagissons pour faire changer la société dans la direction que nous voulons … et non pas dans la direction souhaitée par nos « politiques » !

http://shaarli.sweetux.org/?searchtags=CULTURE+42

http://shaarli.sweetux.org/?searchtags=POLITIQUE+42

& http://shaarli.sweetux.org/?do=tagcloud

 


Rendez-vous le mois prochain pour d’autres nouvelles…

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